La touche féminine serait le secret des groupes intelligents
26 janvier 2015
Dominique Lemoine
L’ingrédient féminin serait au coeur de la recette de l’intelligence de groupe, selon un article qui a été publié par The Atlantic.
The Atlantic rapporte qu’une flotte d’études du Massachusetts Institute of Technology (MIT) révèleraient que les femmes sont plus habiles que les hommes pour connaître ce que leurs collègues pensent et ressentent réellement sans le dire et qu’un retournement des écarts salariaux en fonction du sexe pourrait être anticipé sur cette base.
Selon une équipe de scientifiques du MIT, de Carnegie Mellon et d’Union College, qui ont effectué des recherches sur la question et dont les propos sont rapportés par The Atlantic, l’état de la recherche suggère que des groupes sont plus intelligents que les autres, tout comme des individus sont plus intelligents que d’autres.
« Les équipes qui ont du succès dans la résolution de casse-têtes ont aussi tendance à être bonnes pour brasser des idées et pour battre des ordinateurs dans des jeux vidéos », souligne The Atlantic.
Selon ce groupe de chercheurs, l’intelligence collective des groupes ne dépendrait pas de l’intelligence individuelle moyenne de chacun des membres du groupe ou de l’intelligence supérieure de l’un d’entre eux, mais de l’intelligence sociale moyenne de chacun des membres du groupe par rapport au non verbal des autres, de la distribution équitable de la parole à tour de rôle et de la proportion de femmes dans le groupe, étant donné leur habileté en intelligence sociale.
De plus, les facteurs de la cohésion, de la motivation et de la satisfaction seraient moins significatifs que la capacité à lire entre les lignes et dans le non-dit des autres. Autrement dit, selon The Atlantic, « de grands artistes ne forment pas toujours de grands groupes de musique quand ils se regroupent et les gens intelligents ne rendent pas toujours leur groupe intelligent ».
Lire l’article complet dans le site de The Atlantic (publication de langue anglaise) ›››