Rémunération : le MÉDAC réclame un moratoire
13 novembre 2013
La rédaction, conseiller.ca
Les reportages de Conseiller.ca sur la Banque TD incitent le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) à réclamer un moratoire sur les politiques de rémunération des conseillers en placement.
« L’initiative récente de la Banque TD […] heurte de plein fouet les valeurs et principes mis de l’avant par le MÉDAC dans ses recommandations aux Autorités canadiennes en valeurs mobilières relatives aux frais de gestion mirobolants des fonds communs de placement au Canada », a indiqué l’organisme. Rappelons que le MÉDAC est favorable à l’interdiction de verser aux conseillers des commissions de suivi prélevées à même les frais de gestion facturés par les organismes de placement collectif.
« Non seulement la Banque TD n’épouse aucune de ces valeurs ou de ces principes, mais elle jette de l’huile sur le feu en exacerbant la cupidité et la convoitise de la structure de commercialisation de ses produits de placement », a déclaré Daniel Thouin, président du MÉDAC.
L’organisme souligne que la politique de la TD propose une diminution des commissions pour les conseillers qui ont les plus petits portefeuilles en gestion privée. Elle les pénaliserait pour l’ouverture de comptes dans lesquels il y a peu de transactions et aurait pour effet d’augmenter les commissions de suivi pour les conseillers les plus performants, « notamment ceux qui vont privilégier les produits de placements TD ».
« Le plus troublant dans toute cette histoire, c’est le fait que la Banque TD fait complètement fi du débat en cours sur cet enjeu et crée un précédent qui risque de s’étendre malheureusement à toute l’industrie. Il faut de toute urgence demander aux autorités réglementaires de décréter un moratoire sur toutes ces initiatives tant et aussi longtemps qu’elles n’auront pas statué en la matière », a ajouté M. Thouin.
Yves Michaud réagit à l’enquête sur la Caisse de dépôt
Gilles Proulx reçoit Yves Michaud
7 novembre 2013
Vincent Duquette, Le Journal de Montréal
Photo le Journal de Montréal, Martin Chevalier
Gilles Proulx et Yves Michaud ont échangé sur divers sujets d’actualité durant un entretien à la radio du Journal.
De passage à la radio du Journal pour parler du livre qui lui est consacré, Yves Michaud — alias le Robin des banques — n’a pas mâché ses mots pour dénoncer les banquiers et les dirigeants de la Caisse de dépôt qui ont fait perdre des milliards de dollars aux Québécois dans le scandale du papier commercial, il y a cinq ans.
« Le monde financier est un monde pestilentiel. C’est un monde où tous les rastaquouères de l’univers viennent chercher par tous les moyens possibles comment détrousser les honnêtes gens et comment détrousser les États », a confié M. Michaud lors d’une entrevue avec Gilles Proulx à l’émission le Journal du midi.
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Qu’est-ce qu’une vie québécoise? La génération des artisans de la Révolution tranquille est la première à s’être posé la question. Yves Michaud, quant à lui, ne s’est pas appesanti outre mesure sur ces considérations existentielles : il y avait trop à faire. Journaliste, militant, député, diplomate et citoyen engagé, l’ami fidèle de René Lévesque a été de toutes les batailles d’un pays qui se réinventait. L’histoire de sa vie est le récit passionnant d’une lutte menée sur plusieurs fronts, que ce soit pour la langue française, l’affirmation et le rayonnement international du Québec ou la défense des petits épargnants. Comme on ne choisit pas toujours ses combats, il a aussi dû se battre pour sa réputation, entachée par une affligeante manoeuvre politique dans ce qu’on a appelé « l’affaire Michaud ». Aujourd’hui comme hier, ses adversaires n’ont qu’à bien se tenir car son audace, son charme et son opiniâtreté ont fait d’Yves Michaud ce qu’il est : un irréductible.
Frais de gestion des fonds d’investissement
Montréal, 12 novembre 2013 — L’initiative récente de la Banque TD de modifier en profondeur la politique de rémunération de ses conseillers en placement heurte de plein fouet les valeurs et principes mis de l’avant par le MÉDAC dans ses recommandations aux Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) relatives aux frais de gestion mirobolants des fonds communs de placement au Canada1. « Non seulement la banque TD n’épouse aucune de ces valeurs ou de ces principes, déclare Daniel Thouin, président du MÉDAC, mais elle jette de l’huile sur le feu en exacerbant la cupidité et la convoitise de la structure de commercialisation de ses produits de placement. »
Rappelons que cette nouvelle politique, qui fait l’objet de reportages dans la presse économique (Advisor, Le Conseiller…), propose une diminution des commissions pour les conseillers qui ont les plus petits portefeuilles en gestion privée et même les pénalise pour l’ouverture de comptes de complaisance (compte REÉR ou REÉÉ) dans lesquels il y a peu de transactions, propose d’augmenter les commissions de suivi pour les plus performants, notamment ceux qui vont privilégier les produits de placements TD. « Le plus troublant dans toute cette histoire, de poursuivre le président du MÉDAC, c’est le fait que la banque TD fait complètement fi du débat en cours sur cet enjeu et crée un précédent qui risque de s’étendre malheureusement à toute l’industrie. Il faut de toute urgence demander aux autorités réglementaires de décréter un moratoire sur toutes ces initiatives tant et aussi longtemps qu’elles n’auront pas statué en la matière. »
1 Le MÉDAC s’est prononcé en faveur d’interdire le versement aux conseillers des commissions de suivi prélevées à même les frais de gestion facturés par les organismes de placement collectif (OPC).
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Pour informations :
Le MÉDAC : 514-286-1155
Rémunération des conseillers
12 novembre 2013
Agence QMI, journaldemontreal.com
La TD entend augmenter les commissions de suivi versées à ses courtiers qui sont les plus performants, notamment ceux qui vont privilégier les produits de placements TD.
L’intention de la Banque TD (TD) de revoir la rémunération de ses conseillers en placement fait bondir le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), qui réclame rien de moins qu’un moratoire sur les changements de politiques.
L’Office d’investissement du régime de pension du Canada (OIRPC) @cppinvestments abandonne son objectif d’atteinte de la carboneutralité en 2050 (net zero), après seulement 3 ans, en l’annonçant dans la section FAQ de son site web. https://t.co/lxMT6ssnF1 https://t.co/1B2LZyT93y pic.twitter.com/ctU3MAF2rW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 30, 2025
Des investisseurs institutionnels d’importance (950 milliard$ sous gestion) demandent que Musk travaille 40 h/sem. pour Tesla. Ils détiennent 0,25 % des actions de Tesla. https://t.co/ag87Tgkp7I
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
BlackRock parie sur l’intérêt des investisseurs pour le secteur de la défense (en Europe…) en constituant un FNB indiciel. https://t.co/QNey6GoRs2
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« retirer des sommes de ses comptes de courtage imposables vers des [CELI] en générant ainsi artificiellement des pertes dans les premiers et des gains dans les seconds » — @lautorite https://t.co/gpPQdhi39s
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« Le remplacement de Bruce Guerriero et de Daniel Rabinowicz est réclamé […] La suppression de la structure à deux catégories d’actions est aussi revendiquée » https://t.co/2C4FI4U2RX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025
Le nombre de propositions d’actionnaire concernant la gouvernance a diminué moins vite que les propositions d’actionnaire sur l’environnement, de 2018 à 2025, aux É.-U.-d’A., selon ISS. Dans l’ensemble, c’est un creux sur 8 ans. https://t.co/dAucnupAPw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025