Banque Nationale du Canada
Pour un comité de gestion des risques à part entière
Montréal, le 10 mars 2011 — Dans un premier temps, nous tenons à souligner l’ouverture de la Banque en regard des commentaires émis par des organismes comme le nôtre. Ainsi, cette dernière a, au fil du temps, intégré plusieurs de nos recommandations : réduction importante de sa présence dans les paradis fiscaux, adoption d’un objectif que la moitié des candidats sélectionnés pour combler des postes d’administrateur vacants soient des femmes, vote consultatif sur la rémunération des hauts dirigeants, l’expédition du procès-verbal de l’assemblée générale à tous les actionnaires.
Nous recommandons donc de voter pour les administrateurs tout en portant à l’attention des actionnaires un point de préoccupation en regard de la gouvernance : le regroupement des comités de vérification et de gestion des risques, généralement scindés dans les autres banques. Compte tenu de l’importance des questions de conformité et de vérification, il est permis de penser que la gestion de risques ne fait pas l’objet de toute l’attention que lui consacre un comité qui y est strictement dédié. Nous demandons action auprès du comité de révision et de gouvernance afin de rassurer les actionnaires à ce chapitre.
Pour ce qui est de la politique de rémunération des hauts dirigeants, nous recommandons de voter contre la politique actuelle étant donné qu’elle repose sur un univers de comparaison inadéquat. Cette politique aurait de plus avantage d’être bonifiée d’un univers de comparaison pour l’établissement de la rémunération qui inclurait une institution ayant des orientations reposant sur un ratio d’équité acceptable comme la Banque Laurentienne. Nous tenons à souligner par ailleurs l’amélioration du ratio d’équité de la Banque, c’est-à-dire le rapport entre le salaire du président et chef de la direction et la rémunération moyenne d’un employé, qui est de 54 fois (notre calcul), ce qui la classe parmi les meilleures.
Nous rappelons aux actionnaires l’importance de consulter l’annexe A où sont présentées les propositions des actionnaires et de voter en faveur, ces propositions visant à améliorer la gouvernance de la Banque. En effet, nos propositions s’attaquent directement aux soucis que nous exprimons dans ce communiqué, à savoir la publication du ratio d’équité, la pertinence et la transparence de la composition de l’univers de comparaison pour l’élaboration de la politique de rémunération des hauts dirigeants, la présence des femmes au conseil d’administration.
-30 -
Source : 514-286-1155
Banque de Nouvelle-Écosse
Recommandation de vote
Montréal, le 10 mars 2011 — Le MÉDAC recommande l’abstention en regard des candidats proposés pour être administrateurs de la Banque Scotia et de voter contre la politique de rémunération.
Candidats aux postes d’administrateurs
Les principales raisons qui nous incitent à formuler une recommandation d’abstention sont les suivantes :
Politique de rémunération
La rémunération totale du président et chef de la direction a été fixée à 13,7 millions $ ce qui représente une augmentation de 38,5 %. Une telle augmentation est plutôt injustifiée pour les raisons suivantes :
En terminant, nous désirons porter à l’attention des actionnaires deux projets de modification de règlements interne : le premier vise la limitation des mandats des administrateurs à 10 ans, ce que nous appuyons et l’autre vise à augmenter à 15 millions le nombre d’actions ordinaires de la banque disponibles aux fins d’émission aux termes du régime d’options d’achat d’actions, ce à quoi nous vous demandons de voter contre.
Nous rappelons aux actionnaires l’importance de consulter l’annexe A où sont présentées les propositions des actionnaires et de voter en faveur, ces propositions visant à améliorer la gouvernance de la Banque.
- 30 -
Source : 514-286-1155
Banque Toronto-Dominion
Recommandation de vote
Montréal, le 7 mars 2011 — Le MÉDAC recommande l’abstention en regard des candidats proposés pour être administrateurs de la Banque Toronto-Dominion et de voter contre la politique de rémunération.
Candidats aux postes d’administrateurs
Les principales raisons qui nous incitent à formuler une recommandation d’abstention sont les suivantes :
Par ailleurs, nous tenons à souligner la sensibilité du conseil d’administration et de la direction aux préoccupations des actionnaires, ce dernier ayant amélioré de manière sensible sa divulgation en regard des institutions servant de comparaison pour fixer la rémunération des hauts dirigeants.
Politique de rémunération
La rémunération totale du président et chef de la direction a été fixée à 11 M$ ce qui représente une augmentation de 9 %. Une telle augmentation est plutôt injustifiée pour les raisons suivantes :
Nous demeurons préoccupés par le ratio d’équité, la rémunération du président et chef de la direction représentant plus de 132 fois la rémunération moyenne d’un employé, en hausse par rapport à l’an dernier.
Nous rappelons aux actionnaires l’importance de consulter l’annexe A où sont présentées les propositions des actionnaires et de voter en faveur, ces propositions visant à améliorer la gouvernance de la Banque.
- 30 -
Source : 514-286-1155
Banque de Montréal
Contre la politique de rémunération
Montréal, le 8 mars 2011 — Le MÉDAC recommande de voter contre la politique de rémunération de la Banque de Montréal, celle-ci ayant donné lieu à une augmentation de 34 % de sa rémunération totale malgré que les actionnaires ne soient pas aussi gagnants :
De plus, sur le plan du ratio d’équité, cette hausse de la rémunération du président et chef de la direction de 34 % a porté l’écart entre sa rémunération totale et la rémunération moyenne d’un employé à 88,5 fois, ce qui est nettement supérieur à l’an dernier où cet écart était de l’ordre 63 fois.
Nous tenons par ailleurs à souligner le souci de la Banque pour une présence accrue de femmes au sein de son conseil. En effet, les deux seuls nouveaux candidats proposés sont des femmes. Aussi, nous saluons les modifications suggérées aux règlements administratifs visant à encourager les administrateurs à une participation accrue aux séances du conseil d’administration et de ses comités.
Nous rappelons aux actionnaires l’importance de voter et d’appuyer l’ensemble de nos propositions visant à favoriser une meilleure gouvernance, lesquelles sont présentées à l’annexe 2 de la circulaire de sollicitation de procuration.
- 30 -
Source : 514-286-1155
Commision fédérale unique
Le MÉDAC fera valoir la voix des petits investisseurs à la Cour suprême
Montréal, le 4 mars 2011 — Une ordonnance de Monsieur le Juge Lebel de la Cour suprême du Canada autorisant le Mouvement d’éducation et de défenses des actionnaires (MÉDAC) à effectuer des représentations verbales devant la plus haute cour du pays dans le dossier du Renvoi sur la commission unique des valeurs mobilières proposée par le gouvernement fédéral vient tout juste d’être rendue.
Dans le cadre de ce dossier, le MÉDAC soutient notamment que, sur le plan de la protection des investisseurs, une commission fédérale unique ne pourra pas offrir la même qualité de services que celle qu’offrent déjà les provinces en ce que la relation entre le marché et l’autorité en charge sera trop marquée par la distance. Par ailleurs, la loi fédérale proposée sera applicable à l’ensemble du Canada et n’aura pas le caractère spécifique des lois provinciales actuellement en vigueur, pour des marchés bien définis.
Également, le MÉDAC considère que l’idée d’une commission fédérale unique sert des intérêts beaucoup plus largement fondés sur des considérations politiques que sur la volonté réelle d’améliorer la protection offerte aux investisseurs.
En effet, la Proposition fédérale vise deux objectifs : 1) un objectif politique et 2) la réduction des coûts pour l’industrie, et ce, au détriment de l’intérêt supérieur du petit investisseur qui est mieux servi par le présent encadrement, harmonisé et efficient. Selon notre opinion, le régulateur déjà en place assure l’efficience de son encadrement par sa proximité, sa souplesse, sa capacité à s’adapter à la surveillance des risques propres au marché qui est le sien et par le caractère privilégié et étroit de sa relation avec les supervisés.
- 30 -
Source :
Plaidoyer pour un système fiscal plus juste
Montréal, le 3 mars 2011 — Le comité des finances du parlement canadien a requis le témoignage du MÉDAC concernant les comptes bancaires à l’étranger détenus par des Canadiens et les mesures prises par le Canada pour lutter contre l’évasion fiscale internationale. Soulignons que l’équité fiscale pour tous est l’un de nos emblèmes d’intervention depuis 2002, trois propositions d’actionnaires ayant traité de cette question au cours des dernières années :
Louise Champoux-Paillé, administratrice du MÉDAC, présentera devant les membres du comité permanents les résultats d’une recherche intitulée : Plaidoyer pour un système fiscal plus juste.
Cette étude plaide pour une revue complète de notre système fiscal canadien qui existe depuis maintenant près de 100 ans (1917). Différentes recommandations y sont présentées dont notamment : l’interdiction aux banques et aux multinationales d’être présentes dans les paradis fiscaux, abolition de certains dispositifs procurant des bénéfices qui avantagent un groupe au détriment d’un autre; imposition de pénalités plus lourdes à ceux et celles qui ne respectent l’esprit pas la loi et revue de la Loi canadienne des sociétés par actions afin de spécifier le rôle des administrateurs de société en regard des stratégies fiscales développées par leurs sociétés.
Louise Champoux-Paillé conclut : « L’évitement et l’évasion fiscale alourdissent la pression de l’impôt sur ceux qui s’acquittent normalement de leur devoir de solidarité. Peut-on continuer à tolérer deux fiscalités, une pour les riches, ouverte aux privilèges des planifications audacieuses, et une autre pour les moins nantis, implacable et rigoureuse? »
- 30 -
Source : Louise Champoux-Paillé, 514-286-1155
L’Office d’investissement du régime de pension du Canada (OIRPC) @cppinvestments abandonne son objectif d’atteinte de la carboneutralité en 2050 (net zero), après seulement 3 ans, en l’annonçant dans la section FAQ de son site web. https://t.co/lxMT6ssnF1 https://t.co/1B2LZyT93y pic.twitter.com/ctU3MAF2rW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 30, 2025
Des investisseurs institutionnels d’importance (950 milliard$ sous gestion) demandent que Musk travaille 40 h/sem. pour Tesla. Ils détiennent 0,25 % des actions de Tesla. https://t.co/ag87Tgkp7I
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
BlackRock parie sur l’intérêt des investisseurs pour le secteur de la défense (en Europe…) en constituant un FNB indiciel. https://t.co/QNey6GoRs2
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« retirer des sommes de ses comptes de courtage imposables vers des [CELI] en générant ainsi artificiellement des pertes dans les premiers et des gains dans les seconds » — @lautorite https://t.co/gpPQdhi39s
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« Le remplacement de Bruce Guerriero et de Daniel Rabinowicz est réclamé […] La suppression de la structure à deux catégories d’actions est aussi revendiquée » https://t.co/2C4FI4U2RX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025
Le nombre de propositions d’actionnaire concernant la gouvernance a diminué moins vite que les propositions d’actionnaire sur l’environnement, de 2018 à 2025, aux É.-U.-d’A., selon ISS. Dans l’ensemble, c’est un creux sur 8 ans. https://t.co/dAucnupAPw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025