Des frais cachés et parfois gonflés en France, selon l’AMF
10 juin 2015
Dominique Lemoine
Des frais de placements financiers cachés et gonflés seraient observés en France, selon l’Autorité des marchés financiers (AMF) française.
L’Observatoire de l’épargne des ménages, qui est une entité de l’Autorité des marchés financiers (AMF) en France, affirme, dans une lettre aux investisseurs directs en action ou indirects en placements collectifs, que l’information sur les frais de placements financiers est rarement complète et spontanée chez les conseillers financiers.
L’AMF ajoute être parvenue à cette conclusion en rendant des visites « mystères » et en surveillant les publicités d’intermédiaires financiers, tels que les conseillers financiers des grands réseaux bancaires et les courtiers spécialistes de l’épargne en ligne.
Frais gonflés pour des services similaires
Également, toujours selon l’AMF française, « les frais peuvent varier du simple au triple pour des services ou des produits dont la qualité est proche selon l’intermédiaire choisi ».
De plus, l’AMF soutient aussi qu’il est « à craindre que beaucoup d’épargnants souscrivent à des placements financiers en sous-estimant l’impact négatif des frais (d’ordres de transaction, de détention, de droits d’entrée, de gestion, de commission de surperformance, etc.) sur le rendement à long terme de leur épargne ».
« La confiance des épargnants envers les intermédiaires financiers passent aussi par la transparence sur les frais », souligne l’AMF.
Afin de permettre aux investisseurs de comparer les frais d’un établissement à l’autre avant de souscrire à un placement, l’AMF mentionne que des simulateurs en ligne d’impact des frais et des guides pédagogiques peuvent être utilisés et recommandés.
Consulter le document de l’AMF (France) pour en savoir davantage ›››
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