État

  • 🦠 Richesse et aide publique

    Privilèges un jour, privilèges toujours?

    25 mars 2020

    Dominique Lemoine

    Des hauts dirigeants qui égouttent la richesse en temps normal demandent la plus grosse part de l’aide publique en temps de crise.

  • Faits saillants du budget du Québec 2019

    Prises de participations et protection de sièges sociaux

    27 mars 2019
    Dominique Lemoine

    Dans le cadre du budget 2019-2020 du gouvernement du Québec, la capacité financière d’intervention mise à la disposition de la société d’État Investissement Québec passe de quatre à cinq milliards de dollars.

    Le cabinet du ministre des Finances affirmait la semaine dernière, au moment du dévoilement du budget, que le rôle d’Investissement Québec sera révisé, et que les détails de cette révision seront rendus publics dans les prochains mois.

  • Commission parlementaire sur la vente de Rona

    Du particulier au général : de la vente de Rona au rôle de l’État

    Montréal, le 24 août 2016 — Les trois partis d’opposition présents à l’Assembée nationale du Québec exigent une commission parlementaire sur le rôle qui a été joué ou qui na pas été joué par l’État dans la vente de Rona à des intérêts des États-Unis.

  • Actions de Bombardier à deux vitesses

    Un prix pour le privé et un autre pour l’État

    2 novembre 2015
    Dominique Lemoine

    Bien qu’elle n’inclut pas d’actions de Bombardier, l’entente entre Bombardier et le gouvernement du Québec prévoirait que Québec reçoive 200 millions de bons de souscription d’actions qui lui permettraient d’acheter, s’il le voulait, des actions de catégorie B de Bombardier à 2,21 dollars par action.

  • Stiglitz et Varoufakis sur la dette publique

    Le discours sur la dette viserait la fin de l’intervention de l’État

    2 septembre 2015
    Dominique Lemoine

    La droite européenne alimenterait une hystérie autour de la dette publique pour imposer à court terme l’austérité et détruire à moyen terme ce qu’elle appelle l’État-providence.

  • L’État, actionnaire

    Parizeau pourfend le Plan Nord

    L’ancien premier ministre du Québec Jacques Parizeau a reçu Le Devoir chez lui pour livrer ses premiers commentaires publics sur le Plan Nord.<br />
    Photo : Jacques Nadeau —Le Devoir L’ancien premier ministre du Québec Jacques Parizeau a reçu Le Devoir chez lui pour livrer ses premiers commentaires publics sur le Plan Nord.


    Alexandre Shields, Le Devoir

    Le Plan Nord du gouvernement Charest ouvre toute grande la porte aux entreprises minières qui veulent réclamer une contribution financière substantielle de la part de l’État québécois pour faciliter le développement de projets d’exploitation privés. Une situation que déplore Jacques Parizeau, qui propose plutôt d’assujettir toute aide publique à un mécanisme de réciprocité qui obligerait les entreprises à céder à Québec une participation équivalente de leur actionnariat.

    « Le Plan Nord offre toutes sortes de choses, explique l’ancien premier ministre, en entrevue au Devoir. D’abord, ce ne sont pas les compagnies qui vont se payer leur approvisionnement en électricité, ce sera Hydro-Québec. Il y a aussi des projets de ports en eaux profondes. Sans oublier la route de 250 kilomètres pour rejoindre le projet de mine de diamants de Stornoway Diamond Corporation, au coût de 330 millions de dollars. Québec paiera 288 millions de la facture. Pourquoi on construit cette route? Le gouvernement s’est dit qu’il y aurait peut-être d’autres projets miniers dans le secteur. Je ne vous dirai pas que ça fait “bar ouvert”, mais les compagnies qui ont des projets dans le Nord ont compris immédiatement ce qu’elles pouvaient en tirer. Le Plan Nord laisse plusieurs portes ouvertes. »

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