Isabelle Courville au conseil de la Laurentienne
19 mars 2013
Sylvain Larocque, La Presse (La Presse canadienne)
Montréal — Denis Desautels, qui présidait le conseil d’administration de la Banque Laurentienne (T.LB) depuis 10 ans, a passé le relais mardi à Isabelle Courville, qui occupait jusqu’à tout récemment le poste de présidente d’Hydro-Québec Distribution.
Au cours de l’assemblée annuelle des actionnaires, tenue mardi à Montréal, le président et chef de la direction, Réjean Robitaille, a déclaré qu’il s’agissait d’« un jour triste pour la banque » compte tenu de la vaste expérience de M. Desautels, qui a été vérificateur général du Canada de 1991 à 2001.
« M. Desautels a joué un rôle stratégique dans les décisions menant à l’amélioration de la performance de l’institution », a ajouté M. Robitaille.
Le principal intéressé a admis éprouver « des sentiments partagés » au sujet de son départ. Il était administrateur de l’institution depuis décembre 2001 et président du conseil depuis mars 2003.
Mme Courville, âgée de 50 ans, est avocate et ingénieure. Au début des années 2000, elle a occupé des fonctions à la haute direction de Bell Canada (T.BCE) avant de passer chez Hydro-Québec au début de 2007. Elle a successivement présidé les divisions TransÉnergie et Distribution. Les raisons de son départ de la société d’État, en janvier, n’ont jamais été rendues publiques.
Chez Hydro, Isabelle Courville a reçu une rémunération totale de plus de 473 000 $ en 2011. Comme présidente du conseil de la Banque Laurentienne, elle touchera 185 000 $ par année.
Au cours d’un entretien téléphonique, mardi, Réjean Robitaille a affirmé que Mme Courville avait l’intention de consacrer beaucoup de temps à la présidence du conseil et qu’elle comptait « être bien impliquée dans les opérations » de la banque.
MÉDAC
Notons par ailleurs que les trois propositions présentées par le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) ont reçu des appuis importants.
Les actionnaires se sont prononcés dans une proportion oscillant entre 17 et 19 pour cent en faveur des propositions portant sur la surveillance et l’équité des régimes de retraite de l’institution et dans une proportion de 21,3 pour cent en faveur de la proposition prônant la parité hommes-femmes à la haute direction d’ici cinq ans.
M. Robitaille a tenu à préciser mardi que 52 pour cent de l’ensemble des gestionnaires de la Banque sont des femmes et que celles-ci occupent le tiers environ de la soixantaine de postes de vice-président de l’institution. Par contre, on ne compte qu’une femme au comité de direction, composé de neuf personnes.
Immobilier
La forte croissance du secteur immobilier canadien a contribué aux bons résultats de la Banque Laurentienne et des autres institutions financières au cours des dernières années. S’adressant aux actionnaires, mardi, l’économiste en chef de l’institution, Carlos Leitao, a rappelé que le marché ralentissait, mais il a soutenu que la situation n’était pas « catastrophique ».
La Banque n’entend pas imiter la Banque de Montréal (T.BMO), la Financière Manuvie (T.MFC) et les autres prêteurs qui ont récemment remis sur le marché des prêts hypothécaires à un taux d’intérêt de 2,99 pour cent.
La Banque misera plutôt sur les acquisitions récentes de la Fiducie AGF et des sociétés MRS, qui offrent des produits de placement et de prêt aux conseillers financiers, pour contrer l’« atterrissage en douceur » du secteur immobilier.
Pour alimenter sa croissance future, l’institution examine également les possibilités d’acquisition dans les secteurs de la gestion de patrimoine et des services bancaires commerciaux, a indiqué Réjean Robitaille.
Au cours des cinq dernières années, l’actif total de la Banque Laurentienne a presque doublé et atteint désormais près de 35 milliards $. L’institution, qui emploie 4200 personnes, figure aujourd’hui parmi les 40 plus grandes banques en Amérique du Nord.
En milieu d’après-midi, mardi, l’action de la Banque Laurentienne gagnait trois cents pour s’échanger à 44,52 $, à la Bourse de Toronto.
La (très) gênante position de Metro
30 janvier 2013
François Pouliot, lesaffaires.com
BLOGUE — C’est avec une grande déception que l’on est ressorti mardi de l’assemblée annuelle de Metro. La direction de la société refuse toujours avec obstination d’amener un accent aigu sur son appellation. Malheur plus grand encore, elle vient de recevoir la caution d’une écrasante majorité d’actionnaires.
Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) proposait deux résolutions.
Les deux propositions ont été battues dans une proportion de 98,80 %.
C’est gênant. Les actionnaires québécois qui ont enregistré leur vote contre la proposition sont mieux de ne pas interroger leur conscience : ils s’en porteraient mal.
Plus gênante encore est la position de la direction de Metro et de son conseil d’administration, qui n’ont même pas cherché à trouver un terrain d’entente.
L’an dernier, l’activiste Yves Michaud avait donné tout un spectacle à l’assemblée annuelle en réclamant que soit corrigée cette anomalie historique. On aurait pu s’attendre à ce qu’une réflexion s’en suive.
Dans ses motifs d’opposition Metro insiste qu’elle est une entreprise québécoise depuis 65 ans et qu’elle reconnaît l’importance du français dans ses communications. Elle se targue d’être le deuxième plus grand employeur du Québec et d’avoir son siège social ici. À cause de cela, plaide-t-elle, elle contribue de façon importante à l’économie du Québec, « et, de ce fait, à la vigueur de la langue française ». Elle conclut ne pas croire que l’ajout d’un accent à son nom ou sa marque de commerce ajouterait à son caractère profondément québécois.
Personne n’a jamais nié l’importance de Metro pour l’économie du Québec, ni même l’extrême compétence de ses dirigeants. Et c’est justement pour cette raison qu’elle devrait amener un accent sur sa marque de commerce. Elle a valeur de symbole pour le Québec et il est étonnant qu’elle le reconnaisse d’un côté, et en fasse étalage, tout en refusant de le comprendre de l’autre.
Une société comme Québécor a bien compris la chose l’an dernier, et a, de son propre chef, décidé d’accentuer son nom au Québec.
À l’heure où le Québec s’interroge sur la force de ses sièges sociaux, tandis que Astral pourrait être avalée par BCE et que l’on redoute que SNC-Lavalin ne glisse vers Londres, il aurait été facile pour la direction de Métro d’envoyer un signal rassembleur.
Qui aurait particulièrement bien résonné dans un paysage québécois que les marques américaines tentent d’envahir et critiquent même, pour certaines, ouvertement.
L’entêtement de la direction est pour le moins incompréhensible qu’elle s’est déjà livrée, en 2010, à une opération beaucoup plus périlleuse : la conversion de toutes ses bannières ontariennes à celle de Metro.
On remarquera que jamais dans les motifs fournis la question du coût éventuel de la conversion n’a été avancée. Et l’occasion lui a été offerte à quelques reprises de se prévaloir de l’argument.
L’entreprise a-t-elle un œil sur Safeway Canada dans l’Ouest, et redoute-t-elle qu’un débat nationaliste ne nuise au final à ses chances de miser sur la société?
Refuse-t-elle simplement de lâcher du lest pour ne pas perdre la face devant Yves Michaud?
Ce serait un peu gros.
Moins gros cependant que de continuer à s’enfermer dans la position actuelle, avec une telle faiblesse d’arguments.
Le MÉDAC devrait représenter l’an prochain une proposition un peu plus souple (conversion graduelle dans le temps, limitée à la province?). Dirigeants et actionnaires devraient entre-temps mieux réfléchir.
Metro : le panier plein de profits
29 janvier 2013
André Dubuc, La Presse
(Montréal) L’épicier Metro (T.MRU.A) présente des profits supérieurs aux attentes des analystes au premier trimestre de 2013. Le profit net se chiffre à 1,23 $ par action, en hausse de 21,8 % par rapport à la même période l’an dernier. Le consensus était à 1,14 $ par action.
En excluant la vente de sa division de services alimentaires Distagro, le profit ajusté s’élève à 1,16 $ par action, en avance de 15 % par rapport au résultat comparable du premier trimestre de 2012. Ces résultats ont été obtenus dans un contexte difficile, précise la société, où le consommateur canadien est endetté et où l’inflation alimentaire est pratiquement à zéro.
La direction a refusé de préciser ses intentions quant à l’utilisation qu’elle fera du demi-milliard de dollars (avant impôt) en provenance de la vente de 50 % de ses actions d’Alimentation Couche-Tard. Le président et chef de la direction, Éric La Flèche, a dit que l’entreprise a toute la flexibilité financière nécessaire pour faire une acquisition au Canada, peu importe la taille.
En conférence de presse, M. La Flèche a répondu qu’il souhaitait regarder Safeway et Jean Coutu, si l’une ou l’autre de ces entreprises étaient à vendre, ce qui n’est pas le cas d’après lui.
Au premier trimestre de l’année, la hausse des ventes de magasins ouverts depuis au moins un an se chiffre à 1,5 % en un an, ce qui traduit une hausse « robuste » du volume de ventes de 1,3 %, selon l’analyste Peter Sklar, de BMO. Il s’attendait plutôt à une croissance de 0,8 % en volume.
Les ventes totales du trimestre terminé le 22 décembre 2012 avancent de 2,7 % pour se situer à 2,7 milliards de dollars. Le trimestre inclut cette année la semaine de Noël, ce qui n’était pas le cas en 2012.
Pas d’accent aigu à Metro
Les résultats du premier trimestre ont été dévoilés au cours de l’assemblée annuelle des actionnaires au Centre Mont-Royal, de Montréal. Bon an, mal, an, l’assemblée de Metro demeure l’une des plus courues.
Pas de controverse cette année en raison peut-être de l’absence remarquée du Robin des Banques, Yves Michaud, qui avait volé la vedette à l’assemblée précédente.
En l’absence du tribun, le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) n’a pas réussi à faire adopter ses résolutions. Son échec le plus cuisant concerne l’ajout d’un accent aigu à Metro. Environ 1,20 % des voix ont appuyé les deux résolutions allant en ce sens.
Metro par contre a pris les devants en suggérant lui-même le vote consultatif sur la rémunération. Après avoir reçu une majorité de votes en faveur de sa propre résolution, la direction a ensuite recommandé aux actionnaires de rejeter la proposition du MÉDAC qui proposait la même chose.
Toutefois, 6,35 % des actionnaires ont voté en faveur d’une représentation égale entre les hommes et les femmes au conseil d’administration de Metro qui ne compte que 2 femmes sur 14 membres. La direction recommandait de voter contre la résolution. Cette question de la place des femmes se posera avec plus d’acuité prochainement, car au moins quatre administrateurs s’approchent de l’âge de la retraite, fixé à 72 ans par règlement interne, soit Pierre Gobeil, 70 ans, Pierre Lessard, 70 ans, Paule Gauthier, 69 ans et Michael T. Rosicki, 69 ans.
Les actionnaires de la société votaient de façon électronique que ce soit pour l’élection de chacun des administrateurs ou l’adoption des résolutions soumises au vote. Le vote électronique permet le décompte des voix de façon quasi instantanée. On a ainsi su que Pierre Lessard a été l’administrateur ayant reçu le plus d’abstention : plus de 1 million d’abstentions ou un plus de 1 % des votes exprimés.
M. Lessard avait annoncé quelques minutes avant le vote qu’il délaissait l’aspect exécutif de sa fonction de président du conseil d’administration pour lequel il a touché 485 000 $ en 2012. Au dire même de M. La Flèche, rien ne changera au quotidien pour l’équipe de direction.
Metro a par ailleurs annoncé une hausse de son dividende trimestriel pour la 18e année consécutive à 25 cents par action. Hier, l’action de la société a reculé de 10 cents, à 64,02 $, à la Bourse de Toronto.
La prison pour les banquiers?
28 janvier 2013
Léo-Paul Lauzon
Cette recommandation pragmatique et pleine de gros bon sens nous permettait une fois pour toutes de faire le grand ménage et de nous extirper de notre immobilisme notoire provoqué par la peur du changement et du chantage. Cette solution ne vient pas de moi, mais des centaines de milliers de personnes qui sont descendues récemment dans la rue en Europe. Ces millions de personnes, comme ici en Amérique du Nord, doivent faire les frais des politiques d’austérité, découlant de la crise financière, même si elles n’en sont pas responsables. En outre, « Nous avons la solution : les banquiers en prison » (Le Devoir, 15 novembre 2012).
Certains voudraient la prison à vie pour les banquiers et d’autres gens d’affaires ainsi que leurs élus inféodés. Vous le savez fort bien, je suis un modéré. J’ai horreur des radicaux et des extrémistes. Comme je suis un bomme de compromis, de consensus et de concertation (il y a les PPP, moi dans mon cas ce sont les CCC), je les enverrais en prison pour un séjour (qu’ils auraient à défrayer, évidemment, en appliquant le principe de l’utilisateur-payeur) variant entre trois et dix ans. Faut leur donner une chance de se réhabiliter et faut faire preuve de tolérance et de miséricorde.
Brièvement, je vais vous expliquer pourquoi la place des banquiers serait en prison. Pas question qu’ils servent leur peine dans la communauté. Même si je suis un gars plein de retenue là-dessus, je suis intraitable. La prison et vite en plus de ça.
Profits records continuels des banques même en temps de crise
Le Journal de Montréal du 7 décembre 2007 titrait : « Crise ou pas, encore des profits records pour les banques… 19,5 milliards $ ». Même à ça, elles ont poussé le mépris jusqu’à dire : « L’explosion des profits n’annonce pas la fin de la crise » (Le Devoir, 4 septembre 2010). Crise pour qui au juste?
Puis, les profits ont continué à exploser jusqu’à : « Des profits records de 30 milliards $. 2012 a été bonne pour les banques canadiennes » (Le Devoir, 8 décembre 2012). Une bonne année 2012 pour les banques et leurs dirigeants, mais moins bonne pour les travailleurs ordinaires. Durant la crise financière qui a coûté des millions d’emplois et occasionné des milliards de pertes pour les caisses de retraite, les gouvernements ont voté des politiques restrictives et ont, au même moment : « Crise financière. Les banques canadiennes ont reçu des milliards en aide des gouvernements » (La Presse, 1er mai 2012)… pendant que la population subissait des hausses d’impôts et de taxes qui servaient à financer les banques.
Attention : les banques canadiennes réalisent des profits records pas parce qu’elles excellent, mais tout simplement parce qu’elles vous arnaquent du fait qu’elles forment un « oligopole confortable » selon la revue internationale The Economist (Les Affaires, 22 mai 2010).
Banquiers et actionnaires se paient la traite
40 milliards $ de profits nets en 2012 et : « 10 milliards $ en bonis salariaux » aux bonzes des banques (La Presse, 11 décembre 2012). Et puis, il y a eu plein d’articles nous annonçant des nouvelles réjouissantes pour les actionnaires comme celle-ci : « Banques. De meilleurs dividendes en vue » (27 août 2012) et « Trois autres banques haussent leur dividende » (31 août 2012). Pendant ce temps, à cause de la crise financière, la lumineuse présidente de la Banque Desjardins, madame Monique Leroux a dit : « Des gens devront revoir leur projet de retraite » (Journal de Montréal, 3 octobre 2008). Des gens ordinaires s’entend. Mettons cette remarquer sur le compte de l’innocence, tout comme ces propos insultants des dirigeants de la Banque Toronto-Dominion pendant qu’eux se la coulaient douce : « Les Québécois devront faire des sacrifices » (La Presse, 2 septembre 2009).
Puis il y a eu cette remarque tellement insignifiante : « les banques confiantes face à l’avenir » (La Presse, 17 septembre 2009). Comment pourrait-il en être autrement?
Les banques dans les paradis fiscaux
De 2004 à 2009, les six grandes banques canadiennes ont détourné dans leurs filiales logées dans des paradis fiscaux pour 10 milliards $ d’impôts. Pas 10 milliards $ de revenus, mais 10 milliards $ d’impôts qu’elles auraient dû verser ici au pays. Ça explique en partie leurs profits titanesques. Et cette évasion fiscale pratiquée par les banques elles-mêmes exclut les milliards qu’elles ont fait transiter à leurs clients dans les paradis fiscaux. Elles ne peuvent contester ces chiffres, nous les avons recueillis dans leur propre rapport annuel. Voir à cette notre étude publiée en mai 2010 et intitulée : « Les banques canadiennes en temps de crise ». Pendant ce temps, les politiciens taxent et coupent les revenus publics de la population.
Le Canada un paradis fiscal pour les banques, mais elles demandent d’autres baisses d’impôts
Voici quelques titres d’articles révélateurs sur la fiscalité des entreprises canadiennes : « Des taux d’imposition parmi les plus bas au monde » (5 mars 2010). « Le Canada, paradis fiscal des entreprises » (29 juillet 2008). « Compétitivité fiscale. Le Canada est devancé par l’Inde seulement » (26 septembre 2012). Mais les banques en redemandent : « Les banques canadiennes veulent un assouplissement du régime fiscal » (16 août 2011).
Même si elles paient peu d’impôts au Québec et au Canada, peu c’est trop pour elles. Ce qui serait mieux pour elles, c’est zéro impôt, un point c’est tout.
Jacques Ménard de la Banque de Montréal, un philanthrope?
Jean-Philippe Décarie chroniqueur à La Presse, toujours égal à lui-même, a pondu une autre chronique incroyablement incroyable le 1er septembre 2012 intitulée : « Jacques Ménard. Philanthrope et engagé convaincu » avec en prime une belle grosse photo de la prima dona. Ben oui, tout le monde sait, ou devrait savoir, que de nos jours, sont philanthropes et engagés convaincus ceux qui sont des abonnés à l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux; ceux qui se font payer leur grosse rémunération en stock options pour esquiver l’impôt; ceux qui chargent des taux d’intérêt shylockiens sur leurs cartes de crédit; ceux qui favorisent les pensions de retraite privatisées aux institutions financières; ceux qui militent pour plus d’abris fiscaux pour les riches; ceux qui sont favorables à la santé privée, aux hausses des frais de scolarité à l’université et à la sous-traitance et ceux qui s’en prennent aux syndicats, comme dans : « Jacques Ménard enjoint aux syndicats (pas les banques) de réformer l’État. Les droits acquis ralentissent et bloquent tout changement » (Le Devoir, 1er mars 2011). Vraiment pathétique.
Comment les banques continuent à se goinfrer…
19 Janvier 2013
Laurent Neumann, Marianne
C’est la crise! Paraît-il… La crise et son cortège de plans sociaux. La crise et ses usines qui ferment. La crise et son chômage de masse. La crise et les impôts des classes moyennes qui augmentent, pour désendetter les États. La crise et les dépenses publiques qui baissent, pour éponger les erreurs du passé. La crise, oui, mais visiblement pas pour tout le monde!
Il est une catégorie d’acteurs économiques qui gagnent quand tout le monde gagne, et qui gagnent encore quand tout le monde perd : les banques. Les plus grands établissements financiers américains – ceux dont il ne fait plus aucun doute qu’ils sont à l’origine de la Grande Crise qui secoue les économies occidentales depuis 2007 – viennent de publier leurs comptes pour l’année 2012. Ils laissent pantois.
Accrochez-vous : Goldman Sachs, la banque symbole de toutes les dérives du capitalisme financier, celle qui a maquillé les comptes de la Grèce et inventé les produits financiers les plus dingues, a plus que doublé ses résultats : 7,3 milliards de dollars de profits nets! JP Morgan a fait encore mieux : 21,3 milliards de dollars de bénéfices! Le PDG de cette dernière, Jamie Dimon, s’est même octroyé un bonus personnel de 10 millions de dollars. À ce tarif-là, ce n’est plus un cadeau Bonux, c’est le jackpot du loto. Et un gros lot qui, en l’occurrence, tombe chaque année, crise ou pas crise.
Le plus incroyable, c’est que ces banques sont désormais censées évoluer dans un cadre réglementaire beaucoup plus strict (les fameuses lois Volcker et Dodd-Franck). Des contraintes dont elles n’ont d’ailleurs cessé de se plaindre. Il faut croire, à l’évidence, qu’elles ont l’effet du mercurochrome sur une jambe de bois.
Dans ce contexte, on attend avec impatience les résultats de nos grands établissements français*. Mais au moment où Bercy planche sur les nouvelles règles du jeu bancaire et semble hésiter à encadrer pour de bon leurs agissements, ces résultats himalayens des banques américaines devraient donner à réfléchir. Sans doute fallait-il sauver les banques en 2008. Mais à l’heure où les États sont surendettés et où l’on demande aux peuples toujours plus de sacrifices pour nous sortir de ce mauvais pas, le moment n’est-il pas venu d’imposer au monde de la finance des règles drastiques? Pour éviter que quelques-uns continuent à se goinfrer en toute impunité. Pour éviter surtout que les mêmes causes produisent à l’avenir les mêmes effets dévastateurs.
* P.-S. Même impatience au Québec et au Canada. Louis Vachon, président de la Banque nationale, s’est tartiné une rémunération de 8,5 millions en 2011, soit augmentation de 47 % sur son misérable salaire de l’année précédente de 5,7 millions. L’action de la Banque nationale s’est appréciée de 11,3 % de 2009 à 2012, une moyenne de 3,7 % par année. Selon l’ineffable André Caillé, membre du conseil d’administration, une rémunération adéquate (sic) des dirigeants 47 %, et 3,7 % pour les actionnaires est une garantie de performance pour les actionnaires!!!
* Commentaire de Yves Michaud, fondateur du MÉDAC
La Nationale profite de l’endettement du Québec
Première publication 8 janvier 2013 à 17h54
Jean-François Cloutier, Argent
Profitant de l’appétit du gouvernement du Québec pour l’endettement, la Banque Nationale est la championne de la vente de titres de dette obligataire publique au pays, une activité qui s’avère très payante, selon un expert.
D’après ce que rapporte l’agence Bloomberg, la Banque Nationale, sixième en taille au pays, a vendu en 2012 pour 25,5 G $ de dette en provenance des provinces, des villes et des agences gouvernementales.
Le fédéral vend lui-même sa dette en procédant à des enchères auprès de gros investisseurs.
Cela confère à la Banque Nationale 25,5 % du marché, comparativement à 25,1 % en 2011, et permet à la banque de devancer toutes les grandes banques, même la Banque Royale et la Banque TD, quand vient le temps de vendre des titres de dette gouvernementale.
Monopole
Un expert qui n’a pas voulu être nommé a expliqué que la Banque Nationale jouissait d’un quasi-monopole sur l’émission de titres de dette québécois, la province privilégiant des institutions « purement québécoises » pour ce genre de transactions.
L’information a été confirmée par Ronald Monet, porte-parole de la Banque de Montréal. Selon M. Monet, la décision de confier la quasi-totalité des émissions de dette québécoise à la Banque Nationale date d’une vingtaine d’années, à l’époque d’un gouvernement péquiste.
« Ça fait partie des choses que nous tentons de faire changer », a-t-il dit.
La porte-parole du Mouvement Desjardins, Nathalie Genest, a expliqué que le mouvement coopératif était absent de ce marché. « Nous ne vendons que des obligations d’épargne du Québec au détail », a-t-elle dit.
En 2012, le gouvernement du Québec a procédé à 24 émissions de dette obligataire avec la Nationale. La Nationale a aussi vendu de la dette pour le compte de Société canadienne d’hypothèque et logement et a participé à des émissions pour d’autres provinces comme l’Ontario et le Manitoba.
Joint en fin de journée, le directeur général pour les revenus fixes à la Nationale, Jason Stewart, a catégoriquement nié que la banque profitait d’un traitement de faveur du gouvernement, et a souligné que le Québec avait choisi la Nationale sur la base de critères commerciaux. « Le marché est très concurrentiel », a-t-il dit.
Lucratif
Malgré une situation financière difficile, la dette du Québec est jugée très attrayante auprès des investisseurs institutionnels, selon l’expert avec qui Argent s’est entretenu.
Le taux d’intérêt offert est plus élevé que celui de la plupart des autres obligations provinciales, et le risque est jugé moindre qu’avec plusieurs pays d’Europe.
« C’est pas comme la dette du Zimbabwe, où le banquier qui doit faire la vente doit faire beaucoup d’appels téléphoniques pour trouver un acheteur », a-t-il imagé.
Source ›››Webinaire gratuit de 60 min. de @lautorite sur les outils disponibles en éducation financière au Québec, le 27 novembre. La formation est accréditée par la @Chambresf et l’@Institut_pf.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 19, 2024
Inscription : https://t.co/U6kWMuu7MP#MLF2024 pic.twitter.com/0tne2ReKGl
QUIZ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 13, 2024
« Acquérir des connaissances sur les finances personnelles peut avoir une grande incidence sur notre qualité de vie, surtout à long terme. »
— @camilledp1 https://t.co/TCjWMKerue
La firme @MeridianCP publiait récemment le Meridian’s 2024 Corporate Governance and Inventive Design Survey (ou « Meridian 200 »), un sondage qui dresse le portrait de la gouvernance étasunienne à travers un échantillon de 200 sociétés du S&P 500. https://t.co/ecIDZdxl6p
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 31, 2024
Nouvelle campagne de la Fondation Ethos, la Deutsche Schutzvereinigung für Wertpapierbesitz (DSW), la Shareholders for Change (SfC) et la Better Finance @Better_Finance pour les assemblées en personne (sinon hybrides…) —> 350 G€ d’actifs sous gestion. https://t.co/bFo6aO1iMg
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 30, 2024
Le CCNID (@FRASCanada), qui développe les NCID, publie la synthèse des commentaires reçus quant aux obligations de divulgation d’information (à venir) sur la durabilité et les changements climatiques, au vu, notamment, de l’ISSB de l’@IFRSFoundation. https://t.co/S5BKNzrJKq
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 29, 2024
« Si la #banque a suivi ses politiques internes, il semble que l’ombudsman [@obsi @adr_chambers] n’ait pas le pouvoir de remettre en cause des politiques manifestement inefficaces et d’obliger la banque à dédommager la victime. » — @colindeacon, sénateur https://t.co/hXiTTPoRh0
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L’investissement responsable au programme du dernier épisode de l’émission Ça vaut le coût, à @telequebec https://t.co/CQWUS0XXVP pic.twitter.com/CtT3PhlPhr
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La @banqueducanada « se contente […] de ne réduire son taux que de 25 points de base […] [pour] ne pas créer un écart trop grand avec le taux directeur de la Réserve fédérale américaine » @federalreserve https://t.co/WMUobPljuH
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« Pour assurer la pérennité de la société francophone au Québec, ça prend une communauté d’affaires forte. » https://t.co/Q6WklOWRO6
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Sondage de @FAIRCanada sur les investisseurs individuels ne faisant pas appel à des services de courtage avec conseil. [Document de langue anglaise.] https://t.co/wUs19bpP1J pic.twitter.com/loBiJhxgSW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 15, 2024
« L’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,6 % d’une année à l’autre en septembre au Canada, ce qui est inférieur à la hausse de 2,0 % observée en août et représente sa plus faible progression annuelle depuis février 2021. » https://t.co/OO9OBqXjPi
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 15, 2024
« La vigueur des dépenses publiques et les coûts du logement sont vus comme les principales causes de l’inflation persistante. » https://t.co/0GQYitmeFI pic.twitter.com/pvrOm9Blgp
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 12, 2024
La @Banque_TD plaide coupable : 3,1 G$ US de pénalités. <https://t.co/AjJADp3HQv>
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 11, 2024
« Peter Todd a de nouveau nié être Satoshi Nakamoto » Le talon d’Achille des #cryptos : l’incertitude. Mieux vaut les indices de marché. Là, au moins, on sait à quoi s’en tenir. <https://t.co/h2XzNotEme>
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 11, 2024
Rapport sur l’écoblanchiment dans le secteur financier du Centre québécois du droit de l’environnement @_CQDE. https://t.co/sI3erk2nFB https://t.co/Q7MZHW6bFr
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 7, 2024
Pourquoi? https://t.co/0D1OJ6w8sj
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 5, 2024
La volatilité de titres boursiers vous empêche de dormir? N’investissez pas dans ce que vous ne connaissez pas! Il est généralement préférable d’investir à long terme dans des FNB indiciels suivant les grands indices de marché, dixit Warren Buffett. <https://t.co/WNHtiKJdaG>
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 4, 2024
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 30, 2024
C’est gros… https://t.co/nPAJY1nqDW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 20, 2024
« On ne peut pas continuer à ce rythme-là. »
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 19, 2024
— Laurent Ferreira, PDG de la @banquenationale
« une étude publiée en janvier par l’économiste en chef de la Banque […] concluait que le [pays] était “pris dans un piège démographique” qui menaçait “notre bien-être économique” » https://t.co/vQ4JtE1ayP
Le société @CoucheTardQc est la plus grande compagnie au pays (en termes de revenus). À son assemblée annuelle, tenue de manière strictement virtuelle, il n’y eu AUCUNE question, sauf la nôtre, à l’instant. Ça n’est pas normal. Les assemblées virtuelles sont un échec, lamentable. pic.twitter.com/2Lem0qWvZQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 5, 2024
La société @CoucheTardQc refuse de divulguer les langues maîtrisées par ses dirigeants, alors qu’elle le fait pour ses administrateurs : le nouveau PDG, Alex Miller, élu administrateur à l’AG aujourd’hui, ne maîtrise pas plus le français que le PDG sortant. Il est issu des rangs. pic.twitter.com/V8kb0Vi4hh
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 5, 2024
Seven&i Holdings tenterait de bloquer l’offre d’achat de @7eleven faite par @CoucheTardQc, selon @Bloomberg, avec l’intervention de l’État japonais. L’assemblée annuelle de Couche-Tard est demain, jeudi 5 septembre. Nous y serons. https://t.co/CivKM7J5Jt
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 4, 2024
La @banquenationale et la @BLaurentienne ne sont pas citées à paraître par le Comité permanent de l’environnement @CdcComites de la Chambre des communes @NosCommunes, contrairement aux autres banques : @RBC @Banque_TD @scotiabank @BanqueCIBC @BMOfr https://t.co/sE9hyRmiZ6
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 28, 2024
Notre proposition d’actionnaire demandant le retour des assemblées annuelles EN PERSONNE chez @airtransat a été adoptée à majorité des voix, à l’instant. C’est aussi le cas chez @metromonepicier, @BanqueCIBC, @BMOfr et @AirCanada. https://t.co/0nZKtHBLyk
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 23, 2024
Résultats de vote POUR les propositions d’actionnaires soumises aux assemblées des banques qui prenaient fin vendredi. Voir : https://t.co/vSuAHe868v @BMOfr @scotiabank @BanqueCIBC @BLaurentienne @banquenationale @RBCfr @Banque_TD @bcgeu @NYCComptroller @investors4paris @Vancity pic.twitter.com/VfM1beQ7IQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 22, 2024
Et de 3! Nous gagnons le vote sur le maintien — le retour… — des assemblées annuelles EN PERSONNE à la Banque canadienne impériale de commerce @cibc, après l’avoir gagné chez @metromonepicier et chez @AirCanada. Les assemblées des autres 🏦 sont en avril. https://t.co/CkJuNSvAKp pic.twitter.com/2HJusJaaDU
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 4, 2024
Après un appui substantiel des actionnaires de @CGI_Global_FR et la majorité des voies chez @metromonepicier, notre proposition exigeant le maintien — le retour! — des assemblées annuelles EN PERSONNE récolte plus de 80 % d’appui chez @AirCanada. https://t.co/Ah4II1E8Pn pic.twitter.com/YJKXnfuGYC
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 2, 2024
JPMorgan divulguera des données la concernant quant au poids de son implication dans les énergies « propres », en échange du retrait d’une proposition d’actionnaire des fonds contrôlés par le « NYC Comptroller » à ce sujet. [Texte de langue anglaise.] https://t.co/Y9c3uvj5b9
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) March 5, 2024
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) March 4, 2024Nous réclamons le maintien des assemblées en personne EN PLUS des assemblées virtuelles. « Les autorités en valeurs mobilières [@ACVM_Nouvelles, y compris @lautorite] actualisent les indications sur la tenue d’assemblées d’actionnaires virtuelles » https://t.co/ZR1okBzrPj pic.twitter.com/zxhmUqRzX1
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 29, 2024
Le texte du fondateur du MÉDAC, Yves Michaud, dans le Vol. I, No. I du Jour en février 1974, il y a 50 ans. « le sang des pauvres doit arrêter de nourrir les grassouillets parasites qui nous dévorent. Nous nous y emploierons. Avec l'aide du monde ordinaire » pic.twitter.com/HGDeoXRcJQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 29, 2024
La proposition d’actionnaire du MÉDAC réclamant le maintien (sinon le retour…) des assemblées annuelles EN PERSONNE (avec volet virtuel, au besoin…) a reçu 53 % d’appui à l’assemblée de metro inc. https://t.co/q3iginq34m https://t.co/h1382kE8l0
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 1, 2024
Le document des lignes directrices de @GlassLewis pour l’exercice du droit de vote aux assemblées d’actionnaire devant avoir lieu au pays en 2024 est paru en novembre. Cyber-risque, détention de titre par la direction et clauses de récupération (clawback). https://t.co/eUADLXm8wB
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Qu’est-ce que la population a à gagner de ce que @StatCan_fra cesse de produire ces tableaux? « Ces tableaux de données ne seront plus produits par Statistique Canada, puisque les données sont accessibles gratuitement auprès d'autres sources » https://t.co/Wt6GFErVar
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Changpeng Zhao, diplômé de @mcgillu et actionnaire majoritaire de @binance, doit rester aux É.-U. plutôt que de rentrer aux Émirats arabes unis en attente de représentations sur sentence après avoir plaidé coupable à des accusation de blanchiment d’argent. https://t.co/iSQ8JC9wp1
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Le bras droit de Buffett meurt à 99 ans. https://t.co/efQLaiuKPJ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 29, 2023
Presque 1 G$ de perte. O_O « Au cours du 3e trimestre, @TransMtn (@TransMtnFR) a comptabilisé une perte nette […] de 888,1 M$ sur la valeur comptable totale du goodwill lié à l’acquisition du réseau pipelinier Trans Mountain et du pipeline Puget […] » https://t.co/0FWXG8YQye
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 28, 2023
Série documentaire de @savoir_media sur l’économie et le monde financier, produite avec l’@IQPF : Format économique https://t.co/pP7r90q61x
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 15, 2023
.@Alstom veut se désendetter
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 15, 2023
Des « contrats… plombent le bilan… comme le programme Aventra, 443 trains destinés au Royaume-Uni et hérités du portefeuille de @Bombardier Transport racheté début 2021, et qui a pris un retard considérable. » https://t.co/o70y1k0vp5
Le S&P 500 a pris 6,8 % depuis le 27 octobre; le TSX 4,1 %. O_O https://t.co/oYGv9hQRNz pic.twitter.com/O8xbwtiLQo
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 10, 2023
« La sous-gouverneure principale de la @banqueducanada, Carolyn Rogers, a prévenu jeudi que les taux d’intérêt pourraient ne pas revenir aux bas niveaux auxquels les gens étaient habitués avant la pandémie » https://t.co/XCoN3HFyOc
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 9, 2023
Nos condoléances à la famille et aux proches de M. Bernard Lemaire. Le MÉDAC [@MEDACtionnaires] est actionnaire de @CascadesSD et le demeurera. https://t.co/HJxbYaVPjl https://t.co/pK33lw0FCq
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 9, 2023
Le Fédéral reconnaît l’indépendance des provinces quant au RPC. https://t.co/X65xaFcLbV
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 7, 2023
« L’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) passe inaperçu auprès de nombreux professionnels. Le quart des participants (25 %) affirment ne pas connaître l’@CIRO_OCRI, et 57 % disent en avoir entendu parler vaguement. » https://t.co/UIjP0rbgVk
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 7, 2023
La @banqueducanada « souligne dans son dernier Rapport [sur la] politique monétaire que […] les indicateurs montrent que les tensions financières touchent principalement les ménages qui n’ont pas de prêt hypothécaire » https://t.co/v7QwVWLASc https://t.co/t90nGde0m0
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 2, 2023
« … ça doit être de l’investissement avec des bénéfices pour toutes les parties intéressées [parties prenantes]. » [traduction libre]
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 2, 2023
― Mark Bristow, PDG de Barrick Gold pic.twitter.com/IdPZzd1zw1
Tiff Macklem, gouverneur de la @banqueducanada à la radio de la @CBC, hier matin. [En langue anglaise.] https://t.co/zyUL9LxHRn
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 27, 2023
L’Organisme canadien de réglementation des investissements @CIRO_OCRI publie son Rapport sur la mise en application 2022-2023. https://t.co/5UILmaCpSY https://t.co/Ozlqy9xl4f
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 26, 2023
.@Glencore aurait certainement eu avantage à assumer pleinement sa responsabilité sociale d’entreprise avant d’en arriver là. « Une demande d’action collective [de plusieurs G$] contre la Fonderie Horne […] a été déposée ». https://t.co/CxWNNtOnHT
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 25, 2023
Les ACVM @ACVM_Nouvelles et l’OCRI @CIRO_OCRI sollicitent les commentaires sur les réformes relatives « à la structure du marché » proposées la Securities and Exchange Commission @SECGov aux États-Unis et de leur impact ici. https://t.co/64m0tgwcMH
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 20, 2023
La concentration du capital dans le S&P 500 @SPDJIndices soulève des questions.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 20, 2023
« The "Magnificent Seven" Have Made the S&P 500 More Concentrated Than Ever. Historically, That's Bad News for Stocks. »
— @AMCScam, @MotleyFoolMoney https://t.co/xYVpboOy8y
Les entreprises « qui se dotent de politiques comptent davantage de femmes » que les autres.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 19, 2023
— Louise Champoux-Paillé https://t.co/v3L2l1pgLS
“Le gouvernement a également désigné l’Ombudsman des services bancaires et d’investissement @Ombudsman_OBSI comme seul organisme chargé de gérer les plaintes du secteur bancaire. Ce changement entrera en vigueur le 1er novembre 2024…” Exit l’@adr_chambers https://t.co/wsTOaEx0ht
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 18, 2023
« Les Services de dépôt et de compensation CDS Inc. (CDS) sont une filiale de la Caisse canadienne de dépôt de valeurs limitée, une organisation sans but lucratif propriété du Groupe TMX @TMXGroup. » Depuis le site web de la @banqueducanada : https://t.co/mqC2z8L3Mx
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 10, 2023
« Évidemment, une assemblée virtuelle, ça comporte des avantages indéniables, a reconnu M. [@williegagnon du @MEDACtionnaires]. Mais, il n’y a absolument rien qui peut remplacer une assemblée en personne. » https://t.co/l9u6y9cVnw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 9, 2023
« Questionné par [@williegagnon du @MEDACtionnaires], le fondateur […] de @CoucheTardQc, Alain Bouchard, a reconnu […] qu’il avait ‹ posé des questions là-dessus ›, mais qu’il ‹ n’avait malheureusement pas encore tous les détails devant lui ›. » https://t.co/obggsahSlX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 9, 2023
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) August 22, 2023
Gensler donnait un cours ouvert au MIT à l’automne 2018 sur les « chaînes de blocs et l’argent » (blockchain and money). https://t.co/S4Gw7dAVkz
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) July 31, 2023
« explosé » #horne @Glencore https://t.co/J6Juo2f28d pic.twitter.com/Dk8RRiW42Z
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) July 27, 2023