Le débat public est trop souvent monopolisé par des experts autoproclamés qui assènent leurs (contre-)vérités sur la dette, le chômage, la fiscalité… Mais qui sont au juste ces « experts »? Quelles sont leurs compétences? Et, surtout, sont-ils indépendants et désintéressés? Outre leurs erreurs et aveuglements, Laurent Mauduit nous révèle l’affairisme, les compromissions, et le double jeu politique dont certains se rendent coupables.
Une petite caste, soumise au pouvoir de la finance, truste le débat d’idées en France. Et elle n’a qu’un seul intérêt : le sien.
Laurent Mauduit
Laurent Mauduit est un écrivain et journaliste d’investigation français spécialisé dans les affaires économiques. Après avoir travaillé à Libération puis au Monde, qu’il quitte en raison d’un désaccord concernant la politique éditoriale, il a cofondé en 2008 le site d’information Mediapart, avec Edwy Plenel. Il est notamment l’auteur d’enquêtes sur des personnages emblématiques du capitalisme français, comme Alain Minc et Bernard Tapie. Il a également écrit plusieurs essais sur la gauche française.
Disponible à :
5219, chemin de la Côte-des-Neiges
Montréal (Québec) H3T 1Y1514-739-3639
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Prix Nobel d’économie 2008, détenteur d’un doctorat du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Paul Krugman a enseigné au MIT, à l’université Stanford, à l’université Yale et à la London School of Economics et enseigne présentement à l’université de Princeton. Néokeynésien proche du parti démocrate, Krugman est un incontournable quand il s’agit de macroéconomie, surtout aux États-Unis-d’Amérique.
Son livre de langue anglaise End this depression now!, disponible en version papier et au format audio (iTunes), est un ouvrage qui, grâce à une approche pédagogique impeccable, permet aux néophytes d’approfondir dans le détail leur compréhension de la crise de 2008 en particulier et de l’économie en général.
Dans les années 1980, les technocrates de Margaret Thatcher ont habillé du joli nom de « gouvernance » le projet d’adapter l’État aux intérêts et à la culture de l’entreprise privée. Ce coup d’État conceptuel va travestir avec succès la sauvagerie néolibérale en modèle de « saine gestion ». Nous en ferons collectivement les frais : dérèglementation de l’économie, privatisation des services publics, clientélisation du citoyen, mise au pas des syndicats... ce sera désormais cela gouverner.
Appliquée sur un mode gestionnaire ou commercial par des groupes sociaux représentant des intérêts divers, la gouvernance prétend à un art de la gestion pour elle-même. Entrée dans les mœurs, évoquée aujourd’hui à toute occasion et de tous bords de l’échiquier politique, sa plasticité opportune tend à remplacer les vieux vocables de la politique.
En 50 courtes prémisses, Alain Deneault montre la logique de cette colonisation de tous les champs de la société par la gouvernance. Car cette « révolution anesthésiante » doit être bien comprise : elle participe discrètement à l’instauration de l’ère du management totalitaire.
Le jeudi 7 juin 2012, le MÉDAC témoignait devant le Comité sénatorial permanent des banques et du commerce sur la section 36 de la partie 4 du Projet de loi C-38 (sur le budget) concernant l’ajout d’un préambule à la Loi sur les banques susceptible de permettre de soustraire les banques à l’application de la loi au Québec, notamment la Loi sur la protection du consommateur ou encore le Code civil.
Le vidéo complet (1 h 30) de la présentation se trouve à l’adresse Internet :
http://senparlvu.parl.gc.ca/XRender/fr/PowerBrowser/PowerBrowserV2/20120607/-1/651
Transcription de la séance :
http://www.parl.gc.ca/content/sen/committee/411/BANC/20EV-49618-F.HTM
Les documents suivants ont été cités :
Mars 2012 — Mémoire à l’AMF sur l’indemnisation des consommateurs de produits et services financiers.
« De partout dans le monde fusent des appels au changement. Alors que l’espoir est exprimé dans les grandes chartes des droits de l’homme ou dans les constitutions des pays, l’ultralibéralisme exacerbé éloigne les populations de ce noble projet. Apparaît plutôt un retour aux politiques individualistes, à l’impuissance citoyenne, aux inégalités, à un monde conflictuel et aux luttes des classes. Les chefs d’État et les chefs des banques centrales disent haut et fort qu’on ne peut agir comme si rien ne s’était passé. Mais, à ce jour, malgré leurs multiples rencontres, rien n’a vraiment changé.
Pourtant, le coopératisme, ce système fondé sur la liberté, l’égalité et la solidarité, a traversé les siècles, les guerres, les crises de toute nature — sans renoncer à ses valeurs et à ses principes. Il a permis à des millions de personnes de s’initier à la citoyenneté par l’éducation coopérative et la pratique de la démocratie participative. C’est par les hommes et les femmes regroupés dans des cellules démocratiques et coopératives que le monde pourra changer. »
[ Ce livre ] engage les citoyens de bonne volonté à reprendre le contrôle de leur développement et à assumer pleinement leur rôle de citoyens conscientisés dans notre monde politique et économique avant qu’il ne soit trop tard.
— Lise Payette
Claude Béland a commencé sa carrière dans les années 1940, lorsqu’il fut caissier bénévole à la Caisse populaire d’Outremont, fondée par son père. En 1957, il obtient une licence en droit de l’Université de Montréal et pratique alors sa profession dans un bureau privé. Il devient notamment conseiller juridique de la Fédération des caisses d’économie du Québec en 1971, puis président du Mouvement Desjardins de 1987 à 2000. Porté par des valeurs coopératives, démocratiques et solidaires, Claude Béland continue de participer à la construction d’un monde meilleur.
L’Office d’investissement du régime de pension du Canada (OIRPC) @cppinvestments abandonne son objectif d’atteinte de la carboneutralité en 2050 (net zero), après seulement 3 ans, en l’annonçant dans la section FAQ de son site web. https://t.co/lxMT6ssnF1 https://t.co/1B2LZyT93y pic.twitter.com/ctU3MAF2rW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 30, 2025
Des investisseurs institutionnels d’importance (950 milliard$ sous gestion) demandent que Musk travaille 40 h/sem. pour Tesla. Ils détiennent 0,25 % des actions de Tesla. https://t.co/ag87Tgkp7I
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
BlackRock parie sur l’intérêt des investisseurs pour le secteur de la défense (en Europe…) en constituant un FNB indiciel. https://t.co/QNey6GoRs2
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« retirer des sommes de ses comptes de courtage imposables vers des [CELI] en générant ainsi artificiellement des pertes dans les premiers et des gains dans les seconds » — @lautorite https://t.co/gpPQdhi39s
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« Le remplacement de Bruce Guerriero et de Daniel Rabinowicz est réclamé […] La suppression de la structure à deux catégories d’actions est aussi revendiquée » https://t.co/2C4FI4U2RX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025
Le nombre de propositions d’actionnaire concernant la gouvernance a diminué moins vite que les propositions d’actionnaire sur l’environnement, de 2018 à 2025, aux É.-U.-d’A., selon ISS. Dans l’ensemble, c’est un creux sur 8 ans. https://t.co/dAucnupAPw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025