Lutte à l’évasion fiscale : un sujet rassembleur de créanciers et de débiteurs?

2015-02-25
Dominique Lemoine

La lutte contre l’évasion fiscale des mieux nantis et la corruption pourrait-elle s’avérer être un point de rapprochement entre le gouvernement de gauche en Grèce et les créanciers européens de ce pays?

Selon des analystes qui sont évoqués par le New York Times, la lutte contre l’évasion fiscale serait en effet l’un des sujets potentiels sur lesquels les créanciers de la Grèce et son nouveau gouvernement de gauche pourraient se mettre d’accord.

Le quotidien américain mentionne que le parti politique de gauche Syriza a été élu pour former le gouvernement de la Grèce, et ce, sans l’appui de plusieurs des plus puissants réseaux d’affaires de la Grèce, après avoir promis avant les élections de boucher les échappatoires fiscaux et de renverser le fardeau fiscal des pauvres vers les riches.

« Contrairement à d’autres gouvernements grecs dans le passé, qui avaient souvent des liens avec les élites économiques, Syriza est mieux positionné pour faire des changements réels », écrit le New York Times, sur la base de propos d’analystes recueillis.

Selon l’un des analystes cités, si ce gouvernement réussi le défi de livrer la marchandise sur l’évasion fiscale et la corruption, il sera en mesure d’obtenir, avec l’accord de ses créanciers, les revenus qui vont lui permettre de financer ses programmes sociaux tout en conservant une saine base financière.

Lire l’article au complet dans le site du New York Times (texte de langue anglaise) ›››

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