Bombardier inc.
Pour des administrateurs qui ont le souci de la saine gouvernance
Montréal, le 27 avril 2011 — À quelques reprises au cours des dernières années, le MÉDAC a été invité par la haute direction à faire part de ses préoccupations en regard de la gouvernance de l’entreprise. Au cours de ces échanges, nous avons abordé notamment l’absence d’un vote consultatif sur la rémunération des hauts dirigeants et les contrats accordés au cabinet Towers Perrin qui cumulait des fonctions de conseils en rémunération et en évaluation actuarielle.
Nous sommes heureux de constater que les membres du conseil d’administration proposent aux actionnaires d’instaurer le vote consultatif sur la rémunération. Il a de plus choisi de retenir les services d’un nouveau cabinet de ressources humaines pour conseiller le comité de rémunération, assurant ainsi que ce cabinet a la même indépendance en regard de la direction générale que les vérificateurs externes.
Ces décisions témoignent du souci des administrateurs pour la saine gouvernance de leur organisation qui par ailleurs s’exprime sous d’autres volets, notamment : nomination d’un administrateur principal indépendant étant donné que le président du conseil n’est pas un administrateur indépendant; politique de réunions des administrateurs indépendants en l’absence des administrateurs qui ne font partie de la direction; politique de vote majoritaire relative à l’élection des administrateurs et composition d’un comité de rémunération avec une totalité d’administrateurs indépendants.
Nous rappelons aux actionnaires de consulter le Supplément A de la circulaire où sont présentées nos propositions traitant de la représentation féminine au sein du conseil, du ratio d’équité et des actions mutivotantes et sollicitons leur appui.
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Source : 514-286-1155
Power Corporation
Voter contre les administrateurs
Montréal, le 27 avril 2011 — Selon le dernier palmarès de saine gouvernance établi par le Globe and Mail, Power Corporation du Canada se classe au 174e rang des entreprises canadiennes pour sa gouvernance et au 3e rang pour les revenus produits. Voici des exemples qui font en sorte que l’entreprise occupe un pareil rang :
– un comité de mise en candidature et de gouvernance contrôlé par l’actionnaire majoritaire et des administrateurs siégeant depuis plusieurs années au conseil;
– aucune séparation de fonction entre la présidence du conseil et la présidence des opérations limitant le rôle de supervision de la direction qui est du ressort du conseil;
– pauvreté de l’information donnée sur les administrateurs, leurs compétences et la complémentarité de leurs expériences;
– une politique de rémunération floue ne faisant état ni des objectifs à atteindre, ni du degré de leur réalisation;
– aucune information sur la rémunération du conseiller externe et la réalisation de mandats pour le comité de rémunération et la direction mettant en jeu l’indépendance nécessaire pour conseiller sur la rémunération des hauts dirigeants.
Soulignons quelques exemples des pratiques floues en citant des passages de la lettre circulaire destinée aux actionnaires :
« Dans le cadre de son examen, le comité ne précise ni moyenne ni percentile quant à la rémunération totale versée aux hauts dirigeants de la Société.
[…]
En général, il tient compte de la rémunération versée aux dirigeants des sociétés qui font partie des groupes de comparaison de la société approximativement au milieu de la fourchette.
[…]
Des primes peuvent être versées aux HDN. Le montant de chaque prime n’est ni fixe ni défini en pourcentage du salaire annuel.
[…]
Les services de Towers Watson comprennent habituellement la réalisation d’examens du montant de la rémunération des hauts dirigeants… Towers Perrin divulgue annuellement au comité ses liens avec la Société, y compris la rémunération totale facturée. »
Nous demandons donc aux actionnaires de faire entendre avec force leur insatisfaction et leurs besoins de changement en matière de gouvernance. Nous rappelons nos propositions d’actionnaires présentés à l’annexe A et portant sur la présence des femmes au sein du conseil – deux sur 19 membres –, la comparaison avec des organisations jugées similaires et les mesures pour mieux encadrer les actions multivotantes qui ne permettent en aucune façon à l’actionnaire minoritaire d’exprimer sa voix.
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Source : 514-286-1155
Grande conférence — Paradis fiscaux
Les coûts sociaux et financiers des fuites fiscales
… avec Claude Béland, Président du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC)
En première partie : José Gayoso, d’Attac-France, sur l’Europe et les paradis fiscaux
Présentation : Alain Deneault, chercheur indépendant et auteur de Offshore, paradis fiscaux et souveraineté criminelle (Écosociété, 2010)
Modérateur : Claude Vaillancourt, coprésident d’ATTAC-Québec
le jeudi 28 avril 2011, 19 h 30
Pavillon des sciences de la gestion (UQAM)
315, rue Sainte-Catherine Est, Montréal (métro Berri-UQAM)
Salle R-M130
Entrée libre
Les paradis fiscaux nous coûtent très cher. Par les fuites fiscales qu’ils favorisent, ils rendent plus difficile le financement de nos services publics. Pourquoi leur facilitons-nous l’existence en ces temps de crise et de sous-financement de l’État? Que faire pour limiter leur champ d’action?
Organisée par :
Avec le soutien de :
Renseignements : ATTAC-Québec (Association pour la Taxation des Transactions financières pour l’Action Citoyenne)
514-279-7364
http://www.quebec.attac.org/
Une commission des valeurs mobilières unique
Un chevauchement de responsabilités inacceptable et inefficace
Montréal, le 14 avril 2011 — Le MÉDAC fera ses représentations aujourd’hui à la Cour Suprême du Canada afin de défendre le droit des investisseurs à une protection efficiente, axée sur la proximité et à l’écoute de leurs besoins et de leurs attentes, ce qui ne peut être réalisé par la création d’une commission des valeurs mobilières unique telle qu’actuellement proposée par le gouvernement fédéral.
Le MÉDAC défendra la position à savoir que ce sont les provinces qui ont et ont toujours eu le pouvoir de légiférer et de règlementer les valeurs mobilières. De fait, ce sont les autorités provinciales qui partagent et travaillent de concert dans l’optique d’une seule et grande mission : celle de la protection des investisseurs.
Or, tout empiètement sur les responsabilités des provinces, tout chevauchement de celles-ci, augmente les coûts et conduit à une utilisation inappropriée des ressources humaines et financières dédiées à ces fonctions. Outre les coûts additionnels engendrés par de pareils chevauchements, la problématique actuelle sur laquelle doit réfléchir la Cour Suprême du Canada est une question foncièrement politique puisqu’elle touche les attentes raisonnables des Canadiens en matière de services et qu’elle contredit l’un des principes fondamentaux de la société canadienne qu’est la séparation entre le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire, principe mis en péril par ce Renvoi.
Depuis sa création, le MÉDAC a participé à de nombreuses consultations sur l’encadrement des valeurs mobilières et a agi à titre de porte-étendard des investisseurs québécois à la commission des valeurs mobilières sise au Québec. Il est primordial que cette structure de protection des intérêts des investisseurs soit maintenue dans chacune des provinces afin que le Canada continue d’être reconnu comme un chef de file en matière de protection des investisseurs.
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Source : 514-286-1155
L’Industrielle Alliance
Vote consultatif sur la rémunération
Voter en faveur
Pour une approche raisonnable de la rémunération
Montréal, le 12 avril 2011 — Le MÉDAC recommande à ses membres actionnaires de l’Industrielle Alliance de voter pour la politique de rémunération des hauts dirigeants.
L’évaluation de la performance du plus haut dirigeant et de ses collaborateurs tient compte de la performance à court et à long terme de l’entreprise tout en ayant une préoccupation d’équité interne. Le ratio d’équité interne est, après dialogue avec la direction, concorde avec un niveau que nous jugeons éthiquement acceptable, ce qui nous conduit à recommander de voter en faveur de la politique de rémunération. Rappelons que pour le MÉDAC, la rémunération totale du plus haut dirigeant doit, en tout respect de ses employés et proches collaborateurs, être inférieure à trente fois (30) la rémunération moyenne d’un employé.
Nous attirons enfin l’attention de nos membres sur les pages 42, 43 et 44 de la circulaire de la direction proposant la ratification de certains ajustements apportés aux statuts de la société afin de tenir compte principalement de l’entrée en vigueur de la nouvelle Loi sur les sociétés par actions du Québec et à la Loi sur les assurances (Québec). Nous recommandons d’appuyer les modifications aux règlements et statuts de la société à l’exception de la résolution traitant de la rémunération des administrateurs. Cette résolution vise à augmenter la rémunération totale versée aux membres du conseil et aux membres des différents comités, de 1 250 000 $ à 2 000 000 $, soit 60 %. Cette demande nous apparaît injustifiée étant donné que les honoraires de base des administrateurs sont déjà passés de 20 000 $ au 30 juin 2006 à 45 000 $ en 2010.
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Source : 514-286-1155
BCE inc.
Des administrateurs à vision limitée
Montréal, le 4 avril 2011 — Le MÉDAC recommande à ses membres actionnaires de BCE inc. de voter l’abstention en regard des administrateurs et de voter contre la politique de rémunération.
La structure de rémunération des trois dernières années a été conçue de manière à récompenser la performance avec un horizon rapproché. Bien que la rémunération totale déclarée du président et chef de la direction dans la circulaire soit de 4,3 M $, celui-ci a exercé au mois de mars plus d’un million d’options d’achat d’actions qui lui a rapporté une rémunération additionnelle de 14 M $. Cette transaction représente 46 % de l’ensemble des options et des actions qui lui ont été octroyées depuis juillet 2008, date de son entrée en fonction.
On peut s’attendre à une répétition de cette situation d’ici 2013, preuve s’il en faut d’une politique de rémunération qui accorde des avantages inacceptables. En effet, le conseil d’administration a convenu d’octrois annuels d’unité d’actions de négociation restreinte et d’options d’achat d’actions prévoyant leur acquisition à la fin d’une période de 3 ans. Cette formule encourage des décisions à courte vue chez les principaux dirigeants et ne permet pas de créer une valeur ajoutée à long terme pour les actionnaires.
Nous nous questionnons également sur la gestion des risques puisqu’elle est du mandat du comité de vérification, comité ayant déjà de lourdes responsabilités. Or, les enjeux à ce chapitre méritent une attention particulière et rigoureuse pour assurer les résultats à long terme espérés par l’actionnaire. Ces risques, dans le domaine des télécommunications et de nouvelles technologies, sont nombreux et couvrent presque six pages du rapport de gestion. Mentionnons à titre d’exemple : l’incapacité d’investir à temps dans les nouvelles technologies ou les nouveaux produits, un système inadéquat de remplacement, de maintenance et de mise à nouveau en temps utile des réseaux et de l’équipement, l’arrivée de nouveaux concurrents….
Bref, les actionnaires doivent exprimer leur insatisfaction en regard du conseil d’administration pour sa gestion des risques et la mise en place d’une structure de rémunération qui ne favorise pas la création d’une entreprise de télécommunications robuste à long terme.
Nous rappelons aux actionnaires de voter pour nos propositions présentées à l’annexe A de la circulaire. Ces propositions portent sur la présence des femmes au sein du conseil d’administration – BCE n’en compte que deux –; le ratio d’équité, qui doit être des plus élevés quand la véritable rémunération totale du président a été pour 2010 de près de 18 millions $; et la comparaison de la rémunération avec les pairs où notre demande d’informations additionnelles est cruciale vu que le conseil d’administration convient d’octroyer à ses hauts dirigeants une rémunération parmi les meilleures du groupe témoin pour des postes semblables.
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Source : 514-286-1155
L’Office d’investissement du régime de pension du Canada (OIRPC) @cppinvestments abandonne son objectif d’atteinte de la carboneutralité en 2050 (net zero), après seulement 3 ans, en l’annonçant dans la section FAQ de son site web. https://t.co/lxMT6ssnF1 https://t.co/1B2LZyT93y pic.twitter.com/ctU3MAF2rW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 30, 2025
Des investisseurs institutionnels d’importance (950 milliard$ sous gestion) demandent que Musk travaille 40 h/sem. pour Tesla. Ils détiennent 0,25 % des actions de Tesla. https://t.co/ag87Tgkp7I
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
BlackRock parie sur l’intérêt des investisseurs pour le secteur de la défense (en Europe…) en constituant un FNB indiciel. https://t.co/QNey6GoRs2
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« retirer des sommes de ses comptes de courtage imposables vers des [CELI] en générant ainsi artificiellement des pertes dans les premiers et des gains dans les seconds » — @lautorite https://t.co/gpPQdhi39s
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« Le remplacement de Bruce Guerriero et de Daniel Rabinowicz est réclamé […] La suppression de la structure à deux catégories d’actions est aussi revendiquée » https://t.co/2C4FI4U2RX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025
Le nombre de propositions d’actionnaire concernant la gouvernance a diminué moins vite que les propositions d’actionnaire sur l’environnement, de 2018 à 2025, aux É.-U.-d’A., selon ISS. Dans l’ensemble, c’est un creux sur 8 ans. https://t.co/dAucnupAPw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025