Power et la BMO invités à financer le MÉDAC
21 septembre 2011
Caroline Pailliez, Argent
Les dirigeants de Power Corporation et de la BMO avaient accepté de participer au financement du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) lorsque celui-ci a perdu l’aide de l’Autorité des marchés financiers (AMF), et ce, malgré la lutte acharnée du Robin des banques Yves Michaud.
Les deux institutions, pourtant souvent sujettes aux critiques du MÉDAC, s’étaient en effet montrées favorables à l’idée de financer une éventuelle fondation pour assurer la pérennité des activités d’éducation de l’organisme, a révélé mercredi Claude Béland, président démissionnaire du mouvement.
La proposition de l’ancien président d’inviter les institutions financières à financer le MÉDAC a toutefois créé un schisme au sein du conseil.
Certains y voient carrément un conflit d’intérêts. « Il est hors de question que le MÉDAC recherche du financement auprès d’institutions financières ou d’autres entreprises cotées en Bourse. Notre organisme se veut le défenseur des petits actionnaires. Si financement il y a, il viendra directement du public », a déclaré Yves Michaud, le fondateur de l’organisme.
Pourtant, le MÉDAC continue à sonder le milieu des affaires. « Nous discutons encore de la forme que pourrait prendre cette fondation, mais c’est certainement une proposition envisagée. De nombreuses personnalités, qu’ils viennent d’institutions financières, d’ordres professionnels ou du milieu public, ont déjà montré un grand intérêt dans le projet », a expliqué Normand Caron, conseiller en formation du MÉDAC.
Pour les tenants de l’aide provenant des institutions financières, le mur de Chine entre les activités de formation et d’activisme est suffisant pour assurer l’indépendance de l’organisme.
Soucis de rémunération
Une fondation arriverait pourtant à point nommé. Le MÉDAC subit des pressions financières très fortes depuis que l’AMF a décidé, en mars 2011, de ne pas renouveler sa subvention annuelle de 100 000 $. L’organisme dispose maintenant des cotisations de ses quelque 2000 membres, à raison de 35 $ par personne, d’une participation de 40 000 $ de certains partenaires et d’un versement de l’AMF de 25 000 $ pour soutenir son administration quotidienne.
« Nous avons dû réduire considérablement notre offre de cours cette année. Sans les subventions de l’AMF, les prix d’adhésion pouvaient facilement dépasser les 400 $, ce qui était bien trop élevé pour nos membres », a indiqué M. Caron.
Pour assurer la pérennité à long terme du programme de formation, l’organisme devrait se doter d’une base en capital de 3 millions $ au moins. Le personnel administratif espère trouver rapidement une dizaine de partenaires prêts à faire des donations de 300 000 $ chacun.
Le MÉDAC déposera, la semaine prochaine, un projet auprès de l’AMF pour obtenir des subventions pour 2012. Une partie de l’argent servira à mettre sur pied cette fondation, a ajouté M. Caron.
Un historique de critiques
Le MÉDAC n’avait pas mâché ses mots, en mars 2010, lorsqu’il avait demandé aux actionnaires de la Banque de Montréal de voter contre la rémunération de son dirigeant, Bill Downe, jugée bien trop élevée comparativement aux résultats de l’entreprise.
Avec un salaire d’environ 7,6 millions $, le mouvement avait calculé un ratio d’équité salariale de 63 %, ce qui signifie que le banquier gagnait environ 63 fois plus que le revenu moyen d’un de ses employés. Le MÉDAC encourage les institutions à ramener leur ratio aux alentours de 30.
Il faut dire que le premier volet de la mission du MÉDAC, qui se consacre à l’éducation financière de ses membres, touche certaines cordes sensibles, notamment Jacques Ménard, président du conseil d’administration de la Banque de Montréal et vice-président du Groupe de travail sur la littératie financière établi par le ministre des Finances à Ottawa.
« M. Ménard a sillonné le Canada pour évaluer les besoins en terme de littératie financière. C’est une des personnes qui possède le mieux ce dossier. Si nous pouvions lui décerner le titre de membre du conseil d’administration émérite de la fondation, ce serait une carte gagnante pour le mouvement », a indiqué M. Caron.
Normand Caron a été directeur du service de la formation puis vice-président développement de l’actionnariat et de la formation pour le Fonds de solidarité FTQ.
Power Corporation n’échappe pas non plus aux critiques du MÉDAC. Les deux organismes s’affrontent depuis des années en cour alors que le MÉDAC réclame, au nom des petits actionnaires, de pouvoir consulter les comptes de la filiale Gesca du géant financier. Power a perdu la bataille en Cour supérieure.
Un porte-parole de la BMO a confirmé qu’il y a bel et bien eu des discussions entre Jacques Ménard et le MÉDAC portant sur le financement de l’organisme. Power Corporation, de son côté, n’a pas souhaité faire de commentaires.
Claude Béland voulait régler avec Power
21 septembre 2011
Jean-François Cloutier, Argent
Power et la BMO invités à financer le MÉDAC
Quelques semaines après son départ du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), l’ancien président, Claude Béland, a révélé pourquoi la bataille opposant l’organisme à Power Corporation faisait du sur-place.
Le MÉDAC est engagé depuis plusieurs années dans un bras de fer avec le conglomérat afin d’obtenir la divulgation des résultats financiers de sa filiale Gesca, propriétaire de nombreux quotidiens québécois.
Dans une entrevue à Argent, M. Béland a indiqué qu’il existait des divergences profondes sur la façon de poursuivre le dossier depuis la victoire juridique obtenue en septembre 2010.
M. Béland a souligné que Guy Paquette, l’avocat représentant le MÉDAC, était désireux d’en arriver à un règlement à l’amiable dans le cadre duquel des dirigeants du MÉDAC auraient pu consulter de façon confidentielle les états financiers de Gesca. Me Paquette, qui travaillait jusqu’ici pro bono, aurait vu ses honoraires remboursés par Power dans le cadre de cette entente. Il n’a pas voulu faire de commentaires pour cet article.
M. Béland était lui aussi favorable à cet arrangement, jugeant disproportionnée l’énergie déployée par le MÉDAC dans ce dossier.
Yves Michaud, le fondateur du MÉDAC, a confirmé qu’il avait reçu des pressions de la part de M. Béland afin d’en venir à une entente à l’amiable.
« Il avait peur que Power nous mette en faillite », a-t-il mentionné.
Révélations surprenantes
M. Michaud a fait d’autres révélations surprenantes. Mario Albert, le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF), lui aurait fait miroiter lors d’un entretien un financement de 250 000 $ de son organisme, lequel serait venu appuyer un autre financement de 250 000 $ de Power Corporation pour le MÉDAC.
M. Michaud affirme avoir rejeté catégoriquement ces propositions. « Je suis un homme de lutte. Ç’aurait été impensable pour moi d’accepter ça et de devoir me taire », a-t-il expliqué.
Pressentiments
En octobre 2010, M. Michaud a confié avoir eu le pressentiment du manque de volonté de M. Béland d’aller au fond des choses dans le dossier Gesca. « Je sentais les choses venir », a-t-il dit.
« Comment j’ai pris mes finances en main »
2011-07-23
Marie-Claude Morin, Les Affaires
Entrepreneur, artiste ou ingénieur : tout le monde peut comprendre l’ABC de ses finances. Suffit d’avoir le « déclic » et de prendre son éducation financière en main. Caroline, Luc, Carole, Daouda et les autres qui témoignent dans ce reportage l’ont fait. Pourquoi pas vous?
Pendant 25 ans, Sylvie Savoie a géré son entreprise spécialisée en matériel d’art et en reprographie numérique. Puis un jour de 2007, l’acheteur s’est présenté. Avec dans les mains un chèque qui pouvait lui assurer une retraite confortable… à condition de le faire fructifier. Pour la jeune quinquagénaire, une évidence s’est imposée : elle devait comprendre ses finances.
« C’est un mal nécessaire de s’intéresser à ses finances », dit Mme Savoie, qui avoue en riant que le placement n’est pas du tout sa tasse de thé. Pas question de troquer sa nouvelle passion, le vitrail, pour la finance. Encore moins question toutefois d’acheter des produits financiers sans les comprendre ou sans en minimiser les frais. « On doit s’occuper de son argent si on veut assurer ses revenus de retraite et ne pas être esclave de ses courtiers. Même si on leur fait confiance, il ne faut pas oublier qu’ils sont juges et parties quand vient le moment de placer notre argent. »
Pour démystifier le monde du placement, Mme Savoie a assisté à la formation offerte par le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) à l’automne 2010. Une expérience qu’elle a beaucoup aimée, appréciant particulièrement le contenu accessible et bien vulgarisé. À la fin du cours, elle n’était plus gênée de poser des questions. « J’ai tout renégocié avec mes courtiers. Ma première question maintenant, c’est : combien ça me coûte? » Résultat, elle est passée des fonds communs aux produits indiciels, et elle a regroupé ses avoirs chez le courtier qui lui offrait le meilleur service. Une fois ces grands changements effectués, elle n’a plus qu’à faire un suivi annuel, dit-elle.
Rentabiliser les économies de papa
Pour Luc Larivée, le déclic est aussi venu d’une rentrée soudaine d’argent. Au décès de son père en 2002, l’homme d’affaires – il fabrique des produits cosmétiques à base d’huiles essentielles – a hérité d’une somme importante à gérer. Il commence alors à consulter des publications et des sites Web consacrés à la finance, tout en restant un investisseur passif. Du moins jusqu’à la débâcle de 2008. « Il n’était pas question de reperdre! C’est pourquoi j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à la finance. » L’homme de 50 ans enchaîne alors les formations : l’Actif, le MÉDAC, Décision-Plus. Clairement, une passion était née. « J’en ai mangé pendant plusieurs mois, des cours sur le placement, et maintenant je négocie sur les marchés pratiquement tous les jours. »
Au MÉDAC, il a revu des notions de base et a acquis des connaissances complémentaires. « Le cours couvre les divers aspects des marchés financiers. Je le suggère fortement à ceux qui ont peu de connaissances, et même à ceux qui en ont puisque ça permet de placer les pièces du casse-tête. »
À l’Actif, une coopérative en animation et en formation financière, il s’est initié à l’analyse fondamentale et à l’analyse technique. C’est cette dernière approche, qui implique des placements de courte durée, qu’il a adoptée. Satisfait des cours de l’Actif, notamment des conseils pour minimiser les risques, il surveille le calendrier des prochaines formations avec intérêt. « Il y a toute une brochette de profs à l’Actif qui m’épatent. Ils viennent de tous les milieux et connaissent leur domaine. »
Apprendre un nouveau vocabulaire
Actions, fonds, obligations : jusqu’à récemment, la terminologie des placements était un véritable charabia pour Carole Montmarquette, professeure de chant et recherchiste pour la télévision. Sachant qu’elle vendrait prochainement sa maison, la Montréalaise a toutefois décidé de prendre le taureau par les cornes il y a deux ans. Intimidant ou pas, elle le comprendrait, le jargon! Après tout, c’était de son indépendance financière et de la protection de son capital qu’il s’agissait.
Elle s’est donc inscrite au cours du MÉDAC. « Je ne comprenais rien au début! Mais ça a été bénéfique pour moi. » Si c’était à refaire, par contre, Mme Montmarquette opterait pour les cours sur quatre semaines plutôt que pour la formation intensive.
Pour poursuivre sa formation, elle feuillette son dictionnaire terminologique et consulte des livres de finances personnelles, dont ceux de Suze Orman, chroniqueuse à l’émission d’Oprah Winfrey. Parallèlement, elle « magasine » un conseiller financier de façon méthodique. Au menu, une liste des principales institutions financières, des rencontres d’une heure ou deux et beaucoup de questions. Des questions auxquelles l’heureux élu saura répondre de façon claire. « Quand on m’explique, je suis capable de comprendre! »
Reprendre les rênes
Deux mois. C’est le temps que l’institution financière de Nicole T. a pris avant d’acheter les parts d’un fonds commun de ressources naturelles qu’elle avait demandées. Un délai resté sans explications, qui lui a fait manquer un bond du pétrole et de l’or. « J’étais vraiment frustrée. J’en ai tiré une leçon : il vaut mieux que je m’occupe de mes placements plutôt que de les laisser entre les mains d’autres », explique la dame, qui oeuvre dans l’assurance depuis près de 30 ans.
Elle décide de passer à l’action un beau samedi, en lisant son quotidien dans un café. Déjà forte d’une formation en économie et en finance, elle doit acquérir des connaissances pratico-pratiques. Pour ce faire, elle s’inscrit à la formation offerte par l’Institut collégial de la littératie financière, une initiative pilotée par Paul Bourget, un professeur au Collège Rosemont de Montréal.
« Ça a été merveilleux! J’attends la suite avec impatience. » En plus des explications et des références de livres et de sites Web fournies par M. Bourget, Mme T. a beaucoup aimé les échanges avec les autres participants. La plupart d’entre eux étaient dans la quarantaine et la cinquantaine, et certains étaient déjà très actifs sur les marchés.
Cette formation lui a donné la piqûre. Elle consacre maintenant une à deux heures par soir et un jour par semaine à ses placements boursiers. « J’aimerais m’occuper de trading à ma retraite. » Ce ne sera pas avant une dizaine d’années. À moins qu’elle ne continue à avoir autant de succès sur les marchés…
Le Robin des banques américain…
Obama entre en croisade contre les banques
6 Septembre 2011
Régis Soubrouillard, Marianne
Coup de tonnerre dans le monde de la finance. Vendredi, l’agence fédérale de financement du logement (FHFA) a déposé vendredi à New York une plainte pour fraude à l’encontre des banques qu’elle considère comme responsables de la crise des subprimes. Au total, 17 banques, dont la Société générale devront passer à la caisse. Un revirement étonnant compte tenu de la mollesse affichée jusqu’ici par Washington dans cette affaire.
Les bourses internationales ne s’en sont pas encore remises. Pas tout à fait K.O. N’empêche que ce coup au foie leur fait du mal. Vendredi, l’Agence fédérale de financement du logement (FHFA) chargée de gérer les actifs hypothécares des géants Fannie Mae et Freddie Mac (5200 milliards du marché américain des hypothèques) déposait une plainte à New York pour fraude à l’encontre des banques qu’elle considère comme responsables de la crise des subprimes. Dix-sept établissements financiers devront passer à la caisse. Parmi elles, la Société Générale.
La FHFA estime que les dix-sept banques ont dissimulé certaines caractéristiques des titres qu’elles ont vendus, mentant sur les vérifications de la solvabilité des ménages emprunteurs. Au total, 200 milliards de titres auraient été vendus. « Les plaintes font état d’infractions à la loi fédérale régissant les actifs financiers et au droit (common law) dans la vente de titres adossés à des prêts hypothécaires résidentiels conçus par ces établissements », précise la FHFA.
Washington cherche à récupérer une partie des pertes encourues par les agences gouvernementales de refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac. Un revirement qui surprend compte tenu de la prudence et des louvoiements de l’administration Obama.
« Obama n’a pas de doctrine. Sa stratégie tient en un mot ou presque : la recherche du compromis, trouver une voie médiane qui ne lui coûte pas trop cher médiatiquement ».
Le verdict est sans appel. Signé Bob Woodward, célèbre journaliste du Washington Post à l’origine de la révélation du scandale du Watergate.
Obama cède face aux lobbys financiers
Au lendemain de sa victoire, sous l’impulsion, de son chef de cabinet, Rahm Emmanuel avait bien laissé entendre qu’il s’attaquerait à un certain nombre de lobbies.
Dans son livre à paraître le 8 septembre Mourir pour le yuan (éditions Bourrin), le journaliste Jean-Michel Quatrepoint démontre comment au fil du temps et de la crise, dans la lignée de Bush et Clinton, Obama aura laissé prospérer les cinq grands lobbies américains : militaro-indutriel, automobile et pétrolier, la chambre de commerce et les grandes entreprises, le lobby médical et last but not least le lobby financier.
C’est pendant l’interrègne, les deux mois qui séparent l’élection de la prise de pouvoir, que le secrétaire au Trésor, Tim Geithner, le responsable de son équipe économique, Lawrence Summers et Rahm Emmanuel préconisent « un traitement en douceur de Wall Street ».
Au cœur de la crise, leur raisonnement est assez simple. Plutôt que d’affronter les milieux financiers frontalement : « si le président veut faire passer sa réforme de la santé, à laquelle il tient tant; s’il veut sauver l’industrie automobile, pilier de l’activité économique de l’Illinois et de Chicago, s’il veut éviter un effondrement du système financier mondial, il faut aider Wall Street en injectant de l’argent dans les banques, en laissant la Réserve fédérale inonder le marché de dollars ». Dit autrement, Wall Street peut dormir tranquille, Obama a rendu les armes devant le lobby financier avant même que d’avoir combattu. C’est le Plan Geithner qui prévoit de nationaliser les dettes privées et privatiser les profits incarne cette capitulation face au système financier. L’économiste Paul Krugman le qualifiera de « désespérant ».
Obama, l’histoire d’une soumission? Un mal pour un bien? C’est ce que croyait le président américain qui entendait calmer les marchés pour obtenir quelques marges de manœuvre pour ce qui devait être sa grande réforme, celle de la santé. Contre-productif : « les risettes au lobby financier n’ont servi à rien. Bien au contraire » écrit Jean-Michel Quatrepoint, « ayant montré sa faiblesse — pour ne pas dire sa complaisance — à son égard, il a stimulé ses adversaires, à commencer par le lobby médical ».
L’idée d’une couverture médicale universelle est rapidement abandonnée. Obama négocie alors avec les assureurs privés la gestion de la couverture santé : « plus le président cherche le compromis, plus le lobby médical et des assurances se déchaîne contre lui ». Compromis un jour, compromis toujours.
Le Tea-Party, qui s’inscrit dans une longue tradition américaine du rejet de l’État et de chasse à l’impôt, fait sa percée sur la scène politique. Conscient d’être pris en tenaille, Obama tente de retourner la situation à son profit. Ses conseillers mollassons sont marginalisés. Avec Paul Volcker, qui milite pour interdire aux banques de détail de faire de la banque d’investissement, et une taxe sur grandes banques pendant une dizaine d’années, Wall Street redoute une ligne beaucoup plus dure. L’addition se chiffrerait en dizaines de milliards de dollars pour chaque établissement bancaire. Impossible.
Est-ce que les lobbies financiers entrent en action? C’est ce que suppose Jean-Michel Quatrepoint qui rappelle qu’au lendemain de cette annonce, la Cour Suprême des États-Unis votera par cinq voix contre quatre le droit pour les entreprises de financer directement des publicités pour les élections. Sans limitation de montant. Aux États-Unis, où souvent, « l’argent fait le président », Obama sent le danger et dénonce publiquement l’arrêt de la Cour. La guerre est déclarée.
Le parti républicain récolte à tout va et remporte les élections de mid-terms, la réforme du système de santé est édulcorée. Obama retrouve son penchant naturel pour le compromis. Tim Geithner et consorts reviennent à la manœuvre. Le lobby bancaire parvient même à placer deux de ses hommes au cœur de la Maison-Blanche. Il sortira encore affaibli du compromis sur la dette trouvé début août avec les républicains.
À moins d’un an de la présidentielle, l’Obama volontariste que son slogan de campagne laissait entrevoir a-t-il enfin compris qu’il était temps de s’attaquer frontalement au lobby bancaire? Ce serait une façon de se donner plus de chances de séduire les électeurs à un an de l’élection présidentielle, dans un pays où les banques sont considérées comme des parasites. En revanche, une ultime volte-face en ferait définitivement le président du compromis permanent.
L’autorisation d’exercer un recours collectif contre la Société financière Manuvie est accordée
Québec, 13 juillet 2011 — Une requête, déposée par le cabinet d’avocats Siskinds Desmeules en vue d’obtenir l’autorisation d’exercer un recours collectif contre la Société Financière Manuvie (Manuvie) et certains de ses dirigeants et administrateurs, a été autorisée par l’honorable juge Alicia Soldevila de la Cour supérieure du district de Québec.
Cette décision, rendue en date du 8 juillet 2011, constitue l’une des premières décisions relativement au contrôle des obligations en droit d’un émetteur assujetti aux termes de la Loi sur les valeurs mobilières du Québec et en vertu du Code civil du Québec.
Le Mouvement d’Éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) et la personne désignée, monsieur Marc Lamoureux, ont donc obtenu l’autorisation d’exercer un recours collectif contre la Société Financière Manuvie pour le compte des résidants du Québec à l’exception des personnes qui, en vertu du Code de procédure civile, ne peuvent être membre d’un groupe au Québec qui, dans la période comprise entre le 26 janvier 2004 et le 12 février 2009, ont acheté ou autrement acquis des actions, titres ou autres valeurs mobilières de l’intimée Société Financière Manuvie, directement ou indirectement, ou par l’entremise de fonds communs de placement ou autres et qui les détenaient toujours le 12 février 2009.
Le recours de la requérante MÉDAC est dirigé contre la Société Financière Manuvie à qui elle reproche notamment un manquement aux obligations contenues à la Loi sur les valeurs mobilières et la possibilité que la Société Financière Manuvie ait autorisé ou émis des documents publics ou tenu publiquement des propos contenant des informations inexactes, incomplètes, fausses ou trompeuses en ce qui a trait aux produits garantis de Manuvie. Le débat portera aussi à savoir si une faute a été commise par la Société Financière Manuvie qui aurait eu pour effet d’influencer ou manipuler les investisseurs et d’influencer la valeur ou le cours des actions, titres ou autres valeurs mobilières de Manuvie, ce qui fait l’objet d’ailleurs des questions de faits et de droit à être traitées collectivement reconnues par la Cour.
Il est important de souligner que la preuve de ces reproches à Manuvie n’a pas été effectuée devant le tribunal puisqu’il s’agissait alors d’obtenir l’émission d’un jugement visant à autoriser l’exercice du recours collectif. Le débat, s’il n’y avait pas d’entente à l’amiable, pourrait s’étendre sur une longue période de temps vu les importantes questions en jeu. L’un des objectifs du MÉDAC est de promouvoir une plus grande transparence dans la gestion des sociétés par actions et une meilleure diffusion d’information à l’intention des épargnants et des actionnaires.
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Source : 514-286-1155
1-866-332-7347
Le jugement est disponible dans le site web du cabinet Siskinds Desmeules, à l’adresse Internet :
http://www.classaction.ca/CMSFiles/PDF/Securities/Manulife/Jugement rectifié.pdf
La page web consacrée au recours en question se trouve à l’adresse Internet :
http://www.classaction.ca/actions/Securities/Current-Actions/Manulife-Financial-Corporation-fr.aspx
Siskinds Desmeules (Recours collectifs) :
Le communiqué dans CNW :
http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/July2011/13/c5239.html
Revue de presse :
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/07/20110713-163233.html
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/services-financiers/201107/13/01-4417632-feu-vert-a-un-recours-collectif-contre-manuvie.php
http://www.journalmetro.com/linfo/article/916555--recours-contre-manuvie-le-medac-a-le-feu-vert
http://www.985fm.ca/economie/nouvelles/le-m-dac-obtient-l-autorisation-d-exercer-un-recou-86537.html
http://www.finance-investissement.com/nouvelles/assurances/placements-garantis-recours-collectif-autorise-contre-manuvie/a/36313
http://tvanouvelles.ca/lcn/economie/archives/2012/02/20120203-194311.html
AbitibiBowater et la transparence
9 juin 2011
Michel Van de Walle, Rue Frontenac
Il est exceptionnel, pour ne pas dire rarissime, qu’une entreprise décide d’exclure les médias de son assemblée d’actionnaires. En fait, en 25 ans de couverture des affaires et de l’économie, je ne me rappelle pas d’un seul cas au Québec. Mais ma mémoire peut faire défaut.
La papetière AbitibiBowater vient de le faire ce jeudi, prétextant qu’il s’agit d’une « réunion privée ». En fouillant un peu dans la loi sur les valeurs mobilières et celles sur les compagnies, on ne repère aucune disposition obligeant la direction d’une compagnie de donner accès aux médias lors de son assemblée. Selon le porte-parole de l’Autorité des marchés financiers, Sylvain Théberge, c’est la prérogative du président d’admettre qui il veut à cette occasion. En fait, les seuls qui auraient le droit, ce sont bien sûr les actionnaires, les administrateurs et les vérificateurs.
Les entreprises donnent toujours accès aux médias à leurs assemblées. Elles y voient généralement leur intérêt immédiat : c’est de la publicité gratuite.
Il est fréquemment arrivé que l’on savait à l’avance qu’une assemblée d’actionnaires allait être houleuse. Des actionnaires peuvent être mécontents des résultats financiers, en désaccord avec des décisions de la direction ou encore, un groupe militant pour une cause quelconque peut avoir décidé d’intervenir. Et il y a les organismes de défense des droits des actionnaires, comme le MÉDAC ici, qui présentent régulièrement des propositions qui ne plaisent pas à la direction et alimentent des débats parfois costauds. Cultiver le secret
On a souvent assisté à des assemblées mouvementées de banques au cours desquelles on décriait par exemple la rémunération astronomique des patrons. Ou de certaines compagnies qui, faisant affaire dans des pays où le respect des droits démocratiques est le dernier des soucis, devaient affronter des reproches. Bombardier, notamment, a dû se défendre à plusieurs reprises d’avoir accepté un contrat du gouvernement chinois pour une liaison ferroviaire au Tibet, ce qui avait provoqué de vigoureuses discussions lors d’assemblées annuelles.
Mais2011-06-09, n’a-t-on empêché les journalistes d’assister à des assemblées, avec ou sans affrontements. Car, en matière de relations publiques et d’image de marque, tout le monde convient que la transparence est la meilleure attitude à adopter.
La décision d’AbitibiBowater va totalement à l’encontre des pratiques usuelles. En empêchant les journalistes d’assister à l’assemblée, elle donne l’impression de vouloir cultiver le secret.
C’est d’autant mal venu de sa part que cette entreprise, aussi privée soit-elle, a largement obtenu de la part de l’État un soutien financier et légal. Encore cette semaine, l’Assemblée nationale du Québec a adopté un projet de loi permettant à l’entreprise d’étaler sur 15 ans, plutôt que cinq, le remboursement du déficit de sa caisse de retraite. La compagnie a obtenu cette dérogation parce qu’elle était sur le point de faire faillite et qu’il fallait alléger ce fardeau financier. Cet accommodement a d’ailleurs provoqué des remous, notamment chez les retraités et au Parti québécois qui reprochaient à la direction d’empocher des bonis de 6 M $ et des options sur actions de 200 M $ alors que la caisse de retraite affiche un déficit de 1,3 G $.
De plus, pour la sauver de la faillite, le gouvernement du Québec a consenti à l’entreprise une garantie de prêt de 100 M $ US il y a 2 ans. Difficile d’être plus d’intérêt public que cela. Obligation morale
AbitibiBowater n’a pas que des actionnaires. Elle a aussi encore des milliers d’employés et des usines un peu partout, notamment au Québec. Ses activités ont une incidence substantielle dans plusieurs régions. Cette société a un nombre important de fournisseurs et de clients qui ne sont pas nécessairement des actionnaires et qui peuvent légitimement être intéressés par ce qui se passe chez elle.
On pourrait allonger la liste des motifs qui justifient que la direction d’AbitibiBowater donne accès aux médias à ses assemblées d’actionnaires. Ce n’est peut-être pas une obligation juridique (ça devrait l’être, soit dit en passant), mais c’est certainement une obligation morale. Surtout quand on a eu l’aide de tous les contribuables pour se sortir du trou.
Cette décision de la direction d’AbitbiBowater survient de plus au moment où l’on exige des entreprises qu’elles adoptent les meilleures pratiques en matière de bonne gouvernance. L’époque est à la transparence, pas au secret.
AbitibiBowater n’a manifestement pas compris cela.
Webinaire gratuit de 60 min. de @lautorite sur les outils disponibles en éducation financière au Québec, le 27 novembre. La formation est accréditée par la @Chambresf et l’@Institut_pf.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 19, 2024
Inscription : https://t.co/U6kWMuu7MP#MLF2024 pic.twitter.com/0tne2ReKGl
QUIZ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 13, 2024
« Acquérir des connaissances sur les finances personnelles peut avoir une grande incidence sur notre qualité de vie, surtout à long terme. »
— @camilledp1 https://t.co/TCjWMKerue
La firme @MeridianCP publiait récemment le Meridian’s 2024 Corporate Governance and Inventive Design Survey (ou « Meridian 200 »), un sondage qui dresse le portrait de la gouvernance étasunienne à travers un échantillon de 200 sociétés du S&P 500. https://t.co/ecIDZdxl6p
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 31, 2024
Nouvelle campagne de la Fondation Ethos, la Deutsche Schutzvereinigung für Wertpapierbesitz (DSW), la Shareholders for Change (SfC) et la Better Finance @Better_Finance pour les assemblées en personne (sinon hybrides…) —> 350 G€ d’actifs sous gestion. https://t.co/bFo6aO1iMg
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 30, 2024
Le CCNID (@FRASCanada), qui développe les NCID, publie la synthèse des commentaires reçus quant aux obligations de divulgation d’information (à venir) sur la durabilité et les changements climatiques, au vu, notamment, de l’ISSB de l’@IFRSFoundation. https://t.co/S5BKNzrJKq
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 29, 2024
« Si la #banque a suivi ses politiques internes, il semble que l’ombudsman [@obsi @adr_chambers] n’ait pas le pouvoir de remettre en cause des politiques manifestement inefficaces et d’obliger la banque à dédommager la victime. » — @colindeacon, sénateur https://t.co/hXiTTPoRh0
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 29, 2024
L’investissement responsable au programme du dernier épisode de l’émission Ça vaut le coût, à @telequebec https://t.co/CQWUS0XXVP pic.twitter.com/CtT3PhlPhr
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 24, 2024
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 23, 2024
La @banqueducanada « se contente […] de ne réduire son taux que de 25 points de base […] [pour] ne pas créer un écart trop grand avec le taux directeur de la Réserve fédérale américaine » @federalreserve https://t.co/WMUobPljuH
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 22, 2024
« Pour assurer la pérennité de la société francophone au Québec, ça prend une communauté d’affaires forte. » https://t.co/Q6WklOWRO6
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 22, 2024
Sondage de @FAIRCanada sur les investisseurs individuels ne faisant pas appel à des services de courtage avec conseil. [Document de langue anglaise.] https://t.co/wUs19bpP1J pic.twitter.com/loBiJhxgSW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 15, 2024
« L’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,6 % d’une année à l’autre en septembre au Canada, ce qui est inférieur à la hausse de 2,0 % observée en août et représente sa plus faible progression annuelle depuis février 2021. » https://t.co/OO9OBqXjPi
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 15, 2024
« La vigueur des dépenses publiques et les coûts du logement sont vus comme les principales causes de l’inflation persistante. » https://t.co/0GQYitmeFI pic.twitter.com/pvrOm9Blgp
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 12, 2024
La @Banque_TD plaide coupable : 3,1 G$ US de pénalités. <https://t.co/AjJADp3HQv>
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 11, 2024
« Peter Todd a de nouveau nié être Satoshi Nakamoto » Le talon d’Achille des #cryptos : l’incertitude. Mieux vaut les indices de marché. Là, au moins, on sait à quoi s’en tenir. <https://t.co/h2XzNotEme>
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 11, 2024
Rapport sur l’écoblanchiment dans le secteur financier du Centre québécois du droit de l’environnement @_CQDE. https://t.co/sI3erk2nFB https://t.co/Q7MZHW6bFr
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 7, 2024
Pourquoi? https://t.co/0D1OJ6w8sj
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 5, 2024
La volatilité de titres boursiers vous empêche de dormir? N’investissez pas dans ce que vous ne connaissez pas! Il est généralement préférable d’investir à long terme dans des FNB indiciels suivant les grands indices de marché, dixit Warren Buffett. <https://t.co/WNHtiKJdaG>
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 4, 2024
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 30, 2024
C’est gros… https://t.co/nPAJY1nqDW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 20, 2024
« On ne peut pas continuer à ce rythme-là. »
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 19, 2024
— Laurent Ferreira, PDG de la @banquenationale
« une étude publiée en janvier par l’économiste en chef de la Banque […] concluait que le [pays] était “pris dans un piège démographique” qui menaçait “notre bien-être économique” » https://t.co/vQ4JtE1ayP
Le société @CoucheTardQc est la plus grande compagnie au pays (en termes de revenus). À son assemblée annuelle, tenue de manière strictement virtuelle, il n’y eu AUCUNE question, sauf la nôtre, à l’instant. Ça n’est pas normal. Les assemblées virtuelles sont un échec, lamentable. pic.twitter.com/2Lem0qWvZQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 5, 2024
La société @CoucheTardQc refuse de divulguer les langues maîtrisées par ses dirigeants, alors qu’elle le fait pour ses administrateurs : le nouveau PDG, Alex Miller, élu administrateur à l’AG aujourd’hui, ne maîtrise pas plus le français que le PDG sortant. Il est issu des rangs. pic.twitter.com/V8kb0Vi4hh
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 5, 2024
Seven&i Holdings tenterait de bloquer l’offre d’achat de @7eleven faite par @CoucheTardQc, selon @Bloomberg, avec l’intervention de l’État japonais. L’assemblée annuelle de Couche-Tard est demain, jeudi 5 septembre. Nous y serons. https://t.co/CivKM7J5Jt
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 4, 2024
La @banquenationale et la @BLaurentienne ne sont pas citées à paraître par le Comité permanent de l’environnement @CdcComites de la Chambre des communes @NosCommunes, contrairement aux autres banques : @RBC @Banque_TD @scotiabank @BanqueCIBC @BMOfr https://t.co/sE9hyRmiZ6
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 28, 2024
Notre proposition d’actionnaire demandant le retour des assemblées annuelles EN PERSONNE chez @airtransat a été adoptée à majorité des voix, à l’instant. C’est aussi le cas chez @metromonepicier, @BanqueCIBC, @BMOfr et @AirCanada. https://t.co/0nZKtHBLyk
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 23, 2024
Résultats de vote POUR les propositions d’actionnaires soumises aux assemblées des banques qui prenaient fin vendredi. Voir : https://t.co/vSuAHe868v @BMOfr @scotiabank @BanqueCIBC @BLaurentienne @banquenationale @RBCfr @Banque_TD @bcgeu @NYCComptroller @investors4paris @Vancity pic.twitter.com/VfM1beQ7IQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 22, 2024
Et de 3! Nous gagnons le vote sur le maintien — le retour… — des assemblées annuelles EN PERSONNE à la Banque canadienne impériale de commerce @cibc, après l’avoir gagné chez @metromonepicier et chez @AirCanada. Les assemblées des autres 🏦 sont en avril. https://t.co/CkJuNSvAKp pic.twitter.com/2HJusJaaDU
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 4, 2024
Après un appui substantiel des actionnaires de @CGI_Global_FR et la majorité des voies chez @metromonepicier, notre proposition exigeant le maintien — le retour! — des assemblées annuelles EN PERSONNE récolte plus de 80 % d’appui chez @AirCanada. https://t.co/Ah4II1E8Pn pic.twitter.com/YJKXnfuGYC
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 2, 2024
JPMorgan divulguera des données la concernant quant au poids de son implication dans les énergies « propres », en échange du retrait d’une proposition d’actionnaire des fonds contrôlés par le « NYC Comptroller » à ce sujet. [Texte de langue anglaise.] https://t.co/Y9c3uvj5b9
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) March 5, 2024
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) March 4, 2024Nous réclamons le maintien des assemblées en personne EN PLUS des assemblées virtuelles. « Les autorités en valeurs mobilières [@ACVM_Nouvelles, y compris @lautorite] actualisent les indications sur la tenue d’assemblées d’actionnaires virtuelles » https://t.co/ZR1okBzrPj pic.twitter.com/zxhmUqRzX1
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 29, 2024
Le texte du fondateur du MÉDAC, Yves Michaud, dans le Vol. I, No. I du Jour en février 1974, il y a 50 ans. « le sang des pauvres doit arrêter de nourrir les grassouillets parasites qui nous dévorent. Nous nous y emploierons. Avec l'aide du monde ordinaire » pic.twitter.com/HGDeoXRcJQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 29, 2024
La proposition d’actionnaire du MÉDAC réclamant le maintien (sinon le retour…) des assemblées annuelles EN PERSONNE (avec volet virtuel, au besoin…) a reçu 53 % d’appui à l’assemblée de metro inc. https://t.co/q3iginq34m https://t.co/h1382kE8l0
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 1, 2024
Le document des lignes directrices de @GlassLewis pour l’exercice du droit de vote aux assemblées d’actionnaire devant avoir lieu au pays en 2024 est paru en novembre. Cyber-risque, détention de titre par la direction et clauses de récupération (clawback). https://t.co/eUADLXm8wB
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Qu’est-ce que la population a à gagner de ce que @StatCan_fra cesse de produire ces tableaux? « Ces tableaux de données ne seront plus produits par Statistique Canada, puisque les données sont accessibles gratuitement auprès d'autres sources » https://t.co/Wt6GFErVar
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Changpeng Zhao, diplômé de @mcgillu et actionnaire majoritaire de @binance, doit rester aux É.-U. plutôt que de rentrer aux Émirats arabes unis en attente de représentations sur sentence après avoir plaidé coupable à des accusation de blanchiment d’argent. https://t.co/iSQ8JC9wp1
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Le bras droit de Buffett meurt à 99 ans. https://t.co/efQLaiuKPJ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 29, 2023
Presque 1 G$ de perte. O_O « Au cours du 3e trimestre, @TransMtn (@TransMtnFR) a comptabilisé une perte nette […] de 888,1 M$ sur la valeur comptable totale du goodwill lié à l’acquisition du réseau pipelinier Trans Mountain et du pipeline Puget […] » https://t.co/0FWXG8YQye
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 28, 2023
Série documentaire de @savoir_media sur l’économie et le monde financier, produite avec l’@IQPF : Format économique https://t.co/pP7r90q61x
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 15, 2023
.@Alstom veut se désendetter
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 15, 2023
Des « contrats… plombent le bilan… comme le programme Aventra, 443 trains destinés au Royaume-Uni et hérités du portefeuille de @Bombardier Transport racheté début 2021, et qui a pris un retard considérable. » https://t.co/o70y1k0vp5
Le S&P 500 a pris 6,8 % depuis le 27 octobre; le TSX 4,1 %. O_O https://t.co/oYGv9hQRNz pic.twitter.com/O8xbwtiLQo
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 10, 2023
« La sous-gouverneure principale de la @banqueducanada, Carolyn Rogers, a prévenu jeudi que les taux d’intérêt pourraient ne pas revenir aux bas niveaux auxquels les gens étaient habitués avant la pandémie » https://t.co/XCoN3HFyOc
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 9, 2023
Nos condoléances à la famille et aux proches de M. Bernard Lemaire. Le MÉDAC [@MEDACtionnaires] est actionnaire de @CascadesSD et le demeurera. https://t.co/HJxbYaVPjl https://t.co/pK33lw0FCq
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 9, 2023
Le Fédéral reconnaît l’indépendance des provinces quant au RPC. https://t.co/X65xaFcLbV
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 7, 2023
« L’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) passe inaperçu auprès de nombreux professionnels. Le quart des participants (25 %) affirment ne pas connaître l’@CIRO_OCRI, et 57 % disent en avoir entendu parler vaguement. » https://t.co/UIjP0rbgVk
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 7, 2023
La @banqueducanada « souligne dans son dernier Rapport [sur la] politique monétaire que […] les indicateurs montrent que les tensions financières touchent principalement les ménages qui n’ont pas de prêt hypothécaire » https://t.co/v7QwVWLASc https://t.co/t90nGde0m0
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 2, 2023
« … ça doit être de l’investissement avec des bénéfices pour toutes les parties intéressées [parties prenantes]. » [traduction libre]
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 2, 2023
― Mark Bristow, PDG de Barrick Gold pic.twitter.com/IdPZzd1zw1
Tiff Macklem, gouverneur de la @banqueducanada à la radio de la @CBC, hier matin. [En langue anglaise.] https://t.co/zyUL9LxHRn
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 27, 2023
L’Organisme canadien de réglementation des investissements @CIRO_OCRI publie son Rapport sur la mise en application 2022-2023. https://t.co/5UILmaCpSY https://t.co/Ozlqy9xl4f
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 26, 2023
.@Glencore aurait certainement eu avantage à assumer pleinement sa responsabilité sociale d’entreprise avant d’en arriver là. « Une demande d’action collective [de plusieurs G$] contre la Fonderie Horne […] a été déposée ». https://t.co/CxWNNtOnHT
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 25, 2023
Les ACVM @ACVM_Nouvelles et l’OCRI @CIRO_OCRI sollicitent les commentaires sur les réformes relatives « à la structure du marché » proposées la Securities and Exchange Commission @SECGov aux États-Unis et de leur impact ici. https://t.co/64m0tgwcMH
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 20, 2023
La concentration du capital dans le S&P 500 @SPDJIndices soulève des questions.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 20, 2023
« The "Magnificent Seven" Have Made the S&P 500 More Concentrated Than Ever. Historically, That's Bad News for Stocks. »
— @AMCScam, @MotleyFoolMoney https://t.co/xYVpboOy8y
Les entreprises « qui se dotent de politiques comptent davantage de femmes » que les autres.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 19, 2023
— Louise Champoux-Paillé https://t.co/v3L2l1pgLS
“Le gouvernement a également désigné l’Ombudsman des services bancaires et d’investissement @Ombudsman_OBSI comme seul organisme chargé de gérer les plaintes du secteur bancaire. Ce changement entrera en vigueur le 1er novembre 2024…” Exit l’@adr_chambers https://t.co/wsTOaEx0ht
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 18, 2023
« Les Services de dépôt et de compensation CDS Inc. (CDS) sont une filiale de la Caisse canadienne de dépôt de valeurs limitée, une organisation sans but lucratif propriété du Groupe TMX @TMXGroup. » Depuis le site web de la @banqueducanada : https://t.co/mqC2z8L3Mx
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 10, 2023
« Évidemment, une assemblée virtuelle, ça comporte des avantages indéniables, a reconnu M. [@williegagnon du @MEDACtionnaires]. Mais, il n’y a absolument rien qui peut remplacer une assemblée en personne. » https://t.co/l9u6y9cVnw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 9, 2023
« Questionné par [@williegagnon du @MEDACtionnaires], le fondateur […] de @CoucheTardQc, Alain Bouchard, a reconnu […] qu’il avait ‹ posé des questions là-dessus ›, mais qu’il ‹ n’avait malheureusement pas encore tous les détails devant lui ›. » https://t.co/obggsahSlX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 9, 2023
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) August 22, 2023
Gensler donnait un cours ouvert au MIT à l’automne 2018 sur les « chaînes de blocs et l’argent » (blockchain and money). https://t.co/S4Gw7dAVkz
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) July 31, 2023
« explosé » #horne @Glencore https://t.co/J6Juo2f28d pic.twitter.com/Dk8RRiW42Z
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) July 27, 2023