AbitibiBowater et la transparence
9 juin 2011
Michel Van de Walle, Rue Frontenac
Il est exceptionnel, pour ne pas dire rarissime, qu’une entreprise décide d’exclure les médias de son assemblée d’actionnaires. En fait, en 25 ans de couverture des affaires et de l’économie, je ne me rappelle pas d’un seul cas au Québec. Mais ma mémoire peut faire défaut.
La papetière AbitibiBowater vient de le faire ce jeudi, prétextant qu’il s’agit d’une « réunion privée ». En fouillant un peu dans la loi sur les valeurs mobilières et celles sur les compagnies, on ne repère aucune disposition obligeant la direction d’une compagnie de donner accès aux médias lors de son assemblée. Selon le porte-parole de l’Autorité des marchés financiers, Sylvain Théberge, c’est la prérogative du président d’admettre qui il veut à cette occasion. En fait, les seuls qui auraient le droit, ce sont bien sûr les actionnaires, les administrateurs et les vérificateurs.
Les entreprises donnent toujours accès aux médias à leurs assemblées. Elles y voient généralement leur intérêt immédiat : c’est de la publicité gratuite.
Il est fréquemment arrivé que l’on savait à l’avance qu’une assemblée d’actionnaires allait être houleuse. Des actionnaires peuvent être mécontents des résultats financiers, en désaccord avec des décisions de la direction ou encore, un groupe militant pour une cause quelconque peut avoir décidé d’intervenir. Et il y a les organismes de défense des droits des actionnaires, comme le MÉDAC ici, qui présentent régulièrement des propositions qui ne plaisent pas à la direction et alimentent des débats parfois costauds. Cultiver le secret
On a souvent assisté à des assemblées mouvementées de banques au cours desquelles on décriait par exemple la rémunération astronomique des patrons. Ou de certaines compagnies qui, faisant affaire dans des pays où le respect des droits démocratiques est le dernier des soucis, devaient affronter des reproches. Bombardier, notamment, a dû se défendre à plusieurs reprises d’avoir accepté un contrat du gouvernement chinois pour une liaison ferroviaire au Tibet, ce qui avait provoqué de vigoureuses discussions lors d’assemblées annuelles.
Mais2011-06-09, n’a-t-on empêché les journalistes d’assister à des assemblées, avec ou sans affrontements. Car, en matière de relations publiques et d’image de marque, tout le monde convient que la transparence est la meilleure attitude à adopter.
La décision d’AbitibiBowater va totalement à l’encontre des pratiques usuelles. En empêchant les journalistes d’assister à l’assemblée, elle donne l’impression de vouloir cultiver le secret.
C’est d’autant mal venu de sa part que cette entreprise, aussi privée soit-elle, a largement obtenu de la part de l’État un soutien financier et légal. Encore cette semaine, l’Assemblée nationale du Québec a adopté un projet de loi permettant à l’entreprise d’étaler sur 15 ans, plutôt que cinq, le remboursement du déficit de sa caisse de retraite. La compagnie a obtenu cette dérogation parce qu’elle était sur le point de faire faillite et qu’il fallait alléger ce fardeau financier. Cet accommodement a d’ailleurs provoqué des remous, notamment chez les retraités et au Parti québécois qui reprochaient à la direction d’empocher des bonis de 6 M $ et des options sur actions de 200 M $ alors que la caisse de retraite affiche un déficit de 1,3 G $.
De plus, pour la sauver de la faillite, le gouvernement du Québec a consenti à l’entreprise une garantie de prêt de 100 M $ US il y a 2 ans. Difficile d’être plus d’intérêt public que cela. Obligation morale
AbitibiBowater n’a pas que des actionnaires. Elle a aussi encore des milliers d’employés et des usines un peu partout, notamment au Québec. Ses activités ont une incidence substantielle dans plusieurs régions. Cette société a un nombre important de fournisseurs et de clients qui ne sont pas nécessairement des actionnaires et qui peuvent légitimement être intéressés par ce qui se passe chez elle.
On pourrait allonger la liste des motifs qui justifient que la direction d’AbitibiBowater donne accès aux médias à ses assemblées d’actionnaires. Ce n’est peut-être pas une obligation juridique (ça devrait l’être, soit dit en passant), mais c’est certainement une obligation morale. Surtout quand on a eu l’aide de tous les contribuables pour se sortir du trou.
Cette décision de la direction d’AbitbiBowater survient de plus au moment où l’on exige des entreprises qu’elles adoptent les meilleures pratiques en matière de bonne gouvernance. L’époque est à la transparence, pas au secret.
AbitibiBowater n’a manifestement pas compris cela.
AbitibiBowater a-t-elle quelque chose à cacher?
9 juin 2011
Carl Renaud, Argent
Les médias n’étaient pas les bienvenus à l’assemblée annuelle des actionnaires de la papetière AbitibiBowater (ABH), jeudi à Montréal. La société canado-américaine a refusé que les membres de la presse assistent à la rencontre.
Le porte-parole d’AbitibiBowater a indiqué à Argent que l’entreprise n’est pas la première à agir de la sorte même si les sociétés publiques accueillent normalement les médias lors de leur assemblée des actionnaires.
« Nous avons fait nos vérifications et il ne s’agit pas d’un précédent. Sur le plan légal, notre assemblée annuelle est une rencontre privée avec les actionnaires. Les participants doivent être actionnaires pour assister à l’assemblée », a expliqué Pierre Choquette, d’AbitibiBowater.
L’attitude d’AbitibiBowater a surpris le président du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), Claude Béland. L’ancien grand patron de Desjardins ne se souvient pas qu’une société publique du Québec ait déjà posé un geste semblable.
« La transparence est l’un des principes les plus importants en matière de saine gouvernance. C’est la première fois que j’entends une histoire comme ça. AbitibiBowater (maintenant une compagnie américaine) doit se plier aux règles du Québec », a exprimé Claude Béland, soulignant que les médias ne peuvent pas s’appuyer uniquement sur les communiqués de presse des entreprises.
Vérification faite. Ce genre de manœuvres survient occasionnellement aux États-Unis même si les membres de la presse sont presque toujours admis lors des assemblées annuelles d’actionnaires.
Au cours des dernières années, le détaillant Target et le moteur de recherche Yahoo ont refusé que les journalistes assistent à leur assemblée annuelle ou qu’ils puissent questionner les membres de leur direction. Ces événements sont survenus en 2006 et 2001.
La direction d’AbitibiBowater se défend de vouloir cacher de l’information aux médias en les éloignant de son assemblée annuelle.
« Aujourd’hui, il n’y a pas d’activité de prévue avec les médias. Ça ne veut pas dire qu’on renonce à parler aux membres de la presse. Nous l’avons fait il y a environ un mois et nous organiserons d’autres activités médiatiques dans le futur pour continuer à vous informer », a affirmé Pierre Choquette, porte-parole de l’entreprise
L’Autorité des Marchés financiers (AMF) s’est portée à la défense de la papetière. AbitibiBowater n’a enfreint aucune règle, en éloignant les médias, selon Sylvain Théberge, porte-parole de l’AMF
« Théoriquement, seuls les actionnaires et les vérificateurs peuvent assister à l’assemblée des actionnaires. C’est une question qui relève du président de l’assemblée », a précisé Sylvain Théberge.
Un avenir incertain
AbitibiBowater a complété sa restructuration financière en décembre 2010. La compagnie a enregistré une perte d’exploitation de 152 M $ l’an dernier alors que ses revenus ont atteint 4,75 G $.
Malgré ces résultats, l’ancien PDG de la papetière, David J. Paterson, a plus que doublé sa rémunération au cours de l’exercice 2010, à 2,38 M $.
L’avenir demeure incertain même si la société a déclaré des profits de 30 M $ au premier trimestre 2011.
« Les conditions de marché demeurent extrêmement difficiles. La demande de papier continue à chuter en Amérique du Nord malgré des ouvertures à l’étranger, au Brésil, en Asie et en Inde. On attend également la reprise des mises en chantier aux États-Unis pour accroître nos ventes de bois », a expliqué Pierre Choquette.
Pendant sa restructuration AbitibiBowater a fermé plusieurs usines et aboli 4000 emplois, principalement au Québec. La dette de la compagnie a été réduite de 88 %, passant de 6,8 G $ à 850 M $.
L’Assemblée nationale a d’ailleurs approuvé, mercredi, un projet de loi permettant à AbitibiBowater de prolonger de cinq à 15 ans le délai de renflouement de la caisse de retraite déficitaire de ses employés.
Les propositions d’actionnaires du MÉDAC
Plus transformatrices qu’on ne le croit
Montréal, le 6 juin 2011 — Avec l’assemblée annuelle de Bombardier, le MÉDAC complète sa quinzième année de dépôt de propositions d’actionnaires. Au cours de cette période, plus d’une soixantaine de propositions auront été déposées auprès d’une dizaine de grandes institutions québécoises et canadiennes qui ont conduit à de meilleures pratiques en matière de gouvernance.
Cette année, cinq propositions ont été mises de l’avant :
Six réalisations sont reliées aux actions du MÉDAC au cours de la dernière année :
La défense des intérêts des petits actionnaires est un travail de fond qui requiert, comme le mentionne Louise Champoux-Paillé, administratrice et responsable du dossier, un dialogue soutenu avec les entreprises et une mobilisation forte de tous les actionnaires.
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Source : 514-286-1155
L’AMF torpille le MÉDAC
30 mai 2011
Michel Girard, La Presse
(Montréal) Cela fait une quinzaine d’années que le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) défend farouchement les intérêts des petits investisseurs. S’il y a un organisme qui joue un rôle majeur dans l’éducation des investisseurs et la promotion d’une saine gouvernance au sein des entreprises, c’est bien le MÉDAC.
Malgré ses faibles moyens financiers, le MÉDAC a mené des luttes de Titan contre l’exploitation des épargnants dans le monde de la finance. Que les bonzes des entreprises inscrites en Bourse voient d’un mauvais oeil le travail du MÉDAC, cela est de bonne guerre. Mais que l’Autorité des marchés financiers (AMF) décide de couper dramatiquement les vivres au MEDAC, là, c’est de très mauvais augure pour la protection des petits investisseurs.
Éduquer les Québécois en finances prendra une génération
18 mai 2011
Michel Munger, Argent
Les Québécois demeurent ignorants en matière de finances et leur éducation prendra une génération. C’est le message du nouveau patron de l’Autorité des marchés financiers (AMF), Mario Albert. Mario Albert
Le haut dirigeant a fait, mercredi, sa première sortie publique depuis qu’il a pris le relais de Jean St-Gelais à titre de PDG de l’organisme de réglementation.
Devant le Cercle de la finance internationale de Montréal, Mario Albert citait les données d’un récent sondage SOM. L’enquête indique que 80 % des Québécois ne détectent pas les risques lorsqu’ils font un placement. De plus, un rendement de 2 % par mois leur semble réaliste, même si cela signifie des gains 24 % sur un an.
« Nous ne pouvons pas changer le comportement et la connaissance d’une population en un an ou deux, estime M. Albert. Il faut penser à une génération complète. L’erreur à ne pas faire est de baisser les bras. Retroussons nos manches, année après année, pour lancer des initiatives d’éducation à grande échelle. Nous l’avons fait [en diffusant du contenu] dans les journaux Gesca et à la chaîne Argent. À long terme, nous obtiendrons des résultats. »
S’il veut mettre l’accent sur l’éducation financière, M. Albert défend la décision de l’Autorité d’amputer de 100 000 $ le financement du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC).
« Le Fonds d’éducation pour la saine gouvernance a un comité qui passe les projets en revue, réagit-il. La décision de ne pas reconduire le financement du MÉDAC a été prise par ce comité. Le MÉDAC avait déjà été informé des réticences du comité de sélection sur son projet. S’il peut le modifier, il nous fera plaisir de l’examiner de nouveau. »
Par ailleurs, Mario Albert a joué de prudence en commentant la situation du Groupe TMX. Il a refusé de dire s’il privilégiait l’offre de la Bourse de Londres ou celle de Maple. De plus, il est resté sur ses gardes sur son droit de veto, qui sert à protéger les produits dérivés de la Bourse de Montréal.
« Nous aurons un mot à dire une fois que les actionnaires de TMX détermineront quelle proposition ils souhaitent accepter, indique le PDG. Nous n’avons pas à nous prononcer entre l’offre de Londres et celle des banques canadiennes. »
Mario Albert refuse aussi de se jeter à l’eau sur une éventuelle réforme du Fonds d’indemnisation des services financiers. Ce fonds n’avait pu couvrir les victimes du scandale Norbourg. Un groupe de travail a déjà proposé de mettre sur pied une assurance payée par tous les investisseurs.
« Je ne dis ni oui ni non à cette idée, répond-il. Nous tiendrons des consultations et examinerons les différentes options proposées. Il est prématuré de tirer des conclusions sur une formule. »
Des salaires trop bas?
Celui qui s’est joint à l’AMF en 2007 avoue qu’il a des trous à combler au sein de l’organisme. L’équipe juridique doit embaucher une dizaine de personnes afin mener tous ses dossiers d’enquête en cours.
De plus, l’AMF aimerait mettre la main sur des spécialistes des dérivés, ainsi que des actuaires. Toutefois, la tâche s’avère ardue.
« Les salaires payés dans l’industrie sont très élevés, explique M. Albert. Il est difficile d’être concurrentiel car le salaire maximal chez nous est d’environ 120 000 $. Mais il y a d’autres choses que nous pouvons faire, comme recruter des actuaires dès leur première année de travail. »
L’ombre inquiétante d’un totalitarisme rampant
18 mai 2011 — Lettres, Le Devoir
Bertrand Malsch, professeur aux Hautes Études commerciales (HEC)
La décision récente de l’Autorité des marchés financiers (AMF) d’exclure le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) de la liste des organismes qu’elle subventionne est condamnable et en dit long sur l’état dégradé de la démocratie « actionnariale » au Québec.
Avec la force et l’autorité d’une âme trempée dans les turbulences du siècle dernier, Hannah Arendt a montré que les mouvements totalitaires équivalaient bien souvent à des « organisations massives d’individus atomisés et isolés ». Aux yeux de la philosophe allemande, éclairés par son expérience tragique du totalitarisme nazi, la vitalité d’un environnement démocratique ne peut se nourrir d’une simple collection d’individus votant dans l’anonymat fragmenté de leurs opinions privées, mais nécessite la constitution de corps sociaux solides et organisés capables de servir de points de résistance et de coalition à de simples citoyens engagés collectivement dans l’espace public.
Par rapport à la sphère économique, tout ce qui contribue à isoler les individus face à la puissance et à la complexité des marchés financiers fait donc planer l’ombre inquiétante d’un totalitarisme rampant. Inversement, toutes les initiatives permettant d’organiser l’action directe et le regroupement de petits actionnaires sont autant de garanties d’une démocratie actionnariale authentique.
Sur la scène provinciale, le MÉDAC est de loin le mouvement de défense du petit actionnariat le plus structuré. Au cours des dernières années, ses représentants ont défendu avec courage et obstination des dizaines de propositions visant à modifier les règles de gouvernance des conseils d’administration et à augmenter l’information disponible aux actionnaires.
Il faut également souligner les milliers d’heures d’enseignement dispensées à de simples citoyens sur le fonctionnement de base des marchés financiers. En effet, la promotion de la démocratie actionnariale ne se réduit pas à l’adoption formelle de nouvelles procédures ou de nouveaux droits. Encore faut-il s’assurer que le plus grand nombre, et en particulier les plus démunis socialement et culturellement, puissent se saisir de la réglementation pour l’exercer à leur avantage.
Dans ce contexte, la décision de l’AMF représente un bien mauvais coup porté à la démocratie actionnariale québécoise. On peut, d’une part, y voir l’illustration du regard condescendant porté par les élites de la haute finance à l’égard du petit actionnariat. Ainsi, tout en invoquant des contraintes budgétaires pour sabrer d’une main ferme sa contribution annuelle de 125 000 $ au MÉDAC, l’AMF n’en a pas moins ouvert l’autre généreusement pour financer à hauteur de 375 000 $ la Conférence de Montréal, un événement de trois jours où les têtes dirigeantes de la communauté financière internationale seront appelées, en juin prochain, à venir célébrer « la mondialisation des économies ».
D’autre part, plus gravement, cette décision dénote une absence totale de lucidité sur la nature foncièrement politique du capitalisme de marché et sur les risques encourus d’affaiblir l’une des rares organisations québécoises susceptibles de lutter contre l’atomisation totalitaire de la masse actionnariale.
Répétons-le avec force : la démocratie actionnariale n’est pas qu’une affaire de représentation, mais également de participation. En marginalisant la question décisive des conditions sociales de la démocratisation des marchés, c’est-à-dire l’éducation financière des « petits » et la promotion de l’action collective, l’AMF agit à rebours de l’intérêt public. Elle se fait ainsi l’allié objectif d’une nouvelle ruse de l’histoire, dont seul le capitalisme semble posséder le secret de fabrication, et qui consiste à vouloir faire seulement entrer la démocratie dans le marché, au lieu de faire entrer le marché dans la démocratie.
L’Office d’investissement du régime de pension du Canada (OIRPC) @cppinvestments abandonne son objectif d’atteinte de la carboneutralité en 2050 (net zero), après seulement 3 ans, en l’annonçant dans la section FAQ de son site web. https://t.co/lxMT6ssnF1 https://t.co/1B2LZyT93y pic.twitter.com/ctU3MAF2rW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 30, 2025
Des investisseurs institutionnels d’importance (950 milliard$ sous gestion) demandent que Musk travaille 40 h/sem. pour Tesla. Ils détiennent 0,25 % des actions de Tesla. https://t.co/ag87Tgkp7I
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
BlackRock parie sur l’intérêt des investisseurs pour le secteur de la défense (en Europe…) en constituant un FNB indiciel. https://t.co/QNey6GoRs2
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« retirer des sommes de ses comptes de courtage imposables vers des [CELI] en générant ainsi artificiellement des pertes dans les premiers et des gains dans les seconds » — @lautorite https://t.co/gpPQdhi39s
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« Le remplacement de Bruce Guerriero et de Daniel Rabinowicz est réclamé […] La suppression de la structure à deux catégories d’actions est aussi revendiquée » https://t.co/2C4FI4U2RX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025
Le nombre de propositions d’actionnaire concernant la gouvernance a diminué moins vite que les propositions d’actionnaire sur l’environnement, de 2018 à 2025, aux É.-U.-d’A., selon ISS. Dans l’ensemble, c’est un creux sur 8 ans. https://t.co/dAucnupAPw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025