Les vertus des super banques régionales
29 septembre 2012
Jean-Philippe Décarie, La Presse
Louis Vachon affirme ne pas s’inquiéter ni se sentir menacé par la forte expansion des banques canadiennes à l’international. Le PDG de la Banque Nationale – une superbanque régionale – observe plutôt que cette percée des banques canadiennes à l’étranger profite à l’institution québécoise.
Louis Vachon s’anime quand on lui demande comment il interprète le succès des banques canadiennes dans leur déploiement sur les marchés étrangers. Que ce soit la TD ou la Banque de Montréal aux États-Unis ou la Scotia en Amérique du Sud, les institutions canadiennes ont résolument décidé d’augmenter leur base de déposants en réalisant des acquisitions à l’étranger.
« Plusieurs de mes collègues réalisent effectivement des percées à l’international, mais j’observe aussi qu’ils négligent leurs opérations canadiennes et nous, on en profite », constate avec une pointe de défi le PDG de la sixième banque canadienne.
Louis Vachon en veut pour preuve le succès qu’obtient depuis quelques années la Banque Nationale dans le marché des obligations canadiennes.
« Cette année et l’an dernier, on a été le numéro un au Canada des émissions d’obligations gouvernementales canadiennes. On est chef de file au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique. Il y a cinq ans, on était au quatrième rang. »
« On a beaucoup élargi notre champs d’intervention. Il y a trois ans, on faisait affaire avec trois banques centrales. Cette année, on avait 15 banques centrales comme contrepartie et l’an prochain on en aura 25 », précise le PDG.
Si la Banque Nationale n’aspire nullement à imiter ses concurrentes torontoises et à prendre de l’expansion à l’étranger, elle entend toutefois continuer à jouer pleinement son rôle de superbanque régionale.
Louis Vachon souligne néanmoins que 70 % du chiffre d’affaires de la BN dans le secteur des marchés financiers est réalisé hors Québec et que 50 % des activités de gestion de patrimoine sont aussi générées de l’extérieur du Québec.
Le PDG insiste aussi pour rappeler que la Banque Nationale est également l’institution financière qui accompagne le Québec inc. dans sa conquête des marchés étrangers.
« On a été le chef de file de tous les financements des dernières grosses transactions qui ont été réalisées dernièrement. Que ce soit l’acquisition de Couche-Tard en Norvège, celle de Logica par CGI en Europe ou encore l’acquisition de Genivar en Grande-Bretagne, on était là pour les accompagner », énumère-t-il.
Une solidité exemplaire
On le sait, depuis deux ans, la Banque Nationale figure en tête du palmarès des institutions bancaires les plus solides au monde. Elle est arrivée au troisième rang l’an dernier et au cinquième rang cette année.
« Je suis aussi fier du cinquième rang de cette année que de la troisième place de l’an dernier. »
« Cette année, on a augmenté deux fois notre dividende, on a réalisé deux acquisitions importantes (les services-conseils de la Banque HSBC et la firme de courtage Wellington West), on a racheté des actions ordinaires et on a augmenté notre volume de prêts de façon beaucoup plus importante que nos concurrents. »
« Toutes ces réalisations ont eu pour effet de réduire notre base de capital règlementaire, mais on arrive tout de même au cinquième rang », constate un Louis Vachon rayonnant.
Voilà un autre avantage que lui confère son statut de superbanque régionale, estime-t-il.
« L’an dernier, les trois banques les plus solides au monde étaient trois superbanques régionales, une Chinoise, une Suédoise et nous. Aux États-Unis, ce sont les superbanques régionales qui sont les plus solides. »
« Les grandes banques internationales comme Citicorp font peut-être des économies d’échelle, mais tu ne peux pas suivre aussi bien ton opération quand tu es dans 100 pays dans le monde », observe-t-il.
Nationalisme économique
La Banque Nationale a été l’an dernier un joueur actif dans la mise sur pied du consortium Maple qui a fait échouer l’acquisition de la Bourse de Toronto par le London Stock Exchange et qui est devenu le propriétaire du TMX.
Est-ce par nationalisme économique que Louis Vachon s’est impliqué comme il l’a fait dans cette transaction?
« Il y a peut-être un peu de ça. Mais on voulait surtout réaliser la vision qu’on avait développée lorsqu’on a fusionné les bourses de Montréal et de Toronto. Le rachat par Maple était la meilleure transaction, celle qui était la plus stratégiquement souhaitable. »
« Mais ce n’était pas du protectionnisme. On a beaucoup mis cela de l’avant pour expliquer les transactions récentes qui ont avorté. Que ce soit le London Stock Exchange et le TMX, BHP Billiton et Potash Corp. ou Lowe’s et Rona. »
« Ça n’a rien avoir avec le protectionnisme. C’était des acquéreurs potentiels et leurs conseillers financiers qui n’ont pas fait leurs devoirs et qui n’ont pas tenu compte des parties prenantes. »
« Quand tu fais une OPA, tu dois respecter une logique financière, une logique stratégique et une logique sociale. Ils ne l’avaient pas fait », expose, dans un haussement de ton, Louis Vachon.
À cet égard, il convient que l’OPA du holding chinois Cnooc sur la société pétrolière Nexen est beaucoup moins controversée parce qu’elle a été faite dans les règles de l’art.
« C’est une offre réfléchie qui a tenu compte de l’environnement social et politique et qui a inclu toutes les parties prenantes aux discussions », relativise-t-il.
Ceci dit, si Louis Vachon reconnaît l’importance du rôle des sièges sociaux dans l’économie québécoise, il est surtout préoccupé à les renforcer par des acquisitions à l’étranger.
« On accompagne le Québec inc., mais on accompagne aussi la nouvelle génération d’entrepreneurs qui veut prendre d’assaut les marchés partout où ils se trouvent. C’est notre rôle », dit-il.
Fiscalité – Le PQ propose la justice fiscale
28 septembre 2012
Le Devoir
Éric Pineault – Économiste et professeur de sociologie à l’UQAM
Photo : La Presse canadienne (photo) Jacques Boissinot
Le ministre québécois des Finances, Nicolas Marceau, répond aux questions des journalistes au sujet de sa volonté de créer deux nouveaux paliers d’imposition sur le revenu, une mesure qui soulève de nombreuses protestations.
Nous assistons actuellement à une profonde transformation du débat sur la fiscalité. Après 10 ans de baisses d’impôts, voilà qu’un gouvernement nous propose d’augmenter celui des plus riches, ce qui déplace la question fiscale en terrain largement inconnu. Le Parti québécois propose la création de deux nouveaux paliers d’imposition sur le revenu afin d’augmenter la progressivité de notre système fiscal, et une modification de la façon dont nous traitons les revenus financiers que sont les gains en capital et les dividendes.
On s’entête à nous présenter ces mesures comme de simples outils pour mieux financer l’État (en échange de l’abolition de la taxe santé); or les enjeux sont beaucoup plus importants.
Quelles sont les finalités d’un système progressif de l’impôt? Elles sont de trois ordres. Premièrement, il permet à l’État d’obtenir un financement en ponctionnant la richesse des particuliers de manière efficace, sans déstabiliser l’économie. Ce constat est à ce point évident que le débat, même chez les experts, se concentre sur cette question.
Mais la progressivité de notre système d’impôt sur le revenu vise aussi à corriger ou à mitiger les inégalités engendrées par le « marché ». Dans ce contexte, non seulement exige-t-on des nantis un plus grand effort, mais on espère aussi que cela se traduira par une redistribution de la richesse sociale. Le débat porte alors sur l’intensité ou la grandeur de cette redistribution.
Finalement, l’impôt sur le revenu sanctionne des actions et en récompense d’autres. Ainsi, nous avons un échafaudage de crédits d’impôt qui visent à inciter les gens à faire ceci ou à ne pas faire cela : épargner en vue de la retraite, étudier, démarrer une petite entreprise, devenir propriétaire d’une résidence, avoir des enfants…
Pour élever le débat et sortir un tant soit peu de « l’angoisse fiscale » dans laquelle nous serions plongés, il faut discuter des propositions du Parti québécois en gardant en tête ces trois dimensions de l’impôt : financement, redistribution, incitation. Ceux qui nous proposent ladite hausse doivent expliquer en quoi elle répond aussi à un objectif de redistribution de la richesse et d’incitation à une action économique « vertueuse ».
Sans vouloir parler à leur place, j’offre ici une réponse partielle à cette question, et ce, à partir du champ d’expertise qui est le mien : l’impact de la financiarisation de notre économie sur les inégalités sociales.
Une piasse c’est une piasse. Vraiment?
Les grandes économies du monde connaissent une recrudescence des inégalités, et ce, à des degrés divers. En particulier, nous assistons à une croissance accélérée dans le secteur des revenus et de la richesse dudit 1 %, composé essentiellement des élites d’affaires rattachées aux grandes entreprises et au monde de la finance.
Lorsque nous examinons de quelle manière croît la richesse de ce groupe, il s’avère que les revenus financiers – qui se traduisent par des gains en capital et des dividendes – jouent un rôle clé. Cela a clairement été établi par les enquêtes sur la sécurité financière produites par Statistique Canada. Comme le souligne la recherche en économie politique, cette dérive « financière » de l’enrichissement engendre différents types de distorsions et d’inefficacités pour l’économie réelle, dont les bulles spéculatives, le court horizon des directions d’entreprise et une tendance à la baisse de l’investissement des grandes entreprises dans l’économie réelle.
Ici, au Québec, des voix aussi disparates que le MÉDAC et le Congrès du travail du Canada ont souligné les impacts négatifs de la dérive financière de la rémunération des directions d’entreprises et des élites financières. Une politique fiscale progressiste pourrait vouloir agir sur cette dérive pour des raisons de justice (redistribution) et d’efficience (incitation).
Le Québec n’échappe pas à cette logique à l’origine de l’inflation de la part de richesse du 1 %. Le système fiscal actuel capte et redistribue assez efficacement les revenus des 99 % générés par l’économie réelle; cependant, une part importante des revenus financiers des plus riches y échappe.
Pourquoi? Parce que si dans notre système d’imposition actuel, un dollar en salaire équivaut aux yeux de l’impôt à un dollar en revenu, un dollar en gain en capital équivaut à 50 cents de revenu imposable. Le cas des dividendes est plus compliqué, mais la logique est la même. Pour la plupart d’entre nous qui vivons et travaillons dans l’univers de l’économie réelle et subsistons grâce à un salaire : une piasse c’est une piasse. Par contre, dans l’univers des revenus financiers, une piasse aux yeux de l’impôt ça compte pour moins, la moitié moins, et l’État renonce ainsi à une partie de ses revenus.
Revoir la formule
Que cherchons-nous à inciter ou à redistribuer en défiscalisant ainsi les revenus financiers? Je laisserai à ceux qui souhaitent défendre ces abris fiscaux le soin de nous l’expliquer. Pour ma part, je considère que si nous souhaitons agir sur les nouvelles inégalités financières et l’instabilité économique qu’elles engendrent, il est impératif de revoir la façon dont nous calculons la part imposable des gains en capital et des dividendes.
L’horizon « d’une piasse c’est une piasse » semble le plus juste dans les circonstances, et la réforme que propose le PQ va un peu dans ce sens. En effet, selon les données de Revenu Québec pour l’année 2009, 0,57 % des contribuables les plus riches (soit 35 176 individus), déclarant un revenu de plus de 250 000 $, ont amassé 4,3 % des revenus d’emploi (des salaires essentiellement), un multiple de 1 pour 8. En contrepartie, ils ont cumulé 42,9 % des gains en capital et 38,3 % des flux de dividendes déclarés, ainsi que 39,7 % des revenus d’entreprises déclarés (un ratio moyen pour les 3 de 1 pour 80).
À noter que la réforme Marceau ne s’en prend pas aux petits et moyens entrepreneurs et aux agriculteurs qui vivent de leurs revenus d’entreprises. Elle vise essentiellement ces 35 176 personnes qui auraient bénéficié de plus de 50 % des déductions pour gain en capital et de 41,2 % des déductions pour dividendes. En refiscalisant ces revenus et gains, la réforme Marceau vise à ce que les contribuables nantis qui paieront un taux d’imposition marginal de 31 % le paieront non pas sur 50 % de leurs revenus financiers, mais bien sur 75 %, une piasse pour 75 cents.
Justice fiscale
Ce n’est pas la révolution fiscale, mais c’est certainement une mesure qui rétablit un peu de justice fiscale entre les 99,5 % qui dépendent du fonctionnement de l’économie réelle et ce 0,5 % qui accumule par le biais de l’économie financière. L’accumulation de richesse engendrée spécifiquement par la financiarisation de notre économie ne devrait plus échapper à l’emprise du fisc. Cela est juste pour la société, et bon pour l’économie réelle dans laquelle la majorité d’entre nous travaille et vit.
Photo : Jacques Nadeau —Le Devoir L’ancien premier ministre du Québec Jacques Parizeau a reçu Le Devoir chez lui pour livrer ses premiers commentaires publics sur le Plan Nord.
Alexandre Shields, Le Devoir
Le Plan Nord du gouvernement Charest ouvre toute grande la porte aux entreprises minières qui veulent réclamer une contribution financière substantielle de la part de l’État québécois pour faciliter le développement de projets d’exploitation privés. Une situation que déplore Jacques Parizeau, qui propose plutôt d’assujettir toute aide publique à un mécanisme de réciprocité qui obligerait les entreprises à céder à Québec une participation équivalente de leur actionnariat.
« Le Plan Nord offre toutes sortes de choses, explique l’ancien premier ministre, en entrevue au Devoir. D’abord, ce ne sont pas les compagnies qui vont se payer leur approvisionnement en électricité, ce sera Hydro-Québec. Il y a aussi des projets de ports en eaux profondes. Sans oublier la route de 250 kilomètres pour rejoindre le projet de mine de diamants de Stornoway Diamond Corporation, au coût de 330 millions de dollars. Québec paiera 288 millions de la facture. Pourquoi on construit cette route? Le gouvernement s’est dit qu’il y aurait peut-être d’autres projets miniers dans le secteur. Je ne vous dirai pas que ça fait “bar ouvert”, mais les compagnies qui ont des projets dans le Nord ont compris immédiatement ce qu’elles pouvaient en tirer. Le Plan Nord laisse plusieurs portes ouvertes. »
Le « Robin des banques » s’attaque à la Caisse
14 juin 2011
Argent (TVA)
Selon l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic, 85 % des Québécois croient que les retraités de l’État devraient avoir un représentant au conseil de la Caisse.
Selon un nouveau sondage de l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic, 85 % des Québécois croient que les retraités de l’État devraient avoir un représentant au conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Le « Robin des banques » s’attaque à la Caisse Photo : Agence QMI
C’est également l’avis du fondateur du MÉDAC, Yves Michaud, qui juge important, et urgent de rééquilibrer la représentation des déposants au conseil d’administration de l’organisation.
« C’est absolument insensé! Les cotisants, ceux qui alimentent la Caisse de dépôt, ont deux représentants, a affirmé M. Michaud. Les autres viennent tous du monde financier. Ceux-là, les membres des conseils, des comptables, etc., qui votent des salaires de huit à dix millions $ à des présidents de banque. »
Selon M. Michaud, le manque de représentants des retraités au sein du conseil d’administration de la Caisse s’explique par le fait qu’il s’agit d’un cercle très restreint.
« Parce que le monde financier, c’est un monde secret, de petits copains qui essaient d’occuper toutes les places! Et personne ne s’occupe de faire le ménage, a ajouté M. Michaud. Il faut nettoyer les écuries d’Augias, disait-on, quand j’étais au collège. »
Autre élément du sondage, une majorité des Québécois (71 %) estime que les retraités de l’État devraient participer aux négociations des régimes de retraite du secteur public.
L’AQRP elle-même souhaite la nomination d’une personne représentant les intérêts des retraités de l’État au sein du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
L’association indique que des représentants des retraités participent au conseil d’administration d’organisations comparables comme OMERS, la CARRA ou la Régie des rentes.
L’AQRP propose également un projet de loi afin d’assurer la représentation des personnes retraitées des secteurs public et parapublic dans la négociation des régimes de retraite.
Le sondage a été réalisé par la firme L’Observateur auprès de 1000 répondants de la population adulte du Québec, du 17 au 26 mai 2012. La marge d’erreur est de ± 3,2 %, 19 fois sur 20.
Le printemps des actionnaires
La rémunération des patrons suscite les foudres des investisseurs
2012-06-09
Stéphanie Grammond, La Presse
En Europe et aux États-Unis, un mouvement de fronde s’élève contre la rémunération des dirigeants d’entreprise. La presse anglaise parle d’un « printemps des actionnaires ». Mais une hirondelle ne fait pas le printemps. À long terme, quel sera l’impact de cette vague de protestations sur le mode de rémunération des grands patrons?
Le printemps est toujours la saison la plus active pour les droits des actionnaires. Mais cette année, les assemblées annuelles ont été particulièrement orageuses au Royaume – Uni et aux États – Unis. Les grands investisseurs institutionnels, normalement peu bruyants, ont dénoncé haut et fort la rémunération excessive des dirigeants des sociétés inscrites en Bourse.
Cette semaine encore, la foudre des actionnaires est tombée sur Extrata qui a avalé la canadienne Falconbridge en 2006. Le géant minier a annoncé le versement de primes de rétention de 270 millions de dollars pour s’assurer que 73 hauts dirigeants demeurent avec l’entreprise après sa mégafusion avec Glencore.
Ces « menottes dorées » ont soulevé les protestations de Fidelity et Standard Life qui les jugent « inacceptables et déprimantes », surtout que les dirigeants d’Extrata appuient déjà la fusion.
La colère des investisseurs gronde depuis quelques mois, avec en toile de fond le mouvement Occupy Wall Street et les mesures d’austérité pour sortir de la crise européenne.
« C’est de bon augure pour l’avenir. Ça démontre qu’on arrive à un moment charnière où il y a un meilleur équilibre entre les pouvoirs », estime Olivier Gamache, président du Groupe Investissement Responsable.
Ainsi, plus de la moitié des actionnaires de Citigroup se sont opposés à la rémunération de 15 millions offerte au dirigeant de la banque américaine. Une première à Wall Street. Il faut dire que la loi Dodd Frank, adoptée en réaction à la crise du crédit, exige la tenue d’un vote consultatif (Say-on-Pay) depuis 2010. Plusieurs pays comme le Royaume–Uni, l’Australie et la Suède, imposent aussi le Say-on-Pay.
En Angleterre, les investisseurs ne se sont pas privés. Ils ont voté contre le salaire du patron de l’assureur Aviva qui a ensuite démissionné. Et face à la pression, le dirigeant de la société financière Barclays a lui-même refusé la moitié de son bonus.
Coup de barre en France
La France a emboîté le pas la semaine dernière. Le nouveau gouvernement socialiste de François Hollande a annoncé que la rémunération des patrons de société d’État serait limitée à 20 fois le salaire de l’employé le moins bien payé. Le patron de la société d’énergie nucléaire EDF, verra ses émoluments tomber de plus de 60 %, à 775 000 $.
Le gouvernement espère aussi limiter la rémunération dans plusieurs multinationales dont il est actionnaire minoritaire. La semaine dernière, l’État français a utilisé sa participation de 16 % dans Air France-KLM pour signifier son désaccord face à la prime accordée à l’ancien dirigeant pour s’assurer qu’il n’aille pas travailler chez un concurrent.
Une question d’équité et de décence salariale, au moment où l’économie et le marché du travail sont minés par la crise européenne…
Ascension canadienne
Mais une hirondelle ne fait pas le printemps. « Je doute que ces agitations mènent à une grande réforme de la gouvernance », dit Yvan Allaire, président du conseil de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP) qui vient de publier une étude approfondie sur la rémunération des dirigeants.
Il constate que la rémunération des patrons au Canada a fait un bond important depuis 12 ans. Les chefs de la direction des 60 plus grandes sociétés inscrites à la Bourse canadiennes ont reçu une rémunération record de 6,2 millions de dollars en 2010, presque trois fois plus qu’en 1998.
[…]
Investor activist Yves Michaud fights what he sees as corporate abuses
May 19, 2012
Nicolas Van Praet, The National Post
Montreal — In a tiny basement office in a grey stone building in central Montreal, Yves Michaud’s staff members are plotting their next shareholder insurrection.
It’s annual general meeting season and Mr. Michaud and his colleagues at the Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) have been busy doing what they’ve become known for : Getting in corporate Canada’s face with uncomfortable questions and lofty shareholder proposals in a bid for better accountability.
Earlier this week they showed up at the Power Corp. meeting wielding four investor recommendations, including one that would allow executives to exercise stock options only when their companies have achieved measurable objectives like higher earnings. Before that, they pestered Bombardier Inc., blasting the company for giving its executives pay increases while the stock languishes less than $4 per share.
At the National Bank of Canada shareholders meeting this year, Mr. Michaud, a former provincial politician and an ardent separatist who relishes language and appears to love to hear himself talk, was booed. But that’s really no surprise. This is a man who once lectured management at a Canadian Imperial Bank of Commerce AGM for more than an hour in a performance The Gazette in Montreal likened to “a Fidel Castro May Day address.” The bank’s then-chief executive Al Flood was forced to cancel his own speech to investors. Related
Lauded by some and loathed by others, MÉDAC has become over the past 15 years one of the loudest voices for corporate governance nationwide and one of the biggest critics of excessive executive pay. The group founded by Mr. Michaud is little known outside Quebec. And yet, its message has rarely echoed more loudly than now.
‘Our paid members and our board members, I think, are militants’
It was MÉDAC that won the legal right for retail investors to make proposals at AGMs. Long before Arthur Andersen LLP botched the auditing of Enron, it was MÉDAC that got Canada’s banks to disclose the consulting fees they pay to their public accountants. And say on pay, Canada’s non-binding advisory vote that gives investors in banks and other companies a voice in executive compensation? MÉDAC takes credit for that, too.
“Our paid members and our board members, I think, are militants,” says Fernand Daoust, MÉDAC’s president. “I don’t like that word. But they are people who are absolutely scandalized by the liberty that current company leaders are taking on remuneration…. There is, among retail shareholders, a profound indifference toward these things. We’re trying to wake them up.”
Canada needs more investors who stake a public position against certain corporate abuses, says Michel Nadeau, executive director of Montreal’s Institute for Governance of Private and Public Organizations. “Anything that can help, any group that can help to make the voice of the shareholder heard, whether it be institutional or retail investors, I support that.” Advertisement
Mr. Nadeau says he is disappointed that it took an American like Bill Ackman to clean house at Canadian Pacific Railway Ltd., one of Canada’s oldest companies. He says Canadian investors failed in their duty to demand that previous management boost the railway’s performance.
Some shareholders have sought private meetings with companies to make their voice heard. MÉDAC’s approach is the opposite : Buy the minimum shares required in a company to become an owner, research its perceived corporate governance weak spots, then confront the company publicly at its AGM while trying to woo as many shareholders onside as it can.
It doesn’t always work of course. The vast majority of the 58 shareholder proposals MÉDAC has made since 1997 have been voted down. Perhaps the biggest unfulfilled item on its wish list is a requirement that all companies trading on stock exchanges disclose the median salary of their employees and to hold the so-called “fairness ratio” (the ratio of the top executive’s pay to the average employee salary) to a maximum of 30.
Still, there have been successes as well. Canadian Imperial Bank of Commerce shareholders overwhelmingly backed Mr. Michaud’s 1999 proposal that its directors must hold shares in the bank equal to six times the annual fee they’re paid for their services. The argument was that by watching over shareholder interests, directors would also be protecting their own interests.
Mr. Michaud is perhaps best known for controversial comments he made about the Jewish people during a radio interview in 2000 when he was seeking to become a Parti Québécois candidate in a by-election that year. The remarks earned him official condemnation from the legislature and were said to have contributed to Lucien Bouchard’s decision to resign as premier the following year.
So how did a committed separatist with a contentious past come to command so much air time at annual meetings, given his organization has only one paid employee and annual revenue from its 1,500 members that barely tops $50,000?
In two words : personal misfortune.
The moustachioed Mr. Michaud, 82, took to defending shareholders after he lost part of his retirement savings in the 1992 near-collapse of General Trustco of Canada Inc., which was later bought by National Bank of Canada. National, and other banks, have been among his top targets ever since.
Critics of MÉDAC, who include some prominent business leaders, dismiss the group as a highly political organization driven by the bias of Mr. Michaud’s separatist convictions. Mr. Daoust is also an avowed sovereigntist, and former PQ premier Jacques Parizeau recently joined the MÉDAC board.
Opponents point to Mr. Michaud’s legal efforts to obtain the financial statements of Power Corp. newspaper unit Gesca as evidence of his crusade. Power, controlled by the pro-Canada Desmarais family, has objected.
In his September 2009 ruling on the case, Quebec Appeal Court judge Pierre Dalphond noted : “Mr. Michaud wants to show that the ‘Desmarais empire’ financially supports Gesca to promote the federalist cause, which displeases this long-time separatist.”
For his part, Mr. Michaud sounds undeterred. Though he leaves much of the actual company meeting battles these days to other MÉDAC members, he still commands the bluster of a determined activist.
Speaking in a brief interview this week, Mr. Michaud said bankers are more avaricious than ever, the financial world is full of “bandits,” and AGMs remain “parodies” of real shareholder democracy. “I’m sickened to the limit of my existence,” he said with his typical flair for the overdramatic.
Mr. Michaud said he wished there were more activists like him outside Quebec. Whether the country could handle another Yves Michaud is another question altogether.
Webinaire gratuit de 60 min. de @lautorite sur les outils disponibles en éducation financière au Québec, le 27 novembre. La formation est accréditée par la @Chambresf et l’@Institut_pf.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 19, 2024
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QUIZ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 13, 2024
« Acquérir des connaissances sur les finances personnelles peut avoir une grande incidence sur notre qualité de vie, surtout à long terme. »
— @camilledp1 https://t.co/TCjWMKerue
La firme @MeridianCP publiait récemment le Meridian’s 2024 Corporate Governance and Inventive Design Survey (ou « Meridian 200 »), un sondage qui dresse le portrait de la gouvernance étasunienne à travers un échantillon de 200 sociétés du S&P 500. https://t.co/ecIDZdxl6p
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 31, 2024
Nouvelle campagne de la Fondation Ethos, la Deutsche Schutzvereinigung für Wertpapierbesitz (DSW), la Shareholders for Change (SfC) et la Better Finance @Better_Finance pour les assemblées en personne (sinon hybrides…) —> 350 G€ d’actifs sous gestion. https://t.co/bFo6aO1iMg
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 30, 2024
Le CCNID (@FRASCanada), qui développe les NCID, publie la synthèse des commentaires reçus quant aux obligations de divulgation d’information (à venir) sur la durabilité et les changements climatiques, au vu, notamment, de l’ISSB de l’@IFRSFoundation. https://t.co/S5BKNzrJKq
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 29, 2024
« Si la #banque a suivi ses politiques internes, il semble que l’ombudsman [@obsi @adr_chambers] n’ait pas le pouvoir de remettre en cause des politiques manifestement inefficaces et d’obliger la banque à dédommager la victime. » — @colindeacon, sénateur https://t.co/hXiTTPoRh0
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 29, 2024
L’investissement responsable au programme du dernier épisode de l’émission Ça vaut le coût, à @telequebec https://t.co/CQWUS0XXVP pic.twitter.com/CtT3PhlPhr
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 24, 2024
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 23, 2024
La @banqueducanada « se contente […] de ne réduire son taux que de 25 points de base […] [pour] ne pas créer un écart trop grand avec le taux directeur de la Réserve fédérale américaine » @federalreserve https://t.co/WMUobPljuH
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 22, 2024
« Pour assurer la pérennité de la société francophone au Québec, ça prend une communauté d’affaires forte. » https://t.co/Q6WklOWRO6
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 22, 2024
Sondage de @FAIRCanada sur les investisseurs individuels ne faisant pas appel à des services de courtage avec conseil. [Document de langue anglaise.] https://t.co/wUs19bpP1J pic.twitter.com/loBiJhxgSW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 15, 2024
« L’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,6 % d’une année à l’autre en septembre au Canada, ce qui est inférieur à la hausse de 2,0 % observée en août et représente sa plus faible progression annuelle depuis février 2021. » https://t.co/OO9OBqXjPi
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 15, 2024
« La vigueur des dépenses publiques et les coûts du logement sont vus comme les principales causes de l’inflation persistante. » https://t.co/0GQYitmeFI pic.twitter.com/pvrOm9Blgp
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 12, 2024
La @Banque_TD plaide coupable : 3,1 G$ US de pénalités. <https://t.co/AjJADp3HQv>
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 11, 2024
« Peter Todd a de nouveau nié être Satoshi Nakamoto » Le talon d’Achille des #cryptos : l’incertitude. Mieux vaut les indices de marché. Là, au moins, on sait à quoi s’en tenir. <https://t.co/h2XzNotEme>
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 11, 2024
Rapport sur l’écoblanchiment dans le secteur financier du Centre québécois du droit de l’environnement @_CQDE. https://t.co/sI3erk2nFB https://t.co/Q7MZHW6bFr
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 7, 2024
Pourquoi? https://t.co/0D1OJ6w8sj
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 5, 2024
La volatilité de titres boursiers vous empêche de dormir? N’investissez pas dans ce que vous ne connaissez pas! Il est généralement préférable d’investir à long terme dans des FNB indiciels suivant les grands indices de marché, dixit Warren Buffett. <https://t.co/WNHtiKJdaG>
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 4, 2024
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 30, 2024
C’est gros… https://t.co/nPAJY1nqDW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 20, 2024
« On ne peut pas continuer à ce rythme-là. »
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 19, 2024
— Laurent Ferreira, PDG de la @banquenationale
« une étude publiée en janvier par l’économiste en chef de la Banque […] concluait que le [pays] était “pris dans un piège démographique” qui menaçait “notre bien-être économique” » https://t.co/vQ4JtE1ayP
Le société @CoucheTardQc est la plus grande compagnie au pays (en termes de revenus). À son assemblée annuelle, tenue de manière strictement virtuelle, il n’y eu AUCUNE question, sauf la nôtre, à l’instant. Ça n’est pas normal. Les assemblées virtuelles sont un échec, lamentable. pic.twitter.com/2Lem0qWvZQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 5, 2024
La société @CoucheTardQc refuse de divulguer les langues maîtrisées par ses dirigeants, alors qu’elle le fait pour ses administrateurs : le nouveau PDG, Alex Miller, élu administrateur à l’AG aujourd’hui, ne maîtrise pas plus le français que le PDG sortant. Il est issu des rangs. pic.twitter.com/V8kb0Vi4hh
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 5, 2024
Seven&i Holdings tenterait de bloquer l’offre d’achat de @7eleven faite par @CoucheTardQc, selon @Bloomberg, avec l’intervention de l’État japonais. L’assemblée annuelle de Couche-Tard est demain, jeudi 5 septembre. Nous y serons. https://t.co/CivKM7J5Jt
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 4, 2024
La @banquenationale et la @BLaurentienne ne sont pas citées à paraître par le Comité permanent de l’environnement @CdcComites de la Chambre des communes @NosCommunes, contrairement aux autres banques : @RBC @Banque_TD @scotiabank @BanqueCIBC @BMOfr https://t.co/sE9hyRmiZ6
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 28, 2024
Notre proposition d’actionnaire demandant le retour des assemblées annuelles EN PERSONNE chez @airtransat a été adoptée à majorité des voix, à l’instant. C’est aussi le cas chez @metromonepicier, @BanqueCIBC, @BMOfr et @AirCanada. https://t.co/0nZKtHBLyk
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 23, 2024
Résultats de vote POUR les propositions d’actionnaires soumises aux assemblées des banques qui prenaient fin vendredi. Voir : https://t.co/vSuAHe868v @BMOfr @scotiabank @BanqueCIBC @BLaurentienne @banquenationale @RBCfr @Banque_TD @bcgeu @NYCComptroller @investors4paris @Vancity pic.twitter.com/VfM1beQ7IQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 22, 2024
Et de 3! Nous gagnons le vote sur le maintien — le retour… — des assemblées annuelles EN PERSONNE à la Banque canadienne impériale de commerce @cibc, après l’avoir gagné chez @metromonepicier et chez @AirCanada. Les assemblées des autres 🏦 sont en avril. https://t.co/CkJuNSvAKp pic.twitter.com/2HJusJaaDU
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 4, 2024
Après un appui substantiel des actionnaires de @CGI_Global_FR et la majorité des voies chez @metromonepicier, notre proposition exigeant le maintien — le retour! — des assemblées annuelles EN PERSONNE récolte plus de 80 % d’appui chez @AirCanada. https://t.co/Ah4II1E8Pn pic.twitter.com/YJKXnfuGYC
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 2, 2024
JPMorgan divulguera des données la concernant quant au poids de son implication dans les énergies « propres », en échange du retrait d’une proposition d’actionnaire des fonds contrôlés par le « NYC Comptroller » à ce sujet. [Texte de langue anglaise.] https://t.co/Y9c3uvj5b9
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) March 5, 2024
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) March 4, 2024Nous réclamons le maintien des assemblées en personne EN PLUS des assemblées virtuelles. « Les autorités en valeurs mobilières [@ACVM_Nouvelles, y compris @lautorite] actualisent les indications sur la tenue d’assemblées d’actionnaires virtuelles » https://t.co/ZR1okBzrPj pic.twitter.com/zxhmUqRzX1
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 29, 2024
Le texte du fondateur du MÉDAC, Yves Michaud, dans le Vol. I, No. I du Jour en février 1974, il y a 50 ans. « le sang des pauvres doit arrêter de nourrir les grassouillets parasites qui nous dévorent. Nous nous y emploierons. Avec l'aide du monde ordinaire » pic.twitter.com/HGDeoXRcJQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 29, 2024
La proposition d’actionnaire du MÉDAC réclamant le maintien (sinon le retour…) des assemblées annuelles EN PERSONNE (avec volet virtuel, au besoin…) a reçu 53 % d’appui à l’assemblée de metro inc. https://t.co/q3iginq34m https://t.co/h1382kE8l0
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 1, 2024
Le document des lignes directrices de @GlassLewis pour l’exercice du droit de vote aux assemblées d’actionnaire devant avoir lieu au pays en 2024 est paru en novembre. Cyber-risque, détention de titre par la direction et clauses de récupération (clawback). https://t.co/eUADLXm8wB
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Qu’est-ce que la population a à gagner de ce que @StatCan_fra cesse de produire ces tableaux? « Ces tableaux de données ne seront plus produits par Statistique Canada, puisque les données sont accessibles gratuitement auprès d'autres sources » https://t.co/Wt6GFErVar
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Changpeng Zhao, diplômé de @mcgillu et actionnaire majoritaire de @binance, doit rester aux É.-U. plutôt que de rentrer aux Émirats arabes unis en attente de représentations sur sentence après avoir plaidé coupable à des accusation de blanchiment d’argent. https://t.co/iSQ8JC9wp1
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Le bras droit de Buffett meurt à 99 ans. https://t.co/efQLaiuKPJ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 29, 2023
Presque 1 G$ de perte. O_O « Au cours du 3e trimestre, @TransMtn (@TransMtnFR) a comptabilisé une perte nette […] de 888,1 M$ sur la valeur comptable totale du goodwill lié à l’acquisition du réseau pipelinier Trans Mountain et du pipeline Puget […] » https://t.co/0FWXG8YQye
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 28, 2023
Série documentaire de @savoir_media sur l’économie et le monde financier, produite avec l’@IQPF : Format économique https://t.co/pP7r90q61x
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 15, 2023
.@Alstom veut se désendetter
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 15, 2023
Des « contrats… plombent le bilan… comme le programme Aventra, 443 trains destinés au Royaume-Uni et hérités du portefeuille de @Bombardier Transport racheté début 2021, et qui a pris un retard considérable. » https://t.co/o70y1k0vp5
Le S&P 500 a pris 6,8 % depuis le 27 octobre; le TSX 4,1 %. O_O https://t.co/oYGv9hQRNz pic.twitter.com/O8xbwtiLQo
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 10, 2023
« La sous-gouverneure principale de la @banqueducanada, Carolyn Rogers, a prévenu jeudi que les taux d’intérêt pourraient ne pas revenir aux bas niveaux auxquels les gens étaient habitués avant la pandémie » https://t.co/XCoN3HFyOc
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 9, 2023
Nos condoléances à la famille et aux proches de M. Bernard Lemaire. Le MÉDAC [@MEDACtionnaires] est actionnaire de @CascadesSD et le demeurera. https://t.co/HJxbYaVPjl https://t.co/pK33lw0FCq
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 9, 2023
Le Fédéral reconnaît l’indépendance des provinces quant au RPC. https://t.co/X65xaFcLbV
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 7, 2023
« L’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) passe inaperçu auprès de nombreux professionnels. Le quart des participants (25 %) affirment ne pas connaître l’@CIRO_OCRI, et 57 % disent en avoir entendu parler vaguement. » https://t.co/UIjP0rbgVk
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 7, 2023
La @banqueducanada « souligne dans son dernier Rapport [sur la] politique monétaire que […] les indicateurs montrent que les tensions financières touchent principalement les ménages qui n’ont pas de prêt hypothécaire » https://t.co/v7QwVWLASc https://t.co/t90nGde0m0
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 2, 2023
« … ça doit être de l’investissement avec des bénéfices pour toutes les parties intéressées [parties prenantes]. » [traduction libre]
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 2, 2023
― Mark Bristow, PDG de Barrick Gold pic.twitter.com/IdPZzd1zw1
Tiff Macklem, gouverneur de la @banqueducanada à la radio de la @CBC, hier matin. [En langue anglaise.] https://t.co/zyUL9LxHRn
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 27, 2023
L’Organisme canadien de réglementation des investissements @CIRO_OCRI publie son Rapport sur la mise en application 2022-2023. https://t.co/5UILmaCpSY https://t.co/Ozlqy9xl4f
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 26, 2023
.@Glencore aurait certainement eu avantage à assumer pleinement sa responsabilité sociale d’entreprise avant d’en arriver là. « Une demande d’action collective [de plusieurs G$] contre la Fonderie Horne […] a été déposée ». https://t.co/CxWNNtOnHT
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 25, 2023
Les ACVM @ACVM_Nouvelles et l’OCRI @CIRO_OCRI sollicitent les commentaires sur les réformes relatives « à la structure du marché » proposées la Securities and Exchange Commission @SECGov aux États-Unis et de leur impact ici. https://t.co/64m0tgwcMH
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 20, 2023
La concentration du capital dans le S&P 500 @SPDJIndices soulève des questions.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 20, 2023
« The "Magnificent Seven" Have Made the S&P 500 More Concentrated Than Ever. Historically, That's Bad News for Stocks. »
— @AMCScam, @MotleyFoolMoney https://t.co/xYVpboOy8y
Les entreprises « qui se dotent de politiques comptent davantage de femmes » que les autres.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 19, 2023
— Louise Champoux-Paillé https://t.co/v3L2l1pgLS
“Le gouvernement a également désigné l’Ombudsman des services bancaires et d’investissement @Ombudsman_OBSI comme seul organisme chargé de gérer les plaintes du secteur bancaire. Ce changement entrera en vigueur le 1er novembre 2024…” Exit l’@adr_chambers https://t.co/wsTOaEx0ht
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 18, 2023
« Les Services de dépôt et de compensation CDS Inc. (CDS) sont une filiale de la Caisse canadienne de dépôt de valeurs limitée, une organisation sans but lucratif propriété du Groupe TMX @TMXGroup. » Depuis le site web de la @banqueducanada : https://t.co/mqC2z8L3Mx
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 10, 2023
« Évidemment, une assemblée virtuelle, ça comporte des avantages indéniables, a reconnu M. [@williegagnon du @MEDACtionnaires]. Mais, il n’y a absolument rien qui peut remplacer une assemblée en personne. » https://t.co/l9u6y9cVnw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 9, 2023
« Questionné par [@williegagnon du @MEDACtionnaires], le fondateur […] de @CoucheTardQc, Alain Bouchard, a reconnu […] qu’il avait ‹ posé des questions là-dessus ›, mais qu’il ‹ n’avait malheureusement pas encore tous les détails devant lui ›. » https://t.co/obggsahSlX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 9, 2023
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) August 22, 2023
Gensler donnait un cours ouvert au MIT à l’automne 2018 sur les « chaînes de blocs et l’argent » (blockchain and money). https://t.co/S4Gw7dAVkz
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) July 31, 2023
« explosé » #horne @Glencore https://t.co/J6Juo2f28d pic.twitter.com/Dk8RRiW42Z
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) July 27, 2023