L’annonce de profits en hausse se poursuit chez les banques.
Profits en hausse pour les banques Nationale, TD et CIBC
7 décembre 2012
D’après La Presse canadienne, Le Devoir
Pour une, la Banque Nationale a dégagé un bénéfice net de 351 millions au quatrième trimestre de 2012, ou à 1,97 $ par action, en hausse de 20 % sur un an. Le bénéfice net de l’ensemble de l’exercice 2012 s’établit à 1,63 milliard. Celui de l’exercice 2011 a été de près de 1,3 milliard; la croissance en un an s’est donc élevée à 26 %. Le président et chef de la direction de la Banque, Louis Vachon, croit que la bonne performance du 4e trimestre et de l’exercice 2012 s’explique en grande partie par la croissance des volumes de prêts aux particuliers, la bonne tenue des activités de négociation des Marchés financiers ainsi que par la contribution des acquisitions du secteur de Gestion du patrimoine.
Après avoir rafraîchi ses succursales au cours des dernières années, la Banque Nationale veut désormais concentrer ses investissements dans la sphère numérique. « Comme d’autres, nous constatons une hausse significative de l’usage des canaux électroniques et nous prévoyons que cela se poursuivra, a souligné Louis Vachon. Le nombre de transactions effectuées en succursales stagne, alors je crois que nous devons rediriger nos ressources là où il y a de la croissance, c’est-à-dire dans l’univers numérique. »
Pour sa part, le Groupe Banque TD a enregistré un bénéfice net de 1,6 milliard au quatrième trimestre, alors qu’il a annoncé la conclusion d’une entente afin d’acquérir la société américaine de gestion de fonds Epoch Holding Corporation en échange d’une somme de 668 millions $ US en espèces. La TD s’attend à ce que la transaction lui permette d’ajouter quelque 24 milliards $ US en actif géré aux 207 milliards $ US actuellement détenus par Gestion de Placements TD. La banque a enregistré un résultat dilué par action de 1,66 $ au cours de la période de trois mois terminée le 31 octobre, par rapport à 1,68 $ un an auparavant, alors que son bénéfice net avait été de 1,59 milliard.
Pour l’exercice, le bénéfice net atteint 6,47 milliards, en hausse de 7 % sur celui de 6,05 milliards de l’exercice précédent.
Enfin, la Banque CIBC a fait état jeudi de profits nets en hausse d’environ 12 %, à 852 millions pour le quatrième trimestre clos le 31 octobre. Un an plus tôt, le bénéfice avait été de 757 millions. Cela correspond à un profit de 2,02 $ par action, comparativement à 1,79 $ l’an dernier. Pour l’ensemble de l’exercice, la Banque CIBC a totalisé un bénéfice net de 3,3 milliards, une amélioration de 400 millions sur un an.
Le secteur des services bancaires de détail et services bancaires aux entreprises a généré la majeure partie du bénéfice de l’exercice, avec une contribution de 2,3 milliards comparativement à 2,2 milliards en 2011. Gerry McCaughey, président et chef de la direction de la Banque CIBC, estime que l’institution a connu une autre année de solide progrès en 2012. À son avis, les résultats témoignent de la performance globale des activités essentielles et de la valeur de la stratégie.
Les actionnaires américains touchent le jackpot
1er décembre 2012
Agence France-Presse (AFP), Le Devoir
Washington — Les entreprises américaines s’empressent de reverser des dividendes spéciaux considérables à leurs actionnaires, pour leur permettre d’échapper à des hausses d’impôts anticipées pour l’année prochaine, dans le cadre de négociations en cours pour réduire les déficits du pays.
Les supermarchés à bas prix Costco ont annoncé mercredi un dividende spécial de sept dollars par action, soit une enveloppe totale de trois milliards. Avant eux, Brown-Forman, le fabricant du whisky Jack Daniel, a promis quatre dollars de bonus par action, les grands magasins Dillard’s, cinq dollars et l’opérateur de casinos Las Vegas Sands, 2,75 dollars.
La date de paiement tombe à chaque fois avant le 31 décembre. D’autres groupes, comme le numéro un mondial de la distribution Wal-Mart, ont pour leur part avancé le paiement de leur dividende trimestriel de janvier à décembre.
L’opérateur de téléphonie mobile Verizon Wireless compte aussi reverser à ses deux actionnaires, Verizon et Vodafone, leurs 8,5 milliards de dollars de dividendes avant le 31 décembre. Pour l’exercice 2011, ils ne les avaient touchés qu’en janvier.
Le cabinet de conseil Markit dit s’attendre à plus de 120 dividendes spéciaux ce trimestre, contre 31 en moyenne d’ordinaire. Mais il souligne que ce type d’inflation n’est pas inédit : les versements aux actionnaires avaient déjà bondi en décembre 2010, à cause de craintes d’une augmentation des taxes au début de l’année suivante. Elle n’avait finalement pas eu lieu. Cette fois encore, les entreprises anticipent un durcissement début 2013 de la taxation des dividendes et revenus du capital.
Les États-Unis, obligés de réduire leurs déficits, sont sous la menace d’une entrée en vigueur le 2 janvier d’importantes hausses d’impôts automatiques, qui toucheraient tous les ménages même modestes.
Démocrates et républicains tentent toutefois de trouver un compromis plus équilibré pour réduire les déficits.
Et la taxe sur les dividendes, qui avait été réduite en 2003 à 15 % contre un taux maximal jusque là de 39,6 %, est devenue le symbole d’un système fiscal accusé de favoriser les mieux nantis.
Durant la campagne présidentielle, Barack Obama avait attaqué son opposant multimillionnaire Mitt Romney sur le fait qu’il ne payait qu’un taux minimal d’impôts, car beaucoup de ses revenus étaient des dividendes.
Profit royal : 7,5 milliards
La Banque Royale réalise un bénéfice record en 2012
30 novembre 2012
Gérard Bérubé, Le Devoir
La Banque Royale a lancé la saison des résultats financiers des banques avec l’inscription d’un bénéfice record pour l’exercice 2012. De 7,5 milliards! La plus importante banque au Canada selon l’actif demeure portée par ses activités commerciales de base auprès des particuliers et des entreprises.
Le chiffre frappe l’imaginaire. La Banque Royale a comptabilisé un bénéfice net de 7,54 milliards au cours de son exercice financier clos le 31 octobre 2012, en hausse de 1,1 milliard ou de 17 % par rapport à celui de 6,44 milliards inscrit en 2011. Par action, il s’est établi à 4,98 $ contre 4,25 $ un an plus tôt. Le rendement sur fonds propres est passé dans l’intervalle de 18,7 % à 19,3 %. Le dividende trimestriel se situe désormais à 60 ¢ l’action, contre 57 ¢ au troisième trimestre. Pour l’année, il se chiffre à 2,28 $ l’action, en hausse de 10 % sur celui de 2,08 $ versé au cours de l’exercice 2011.
Le président et chef de la direction de RBC, Gordon M. Nixon, a relié cette performance historique au bénéfice record dégagé dans les segments Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, Marchés des capitaux et Assurances. Pour ces trois secteurs, le bénéfice net a atteint 4,09 milliards, 1,58 milliard et 714 millions, en hausse de 11 %, de 22 % et de 19 % respectivement.
Dans son principal segment, celui des Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, la Banque Royale fait mention d’une solide croissance des volumes de toutes les activités, de marges stables et d’un levier d’exploitation positif. L’institution a tout de même accru la dotation à la provision pour pertes sur créances, qui se situait au 31 octobre dernier à 1,3 milliard, contre 1,13 milliard un an plus tôt. Malgré un refroidissement du marché immobilier et l’endettement élevé des ménages canadiens, l’accroissement de cette provision s’applique essentiellement à ses portefeuilles de prêts de gros et à ses portefeuilles dans les Antilles, a-t-elle indiqué. Au quatrième trimestre cette dotation se chiffrait à 362 millions comparativement à 276 millions au trimestre correspondant de 2011.
Ce trimestre s’est terminé avec un bénéfice net de 1,9 milliard, ou de 1,25 $ l’action, en hausse de 22 % sur celui de 1,6 milliard, ou de 1,02 $ par action, du quatrième trimestre de 2011. Ces résultats se sont traduits par un rendement sur fonds propres de 18,7 % et de 17,1 % respectivement.
Gordon Nixon a vanté la qualité des portefeuilles de la banque et la force de l’institution à générer de la croissance organique malgré des vents contraires. Coiffant un actif de 825 milliards, elle estime pouvoir afficher une croissance supérieure de 25 % à celle du marché. Une progression plus modérée des prêts à la consommation sera compensée par une tendance demeurant haussière dans le segment Entreprises, là où les marges sont plus élevées. Quant au vent contraire, la Royale évoque la crise de la dette souveraine en Europe et des tiraillements politiques autour du plafond de la dette aux États-Unis, qui font craindre une impasse budgétaire, tout en se disant prête à absorber une possible hausse des taux d’intérêt ou du taux de chômage.
Vers une bénéfique montée en puissance des femmes
2012-12-04
Olivier Schmouker, Les Affaires
L’avenir semble sourire aux femmes…
D’ici cinq ans, le revenu des femmes à l’échelle mondiale passera de 13 mille milliards à 18 mille milliards de dollars américains. Cette augmentation de 5 mille milliards représentera près de deux fois la croissance du produit intérieur brut (PIB) prévue de la Chine et l’Inde combinées. Du coup, les femmes peuvent d’ores et déjà être considérées comme « le plus grand marché émergent du monde », à l’image de ce qu’indique une étude d’Ernst & Young intitulée High achievers : Recognizing the power of women to spur business and economic growth.
Bureau montréalais Korn/Ferry
La chasseuse de têtes qui veut faire éclater le « plafond de verre »
3 décembre 2012
Claude Turcotte, Le Devoir
Selon Brigitte Simard, associée directrice du bureau montréalais de Korn/Ferry et chasseuse de têtes, il est impératif que les femmes réseautent différemment si elles veulent atteindre les plus hauts sommets dans les conseils d’administration.
Brigitte Simard, associée directrice du bureau montréalais de Korn/Ferry et chasseuse de têtes, annoncera bientôt un plan d’attaque pour faire éclater « ce fameux plafond de verre » qui empêche des femmes compétentes d’accéder à des conseils d’administration au sein de grandes entreprises. Un programme de mentorat pour le marché canadien, baptisé Women on Board ou Femmes au conseil, est en phase de rodage depuis un an. Le programme a d’ailleurs déjà fait l’objet de lancements officiels à Toronto, à Calgary et à Vancouver. Ce sera le tour de Montréal le 23 janvier prochain.
Cette offensive, précise Mme Simard, doit être perçue comme « un geste économique », ce qui n’en diminue pas pour autant la portée féministe éminemment concrète. « Le contexte change depuis 15 ans. On voit arriver des cohortes de femmes qui ont de l’expérience dans des postes de responsabilité et qui sont en mesure de faire partie de conseils d’administration », souligne-t-elle. Une telle initiative aurait sans doute été impensable, il y a un quart de siècle dans un univers d’affaires complètement dominé par des hommes. Encore maintenant, l’entrée des femmes dans les conseils d’administration ne va pas de soi, sans toutefois que ce soit toujours à cause de réticentes masculines.
Selon elle, il y a aussi le fait que les femmes ont une façon différente de voir leur vie professionnelle : « La nature des femmes est surtout d’accomplir la tâche, avant de regarder autre chose. Je le vois en recrutement. Très souvent quand on sollicite des gens, les femmes nous disent qu’elles ne sont pas prêtes pour un rôle de présidente ou de première vice-présidente. Elles disent qu’elles ont encore des choses à accomplir dans leur poste actuel. On n’entend jamais un tel discours de la part d’un homme. »
Mme Simard n’interprète pas cela comme un manque d’ambition de la part des femmes et ne prétend pas non plus que le modèle masculin soit supérieur à celui des femmes. Elle affirme cependant que « si l’on veut percer ce fameux plafond de verre qui empêche les femmes d’atteindre les plus hauts sommets dans les conseils d’administration, il faut que les femmes réseautent différemment. D’abord, elles doivent se dire qu’après avoir accompli 80 % de leur tâche dans un poste elles pourraient laisser la place à la relève et passer à une autre étape, comme le font les hommes, qui sont toujours en train de regarder d’autres opportunités. Les femmes se disent qu’elles seront prêtes dans trois ou quatre ans. Moi, je leur dis : ‹ vous êtes prêtes maintenant, dans quatre ans le train sera passé. › »
Cette différence de comportement face aux promotions, explique la chasseuse de têtes, découle du fait que, depuis toujours, les hommes ont pratiqué naturellement le réseautage, notamment dans les sports d’équipe depuis leur jeunesse. Maintenant, il a plus de femmes qui réseautent dans les sports d’équipe et qui ont des formations universitaires en droit, en médecine et en affaires, alors que, dans le passé, un grand nombre de filles devenaient infirmières ou secrétaires.
Demande croissante pour les administratrices
Depuis une ou deux décennies, plusieurs femmes ont acquis de l’expérience dans des postes de gestionnaires. Le temps est venu pour elles d’aller plus haut.
Par ailleurs, les entreprises manifestent un intérêt grandissant pour la présence de femmes au sein de leurs conseils d’administration. Le feraient-elles pour des raisons d’image et de marketing? « Non, répond Mme Simard, les compagnies reconnaissent de plus en plus l’importance de la diversité au sein du conseil d’administration, pas seulement sur le plan hommes-femmes, mais aussi pour d’autres expertises, par exemple celle du développement international et de la connaissance des marchés mondiaux. La diversité amène un éclairage différent et fait évoluer la compagnie plus rapidement. On est mieux outillé quand on a un conseil d’administration diversifié. La demande de la clientèle est là. »
Y a-t-il un objectif d’atteindre la parité entre hommes et femmes? « Les clients veulent recruter les meilleurs administrateurs. On demande rarement un quota. Quand on est nommé à un conseil d’administration, on y demeure pour une période de 10 à 15 ans, ce qui permet d’ajouter de la valeur, parce que ça prend du temps pour bien comprendre la compagnie. Les déplacements sont moins rapides dans les postes de grandes entreprises », mentionne Mme Simard. Celle-ci considère son rôle de chasseuse de têtes comme étant très important dans la vie des individus, des entreprises et même de la société : « Nous, on change la vie des gens, de l’économie et du tissu social. La personne qu’on recrute comme président va changer la dynamique de la compagnie, la vie des employés et sa propre vie ainsi que celle de sa famille. Il y a une grande responsabilité dans ce métier qu’on prend très au sérieux. » Au demeurant, « si le recrutement d’un candidat devait conduire à un échec et à une démission six mois plus tard, imaginez l’impact que cela pourrait avoir du point de vue financier et sur la réputation », mentionne-t-elle.
Les clients de Korn/Ferry en général et du bureau de Montréal en particulier sont de grandes entreprises, voire même de très grandes, mais il y a aussi des PME dont le chiffre d’affaires dépasse 150 millions. Un exemple de mandat très actuel noté récemment par les médias est celui de trouver un remplaçant à Robert Dutton, qui a annoncé son départ comme président de Rona. Le bureau de Montréal peut recruter en moyenne une quarantaine d’administrateurs par année. Un effort particulier est désormais fait pour le recrutement d’administratrices. Le programme de mentorat qui sera bientôt annoncé aura un bassin d’une vingtaine de mentors masculins et féminins qui seront jumelés avec des candidates potentielles. Parmi les mentors féminins, il y aura notamment Guylaine Saucier, qui a l’expérience d’avoir dirigé des entreprises et fait partie de plusieurs conseils d’administration.
Mme Simard n’a quand même pas attendu ce programme pour recruter des femmes. Elle est particulièrement fière d’avoir pu convaincre Isabelle Hudon de quitter une belle carrière à la Chambre de commerce de Montréal pour relever un défi non moins risqué à la Financière Sun Life. Il y a eu aussi l’ex-ministre Monique Jérôme-Forget qui, depuis un an, est collaboratrice à temps partiel. Avant d’accepter ce rôle, celle-ci avait d’ailleurs commencé la rédaction de son livre Les Femmes au secours de l’économie, qui est aussi une dénonciation du plafond de verre. Son arrivée chez Korn/Ferry n’a cependant rien à voir avec le programme de mentorat féminin de cette grande société qui est inscrite à la Bourse de New York et qui a déclaré des revenus près de 800 millions dans son plus récent exercice financier. Korn/Ferry International, dont le siège social est situé à Los Angeles, a une fois et demie la taille de son plus proche concurrent dans le monde du recrutement de personnel. Fondée il y a 42 ans, cette société a 3600 employés et 80 bureaux dans 40 pays.
Mme Simard, qui occupe sa fonction actuelle depuis 18 mois, souligne qu’elle ne prend jamais une décision seule et qu’elle s’entoure de la meilleure équipe de collègues d’ici (15 à Montréal) ou d’ailleurs, selon les situations, pour déceler le meilleur candidat possible, et même à l’échelle planétaire dans certains cas. Selon elle, la qualité première d’une chasseuse de têtes est de toujours demeurer à l’arrière-plan, tout en étant très curieuse.
Elle a comme bagage une formation en psychologie de l’Université McGill. Elle a travaillé ensuite chez Bell Canada pendant dix ans, puis est passée chez IBM pour le service-conseil. Et enfin, pour satisfaire « le goût de faire autre chose », elle a répondu à l’appel d’un ami chasseur de têtes qui trouvait qu’elle avait la tête de l’emploi.
Les Québécois s’y connaissent peu en finances personnelles
9 novembre 2012
Stéphanie Grammond, La Presse
Montréal — Les Québécois sont moins calés en finances personnelles que leurs voisins des autres provinces. La majorité des Québécois avouent ne pas connaître plusieurs notions de base en finances, selon un sondage Pollara publié aujourd’hui (vendredi) par la Banque de Montréal.
La plupart des Québécois savent de quoi l’on parle quand il est question de régime enregistré d’épargne-retraite (74 %). Mais ils sont beaucoup moins nombreux à s’y retrouver lorsqu’il est question d’intérêts composés (46 %) ou de fonds d’investissement (43 %). Pourtant, plus de 70 % des Ontariens maîtrisent ces deux concepts.
« Historiquement, les Québécois avaient une aversion pour l’économie. C’est peut-être ce qui explique cette carence-là », avance Jacques Ménard, président de BMO Groupe financier au Québec et vice-président du Groupe de travail sur la littératie financière mis sur pied par Ottawa.
Le sondage révèle un écart de connaissances considérable entre les Québécois et les Ontariens et les habitants des provinces de l’Ouest (voir tableau) quant aux connaissances sur l’amortissement, la pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV), le fonds enregistré de revenu de retraite (FERR), le régime enregistré d’épargne-études (REEE)…
Par contre, l’ensemble des Canadiens est peu informé sur certains sujets plus pointus. Par exemple, à peine le quart des Canadiens sont au courant des fonds négociés en Bourse (FNB), une option d’investissement à frais modiques, ou encore du régime enregistré d’épargne invalidité (REEI), un programme qui permet de recevoir de généreuses subventions gouvernementales.
Confiance excessive
Le sondage démontre aussi que les Canadiens souffrent de confiance excessive. Plus de quatre personnes sur cinq s’accordent la note de passage en matière de littératie financière. Pourtant, moins de la moitié (45 %) sont capables de répondre correctement à trois questions financières de base.
Par exemple, le tiers de ceux qui disent connaître les intérêts composés n’ont pas su répondre correctement à une question à choix multiples mettant leurs connaissances en pratique.
Et parmi les gens qui s’accordent la note « A » en littératie financière, près du quart ne savent pas qu’il faut payer de l’impôt quand on retire de l’argent de son REER ou qu’on peut rembourser son hypothèque plus vite en payant chaque semaine, plutôt que chaque mois.
Vivement un cours!
Beaucoup de Canadiens aimeraient parfaire leurs connaissances financières. C’est encore plus vrai pour les jeunes de moins de 30 ans qui ont les connaissances les plus déficientes en finances personnelles. Neuf jeunes sur dix pensent qu’un cours d’initiation aux finances personnelles les aiderait.
Au Québec, le cours d’économie en 5e secondaire a été éliminé en 2009. Mais dans son dernier budget, Québec a pris des mesures pour mettre au point un nouveau cursus scolaire en finance et en économie, avec un budget de 900 000 $ assumé à parts égales entre le privé et le public.
« L’objectif est de permettre aux jeunes de mieux comprendre le monde économique, de savoir pourquoi ce qui se passe en Grèce a un impact chez nous », dit M. Ménard.
Le projet pilote est mené par le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (Cirano), en collaboration avec le ministère de l’Éducation, l’Autorité des marchés financiers (AMF) et Finance Montréal.
« On va non seulement toucher des sujets qui intéressent les jeunes, mais on va le faire avec une approche expérimentale, où le jeu et la simulation sont mis de l’avant avec des outils web très stimulants », expose Camille Beaudoin, directeur de l’éducation financière à l’AMF.
Le projet-pilote devrait être implanté dans quelques écoles en septembre 2013.
Les Québécois connaissent moins les grands concepts de finances personnelles que leurs voisins ontariens
[Québec/Ontario]
Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) : 74 % 86 %
Compte d’épargne libre d’impôt (CELI) : 61 %/79 %
Certificat de placement garanti (CPG) : 56 %/70 %
Intérêt composé : 46 %/71 %
Fonds d’investissement : 43 %/70 %
Régime enregistré d’épargne-études (REEE) : 47 %/61 %
Sécurité de la vieillesse (SV) : 46 %/61 %
Amortissement : 39 %/62 %
Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) : 42 %/61 %
Régime de réinvestissement des dividendes (RRD) : 22 %/31 %
Fonds négociable en Bourse (FNB) : 22 %/30 %
Régime enregistré d’épargne invalidité (REEI) : 23 %/26 %
Source : Sondage Pollara réalisé auprès de 1000 Canadiens entre le 25 et le 29 octobre 2012 pour le compte de la Banque de Montréal. Pour un échantillon de cette taille, la marge d’erreur est de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20, mais elle atteint 6,9 points pour les résultats régionaux.
L’Office d’investissement du régime de pension du Canada (OIRPC) @cppinvestments abandonne son objectif d’atteinte de la carboneutralité en 2050 (net zero), après seulement 3 ans, en l’annonçant dans la section FAQ de son site web. https://t.co/lxMT6ssnF1 https://t.co/1B2LZyT93y pic.twitter.com/ctU3MAF2rW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 30, 2025
Des investisseurs institutionnels d’importance (950 milliard$ sous gestion) demandent que Musk travaille 40 h/sem. pour Tesla. Ils détiennent 0,25 % des actions de Tesla. https://t.co/ag87Tgkp7I
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
BlackRock parie sur l’intérêt des investisseurs pour le secteur de la défense (en Europe…) en constituant un FNB indiciel. https://t.co/QNey6GoRs2
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« retirer des sommes de ses comptes de courtage imposables vers des [CELI] en générant ainsi artificiellement des pertes dans les premiers et des gains dans les seconds » — @lautorite https://t.co/gpPQdhi39s
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« Le remplacement de Bruce Guerriero et de Daniel Rabinowicz est réclamé […] La suppression de la structure à deux catégories d’actions est aussi revendiquée » https://t.co/2C4FI4U2RX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025
Le nombre de propositions d’actionnaire concernant la gouvernance a diminué moins vite que les propositions d’actionnaire sur l’environnement, de 2018 à 2025, aux É.-U.-d’A., selon ISS. Dans l’ensemble, c’est un creux sur 8 ans. https://t.co/dAucnupAPw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025