Les ambassadeurs du MÉDAC aux AAA des banques de Montréal, de Nouvelle-Écosse, Royale, et Impériale
Montréal, le 7 avril 2017 — Le MÉDAC a réitéré cette semaine auprès de quatre banques son exigence de voir devenir pratique courante la publication du ratio entre la rémunération des hauts dirigeants et le salaire moyen de leurs employés. Dommage que certaines des assemblées annuelles aient été apparemment désertées par les journalistes.
Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) a braqué les projecteurs sur l’enjeu des pressions qui sont exercées sur des employés en vente de première ligne de services et produits financiers, dans la foulée de récentes révélations de la CBC, justement parce qu’elles servent à payer des rémunérations excessives au détriment des clients épargnants et des investisseurs. Les interventions de M. William Davis et du MÉDAC au sujet du ratio de rémunération au moment du vote consultatif sur la politique de rémunération à l’assemblée de la banque royale ont même été suivies d’applaudissements… une première à ce sujet, de mémoire d’homme.
De plus, le MÉDAC est aussi revenu une fois de plus à la charge au sujet de la responsabilité sociale et morale pour les banques de se retirer des paradis fiscaux, dans la foulée de révélations fiscales telles que celles liées aux Panama Papers et aux LuxLeaks.
Sur le plan de la participation des actionnaires et des médias, les ambassadeurs du MÉDAC ont rapporté que certaines salles d’assemblées étaient à moitié vides, un peu comme des fronts désertés.
Cela dit, le MÉDAC remarque avec optimisme que des propositions d’actionnaire qui ne venaient pas de lui ont été soumises au vote au sujet de la divulgation des dépenses en lobbyisme et de l’accès des actionnaires au processus de mise en candidature d’administrateurs. Celles-ci, appuyées par la très puissante firme de consultation en procuration Institutional Shareholder Services (ISS), ont obtenu l’appui de parts substantielles de l’ensemble des votes exprimés, atteignant notamment la majorité à la banque Toronto-Dominion du Canada. Des interventions au sujet de la responsabilité environnementale de la banque royale dans les investissements en ressources naturelles sont également dignes de mention.
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