La banque de Nouvelle-Écosse encore dernière de classe
Montréal, le 16 mars 2017 — Pour une deuxième année consécutive la banque de Nouvelle-Écosse est le mauvais élève de la classe bancaire en matière d’écarts entre la rémunération des hauts dirigeants et le salaire moyen des employés, tandis que la banque laurentienne est l’élève le plus amélioré.
La banque de Nouvelle-Écosse a réussi à maintenir un ratio de rémunération de 146, contre 151 en 2015, tandis que toutes les autres banques ont réussi à maintenir ce ratio sous la barre de 100.
Cela signifie que la rémunération du chef de la direction de la banque de Nouvelle-Écosse en 2016 était 146 fois plus élevée que le salaire moyen des employés de cette banque.
À titre comparatif, la banque Toronto-Dominion, dont le niveau d’éthique a déjà obtenu meilleure presse qu’actuellement, suit avec un ratio de rémunération de 91 (-6 par rapport à 2015).
Viennent ensuite dans l’ordre la banque canadienne impériale de commerce avec 80 (+6), la banque nationale du Canada avec 78 (+15), la banque royale du Canada avec 76 (+2), la banque de Montréal avec 65 (-3) et la banque laurentienne avec 34 (-74).
En termes de progrès et de régressions, la banque laurentienne s’est démarquée avec une réduction de son ratio de rémunération par 74 comparativement à son ratio de 108 pour l’année 2015.
Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) collige ces renseignements à partir des documents financiers publiés par les banques elles-mêmes. Tous ces documents doivent obligatoirement être publiés dans le site sedar.com où il sont gratuitement accessibles à tous.
Le MÉDAC considère, au nom d’actionnaires et épargnants mécontents, qu’une réforme des modes de rémunération s’impose pour limiter la masse salariale de l’ensemble des dirigeants des banques au Canada. Il mise sur des propositions d’actionnaire pour forcer les banques à changer leur comportement sur cet enjeu.
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