L’AMF chouchoute la Conférence de Montréal
13 mai 2011, 17 h 51
Jean-François Cloutier, Argent
La généreuse subvention octroyée à la Conférence de Montréal par l’Autorité des marchés financiers suscite l’indignation d’Yves Michaud, le fondateur du MÉDAC, qui souligne que cette conférence dure quatre jours, alors que le MÉDAC travaille 365 jours par année.
L’AMF a accordé une subvention de 375 000 $ sur trois ans à cet événement réunissant en juin des leaders internationaux, mais vient d’annoncer qu’elle ne renouvellerait pas une subvention annuelle de 100 000 $ accordée au MÉDAC, dont le mandat est de défendre les petits et les moyens actionnaires au Québec.
Selon M. Michaud, les choix de l’AMF témoignent d’un manque de jugement flagrant, d’autant que la subvention à la Conférence a été puisée à même le Fonds pour l’éducation et la saine gouvernance de l’AMF, lequel se finance avec les amendes imposées à des acteurs du monde financier.
« C’est de la grossière indécence de la part des Desmarais d’aller crécher sur le bras de l’État », a soutenu M. Michaud, qui mentionne que le principal partenaire privé de l’événement est Power Corporation du Canada.
Cette année, l’AMF compte parmi les cinq commanditaires de prestige de l’événement, et le président de l’AMF, Mario Albert, devrait animer la séance inaugurale de la Conférence intitulée « Une reprise encore fragile ». L’AMF y commandite en outre un forum sur la stabilité financière.
M. Michaud souligne que les frères Desmarais empochent tous les deux plus de 5 M $ par année et n’ont pas besoin d’argent public pour financer un événement de la sorte. « On parle d’un événement bling-bling à la Sarkozy où il faut payer 2850 $ pour pouvoir rencontrer un conférencier », a-t-il relevé.
Avec le retrait de la subvention accordée au MÉDAC par l’AMF, le fondateur de l’organisme, Yves Michaud, estime que l’éducation des petits actionnaires risque d’être négligée. Le MÉDAC tient samedi son assemblée annuelle à Montréal.
9 M $ pour l’éducation, mais peu pour les petits épargnants
12 mai 2011
Jean-François Cloutier, Argent
L’Autorité des marchés financiers a accordé près de 9 M $ en financement pour des projets d’éducation depuis 2005. Mais un examen des projets soutenus révèle que les petits actionnaires sont laissés pour compte dans plusieurs d’entre eux, selon le fondateur du MÉDAC, Yves Michaud.
Entre 2005 et 2010, la Conférence de Montréal a reçu pas moins de 625 000 $ du Fonds pour l’éducation et la saine gouvernance de l’AMF. Il s’agit de sommes puisées à même les amendes imposées aux acteurs du monde financier par le gendarme de l’industrie.
Cette conférence, dont le principal partenaire privé est Power Corporation, réunit une série de leaders internationaux pendant trois jours en juin à Montréal. L’ancien président du Pakistan, Pervez Musharraf, compte notamment sur la liste des invités de cette année, aux côtés de Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, et de Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne.
Le grand patron de la F1, Bernie Ecclestone, devrait même y donner une conférence cette année, a indiqué le porte-parole de l’événement, André Bouthillier, en entrevue à Argent. « C’est assez exceptionnel que M. Ecclestone vienne donner une allocution à Montréal », a-t-il relevé, ajoutant que l’AMF était un important commanditaire de prestige de l’événement.
Un autre financement important octroyé par l’AMF depuis cinq ans est allé à l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), qui a reçu 1,2 M $ de la part de l’organisme. L’AMF détaille peu sur les objectifs de cette subvention, se bornant à expliquer dans le résumé du projet que « l’Autorité des marchés financiers soutient financièrement les activités de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques ».
Le Collège des administrateurs a reçu 1,2 M $ de l’AMF pour faire la promotion de la saine gouvernance.
Parmi les autres principaux récipiendaires de l’aide de l’AMF, l’ACTIF, une coopérative qui éduque les petits investisseurs, a reçu 430 000 $ depuis cinq ans. Mais son président, Jean Soublière, a souligné que l’argent de l’AMF ne servait pas à offrir de la formation comme telle, mais plutôt à faire de la recherche sur les clubs d’investissement. « On veut développer du matériel pour offrir de la formation », a-t-il expliqué.
Le MÉDAC a reçu 425 000 $ sur la même période, mais l’AMF a annoncé hier qu’elle ne renouvellerait pas sa contribution.
Les petits actionnaires négligés?
Avec le retrait de la subvention accordée au MÉDAC par l’AMF, le fondateur de l’organisme, Yves Michaud, estime que l’éducation des petits actionnaires risque d’être négligée. « Le MÉDAC défend les droits des petits et des moyens actionnaires. Qui d’autre s’occupe de ça au Québec? » a-t-il demandé, rappelant les nombreuses victoires du MÉDAC au fil des années.
M. Michaud souligne que la Conférence de Montréal réunit un aréopage de banquiers internationaux dont les intérêts sont parfois en conflit avec ceux des plus petits épargnants. Il a aussi précisé que l’IGOPP risquait d’avoir les mains liées dans ses prises de position, en raison de ses liens avec plusieurs poids lourds du monde financier. « Hélène Desmarais siège au conseil de l’organisme. L’IGOPP est présent au sommet de Davos », a-t-il dit.
« Les grands patrons vont éclater de rire si le MÉDAC s’affaiblit. Il n’y aura aucun contrôle, aucune question difficile dans les assemblées. Que la fête commence! » a-t-il expliqué.
Le porte-parole de l’AMF, Sylvain Théberge, a défendu les choix de son organisme. M. Théberge a mentionné que la Conférence de Montréal contribuait au rayonnement de la ville et à l’assainissement des pratiques de gouvernance.
Hier, M. Théberge avait expliqué que le MÉDAC avait été prévenu que sa subvention n’était pas acquise pour toujours et qu’il importait de renouveler les projets éducatifs soutenus par l’AMF.
Le MÉDAC se fait couper les vivres par l’AMF
2011-05-11
Jean-François Cloutier, Argent
L’Autorité des marchés financiers a exclu le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires de la liste des organismes qu’elle subventionne en 2011, ce qui a pour effet d’amputer de 80 % son budget consacré à l’éducation et de 50 % son budget d’opération. Claude Béland, président du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires. Photo : Agence QMI
Cette situation est vertement décriée par l’organisme, qui s’inquiète des conséquences sur l’éducation des petits actionnaires au Québec. Bon an, mal an, le MÉDAC initie environ 200 petits épargnants aux rouages du monde financier, tout en intervenant fréquemment sur la place publique et dans les assemblées d’actionnaires sur des questions de gouvernance.
En entrevue à Argent, le président du MÉDAC, Claude Béland a dit trouver étrange que l’AMF ait fait passer de 125 000 $ à 25 000 $ sa contribution annuelle au MÉDAC, alors qu’elle a trouvé 375 000 $ sur trois ans pour commanditer la Conférence de Montréal, un événement de trois jours en juin où des leaders internationaux prennent la parole, et dont le principal partenaire privé est Power Corporation.
« La contribution de l’AMF au MÉDAC, ce n’était presque rien dans leur budget et ils décident de nous la retirer », a déploré M. Béland.
Le porte-parole de l’AMF, Sylvain Théberge, a expliqué la décision de l’AMF par un souci de renouvellement des projets éducatifs soutenus par l’organisme. M. Théberge a mentionné que l’AMF accordait environ 800 000 $ par année à l’éducation et qu’elle devait choisir parmi de nombreux projets intéressants. « Seulement 13 projets sur 33 ont été retenus cette année. Le MÉDAC a peut-être fait l’erreur de penser que notre financement était acquis pour toujours », a-t-il dit.
M. Théberge a par ailleurs mentionné que la commandite de 375 000 $ à la Conférence de Montréal provenait d’une enveloppe différente et contribuait au rayonnement de la ville à l’international.
Créé en 1995 par Yves Michaud, surnommé le Robin des banques, le MÉDAC a permis de faire des gains majeurs en matière de gouvernance au fil des années.
En 2009, le MÉDAC a obtenu un droit de parole des actionnaires (say on pay) sur la rémunération des hauts dirigeants dans toutes les grandes banques canadiennes et chez un certain nombre d’autres poids lourds financiers canadiens.
Le MÉDAC a également fait campagne pour que les grandes entreprises canadiennes séparent les fonctions de PDG de celles de président du conseil d’administration, une politique aujourd’hui appliquée par 85 % d’entre elles.
L’organisme est depuis longtemps engagé dans un bras de fer juridique avec Power Corporation afin que l’entreprise divulgue les états financiers de sa filiale Gesca, propriétaire notamment de La Presse.
Communiqué
Lancement de la campagne Échec aux paradis fiscaux
Le ministre des Finances du Québec recevra du courrier
Montréal, le 28 avril 2011 – Plusieurs organisations syndicales, étudiantes et civiles ont lancé ce matin à Montréal une campagne pour sensibiliser la population québécoise à l’évasion fiscale. Le groupe Échec aux paradis fiscaux invite les citoyens à transmettre une carte postale ou virtuelle au ministre des Finances, Raymond Bachand, pour que ce dernier mette fin à cette injustice et agisse concrètement. « Alors que, cette année encore, des entreprises et des personnes fortunées réussiront à éviter de payer leur juste part d’impôt grâce aux paradis fiscaux, la plupart des autres contribuables québécois verseront plus que leur dû en impôt provincial pour compenser les sommes escamotées. C’est honteux et le ministre des Finances doit mettre fin à cette pratique », lance Claude Vaillancourt, porte-parole du groupe Échec aux paradis fiscaux.
Les faits
Le 5 janvier 2010, le ministre canadien du Revenu, Jean-Pierre Blackburn, déclarait que les Canadiens avaient déposé dans les paradis fiscaux des sommes totalisant 146 milliards de dollars en 2009, une augmentation substantielle par rapport aux 88 milliards de dollars en 2003. En 2000, selon la vérificatrice générale du Canada, 1,5 milliard de dollars ont ainsi échappé au fisc grâce à la seule entente d’amnistie fiscale avec la Barbade. À combien se chiffrent les sommes supplémentaires échappant au fisc par l’entremise d’autres paradis fiscaux comme les Îles Caïman, le Panama, les Bahamas, la Suisse? On ne le sait pas. Par contre, on sait que l’existence des paradis fiscaux ne relève pas de la fatalité, mais bien du laisser-faire des gouvernements, voire de leur complicité. »
Les tricheries fiscales telles que l’évasion fiscale, les planifications fiscales agressives et les paradis fiscaux font perdre des milliards de dollars en revenus aux États. Les gouvernements du Québec et du Canada, rappelle le groupe Échec aux paradis fiscaux, font le choix politique de ne pas récupérer ces milliards de dollars en impôts, alors que ces sommes sont nécessaires pour financer leurs programmes sociaux. Ils préfèrent s’attaquer à la petite criminalité, comme celle du travail au noir, plutôt qu’à la grande criminalité, telle que l’évasion fiscale des plus riches.
« L’existence de paradis fiscaux est particulièrement choquante et inéquitable aux yeux des contribuables de la classe moyenne. Nos gouvernements, très influencés par le milieu des banques et de la finance, permettent aux mieux nantis de mettre à l’abri du fisc une partie de leur richesse et, par le fait même, de devenir de plus en plus riches. La population, qui a elle-même contribué à la création de cette richesse, se retrouve ainsi à payer plus que sa part pour compenser une partie des sommes soustraites par les plus riches et les entreprises », rappelle Claude Vaillancourt d’ATTAC-Québec.
Une réponse au sous-financement des services publics
Selon le regroupement, une partie de la solution au manque de ressources financières des États réside dans l’abolition, au Canada et dans les provinces, de toutes les ententes qui permettent l’existence des paradis fiscaux ou d’autres formes de tricheries qui s’y apparentent.
« Les gouvernements du Québec et du Canada s’acharnent à convaincre les citoyens qu’ils n’ont plus les moyens de financer les programmes sociaux créés dans les années 1960 et 1970. Selon nous, si nous en sommes rendus là, c’est principalement parce que l’État s’est privé de très importantes sources de revenus, entre autres, en permettant l’existence des paradis fiscaux. Les programmes sociaux, rappelons-le, ont été créés pour réduire les écarts entre les riches et les pauvres. Diminuer ou abolir ces programmes ne fera qu’accélérer la croissance des écarts de revenus, ce qui est socialement très malsain », explique Claude Vaillancourt d’ATTAC-Québec.
Des cartes postales pour Raymond Bachand
Le groupe Échec aux paradis fiscaux invite les citoyennes et les citoyens québécois à agir en envoyant une carte postale au ministre Raymond Bachand en se rendant à l’adresse suivante : www.echecparadisfiscaux.ca. Ceux qui le désirent peuvent aussi appuyer la campagne mondiale « Stop paradis fiscaux », destinée aux dirigeants du G20 :
Des membres du groupe Échec aux paradis fiscaux feront une distribution de cartes postales au métro Berri-UQAM à midi. En soirée, ATTAC-Québec organise une conférence publique sur les paradis fiscaux au Pavillon des sciences de l’UQAM où, entre autres, M. Claude Béland, président du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), prendra la parole.
Le groupe Échec aux paradis fiscaux est composé des organisations suivantes : Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), Association québécoise pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (ATTAC-Québec), Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Union des consommateurs.
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Information
Marjolaine Perreault, CSQ 514-235-5082
Francis Boucher, APTS 514-609-2906
ATTAC-Québec 514-279-7364
Mathieu Morin, FECQ 514-554-0576
Mathieu Le Blanc, FEUQ 514-609-3380
Sandra Gagné, FIQ 514-796-5093
Normand Caron, MÉDAC 514-286-1155
Éric Lévesque, SFPQ 418-564-4150
Patrick Albert, SPGQ 418-570-5817
Valeurs mobilières : gros revers pour le projet de commission unique
31 mars 2011
Martin Vallières, La Presse
La Cour d’appel du Québec juge anticonstitutionnel le projet de commission nationale des valeurs mobilières dont le gouvernement fédéral et celui de l’Ontario font la promotion.
(Montréal) Le projet fédéral d’une commission unique de valeurs mobilières qui supplanterait les autorités provinciales subit un autre gros revers juridique quelques semaines après le dernier.
Après la Cour d’appel de l’Alberta, qui l’a déclaré anticonstitutionnel au début de mars, c’est au tour de la Cour d’appel du Québec de juger aussi le projet fédéral contraire aux juridictions législatives que lui accorde la Constitution canadienne.
Cette décision du plus haut tribunal québécois est sortie en fin d’après-midi hier, en suivi des trois jours d’audience qui avaient été tenus à la mi-janvier par cinq juges.
Mais, pour l’instant, l’un des opposants au projet fédéral qui seront entendus en Cour suprême, le président du MÉDAC, Claude Béland, était très satisfait et encouragé même par le jugement rendu par la Cour d’appel du Québec.
« Après le jugement de la Cour albertaine, c’est maintenant deux à zéro en faveur des provinces et contre le projet fédéral », a indiqué cet ex-président du Mouvement Desjardins.
« Et quand on considère les motifs constitutionnels contenus dans ces jugements, je crois que ça sera difficile sinon gênant pour la Cour suprême d’aller dans un sens contraire aux deux cours d’appel. »
Devant la Cour suprême, le MÉDAC concentrera son intervention sur les impacts négatifs sur les particuliers investisseurs et les PME en Bourse du remplacement des autorités provinciales actuelles par une commission unique sur direction fédérale.
« Ce projet fédéral risque de provoquer une forte dilution des intérêts des PME en Bourse. Quant aux petits investisseurs, ils risquent de perdre cette importante proximité des régulateurs financiers pour faire valoir leurs intérêts », selon M. Béland.
Cela dit, le président du MÉDAC a admis une certaine appréhension envers l’opinion juridique attendue de la Cour suprême, si elle décide de se prononcer comme « un jugement à la Salomon ».
« La Cour suprême pourrait autoriser le projet fédéral tout en laissant aux provinces la possibilité de s’en abstenir, et de conserver leurs commissions provinciales », a suggéré Claude Béland.
« Dans un tel cas, on se retrouverait avec une nouvelle commission fédérale avec quelques provinces, dont l’Ontario, et les commissions des provinces dissidentes comme le Québec. »
Le Groupe de travail présente la toute première stratégie nationale conçue pour améliorer la « littératie* » financière des Canadiens
Le rapport final expose un plan d’action concret, réalisable et abordable
Ottawa, le 9 février 2011 — Le Groupe de travail sur la « littératie* » financière du Canada a rendu public aujourd’hui son rapport au ministre fédéral des Finances, dans lequel il recommande de mettre en place sans délai une stratégie nationale destinée à renforcer la « littératie* » financière des Canadiens.
« La ‹ littératie* › financière revêt une importance cruciale pour la prospérité des Canadiens et du pays, a déclaré Donald A. Stewart, le président du Groupe de travail. En accroissant leurs connaissances, leurs compétences et leur confiance en soi en matière financière, les Canadiens pourront prendre des décisions responsables, réaliser leurs objectifs personnels, améliorer leur qualité de vie et renforcer la compétitivité du Canada. »
Le plan d’action recommandé par le Groupe de travail reflète les points de vue et les priorités de la population. Il s’agit d’un plan concret, réalisable et abordable, qui repose sur cinq piliers prioritaires : responsabilité partagée, leadership et collaboration, apprentissage continu, prestation et promotion de la « littératie* » financière, et responsabilisation. Le rapport présente 30 recommandations détaillées, conçues pour répondre aux différents besoins des Canadiens en préconisant l’enseignement formel en classe, l’intégration de la « littératie* » financière aux programmes du gouvernement fédéral, la création d’un site Web centralisé sur la « littératie* » financière, la diffusion de messages clairs et la sensibilisation du public. Un processus continu d’évaluation assurera la reddition de comptes au Parlement.
« La réalisation de progrès véritables nécessitera les efforts concertés et la collaboration de tous les acteurs, a ajouté le vice-président du Groupe de travail, L. Jacques Ménard. Cela comprend non seulement les Canadiennes et les Canadiens, les différents paliers de gouvernement, les petites organisations sans but lucratif qui aident les immigrants à s’intégrer, les fournisseurs de services financiers et les entreprises actives dans tous les secteurs de l’économie canadienne, mais bien d’autres encore. Le plan s’appuie d’ailleurs sur le travail de ‹ littératie* › financière déjà amorcé par un grand nombre de groupes et de particuliers. »
Les membres du Groupe de travail se sont réunis à plusieurs reprises et ont tenu des téléconférences à intervalles réguliers pour mettre au point la stratégie énoncée dans le rapport. En plus de nouvelles recherches approfondies au Canada ainsi qu’une étude des pratiques exemplaires observées sur la scène internationale, les membres du Groupe de travail ont publié un document de consultation détaillé et mené pendant 12 semaines une série de consultations publiques en se répartissant en petites équipes qui se sont rendues dans chaque province et chaque territoire. Le Groupe de travail a pu ainsi s’assurer que les recommandations reflètent les points de vue, les valeurs et les expériences de tous les secteurs de la population. Le Groupe de travail a rencontré plus de 170 particuliers et organisations, et reçu plus de 300 mémoires.
On peut consulter le rapport final à l’adresse www.litteratiefinanciereaucanada.com
Contexte
Dans le budget de 2009, le ministre des Finances fédéral a annoncé son intention de mettre sur pied un groupe de travail national sur la « littératie* » financière. Ce groupe serait chargé de fournir au ministre des Finances des avis et des recommandations qui formeraient la base d’une stratégie nationale visant à renforcer la « littératie* » financière des Canadiens. Le Groupe de travail sur la « littératie* » financière, qui a été créé en juin 2009, se compose de 13 membres issus des milieux d’affaires, du secteur de l’enseignement, d’organisations communautaires et du milieu universitaire.
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Renseignements :
John Kane
Conseiller principal en communications
Secrétariat du Groupe de travail sur la « littératie* » financière
613-960-0787
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Document du Rapport au format *.html ›››
L’Office d’investissement du régime de pension du Canada (OIRPC) @cppinvestments abandonne son objectif d’atteinte de la carboneutralité en 2050 (net zero), après seulement 3 ans, en l’annonçant dans la section FAQ de son site web. https://t.co/lxMT6ssnF1 https://t.co/1B2LZyT93y pic.twitter.com/ctU3MAF2rW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 30, 2025
Des investisseurs institutionnels d’importance (950 milliard$ sous gestion) demandent que Musk travaille 40 h/sem. pour Tesla. Ils détiennent 0,25 % des actions de Tesla. https://t.co/ag87Tgkp7I
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
BlackRock parie sur l’intérêt des investisseurs pour le secteur de la défense (en Europe…) en constituant un FNB indiciel. https://t.co/QNey6GoRs2
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« retirer des sommes de ses comptes de courtage imposables vers des [CELI] en générant ainsi artificiellement des pertes dans les premiers et des gains dans les seconds » — @lautorite https://t.co/gpPQdhi39s
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« Le remplacement de Bruce Guerriero et de Daniel Rabinowicz est réclamé […] La suppression de la structure à deux catégories d’actions est aussi revendiquée » https://t.co/2C4FI4U2RX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025
Le nombre de propositions d’actionnaire concernant la gouvernance a diminué moins vite que les propositions d’actionnaire sur l’environnement, de 2018 à 2025, aux É.-U.-d’A., selon ISS. Dans l’ensemble, c’est un creux sur 8 ans. https://t.co/dAucnupAPw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025