La participation actionnariale favorise la reddition de comptes
Montréal, le 25 mars 2015 — Les gens qui participent aux processus de développement d’une entité politique ou d’une organisation deviennent mieux informés et plus aptes à exiger des comptes sur des enjeux qui leur tiennent à cœur.
Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) considère que cette réalité qui est exprimée dans un billet de blogue publié par la Banque mondiale s’applique tout à fait à la démocratie actionnariale qu’il préconise et qui vise la hausse de la transparence des entreprises.
« La bataille pour plus d’inclusion, de reddition de comptes et de représentation est un processus continu de négociation et de contestation, qui doit passer par la modification des relations de pouvoir existantes et pour lequel l’organisation collective est essentielle », soutient la spécialiste auteure du billet qui est publié par la Banque mondiale, Alina Rocha Menocal.
Le MÉDAC offre justement à ses membres un canal de participation et un espace efficace pour s’impliquer dans des efforts conjoints d’obligation de reddition de comptes auprès de la direction et des administrateurs des entreprises dans lesquelles leurs épargnes sont placées pour fructifier.
De plus, les ateliers participatifs et les conférences d’experts (des opportunités d’échanges sur la qualité des services financiers reçus) qui sont offerts par le MÉDAC permettent à ceux qui en ont bénéficiés d’être mieux informés et de mieux comprendre les enjeux de gouvernement d’entreprise qui influencent les résultats de leurs placements.
Selon le billet publié par la Banque mondiale, « les gens veulent avoir leur mot à dire sur ce que fait leur gouvernement et sur la façon dont il le fait ». Selon le MÉDAC, il ne devrait pas en être autrement en matière de gouvernement d’entreprises.
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Pour plus de renseignements :
Le MÉDAC : 514-286-1155
Lire l’article au complet sur le site de la Banque mondiale (texte de langue anglaise)