propositions

  • Contre la Royale en 2011

    Banque Royale du Canada

    Des améliorations à la gouvernance s’imposent

    Montréal, le 22 février 2011 — Les actionnaires de la Banque Royale sont maintenant appelés à voter sur différents sujets de gouvernance. Après analyse de la circulaire de direction de la Banque, le MÉDAC invite les actionnaires à considérer les points suivants :

    • la majorité des candidats administrateurs sont en poste depuis plus de dix ans. Des relations aussi longues entre les administrateurs et les membres de la haute direction font tomber les barrières nécessaires à l’exercice d’une supervision efficiente, l’un des rôles premiers du conseil d’administration;
    • la longueur des mandats des administrateurs réduit la capacité des administrateurs à apprécier les enjeux de la Banque de manière nouvelle, entachant le rôle de conseil et de guide que doit jouer le conseil auprès des hauts dirigeants
    • près de la moitié siège aux conseils d’administration de mêmes grandes entreprises multipliant les problèmes d’une familiarité trop grande entre les administrateurs. Cette situation va à l’encontre de la politique de la Banque qui, dans ses règles de gouvernance, limite à quatre administrateurs une pareille situation. Il est curieux de constater que le comité de gouvernance est en grande partie constitué des administrateurs concernés par cette pratique.

    Pour ces raisons recommandent de s’abstenir quant au renouvellement des administrateurs siègent au conseil d’administration.

    Le Mouvement recommande de plus de voter contre la politique de rémunération de la Banque principalement pour les raisons suivantes :

    • le comité de ressources humaines est principalement constitué d’administrateurs en poste depuis plus de 10 ans. Il est permis de penser qu’une telle situation les rend moins critiques face aux dirigeants dont ils doivent évaluer la performance et auxquelles ils doivent accorder des augmentations de rémunération;
    • le ratio d’équité, rapport entre la rémunération du plus haut dirigeant et le la rémunération moyenne d’un employé frisant toujours près de 100 fois, ce que nous jugeons éthiquement inacceptable.

    Enfin, nous rappelons aux actionnaires l’importance de voter pour nos propositions d’actionnaires portant sur le ratio d’équité, la parité femmes-hommes, les groupes de comparaison pour la rémunération et l’abolition des paradis fiscaux. Un support important des actionnaires à ces propositions suscitera une évolution dans les pratiques exemplaires de gouvernance au sein de nos institutions.

    Nous invitons les actionnaires à consulter le Guide de votation 2011 du MÉDAC visant à les aider à voter et à remplir ainsi leur devoir d’actionnaire.

  • Pour la Laurentienne en 2011

    Banque Laurentienne

    Une banque qui se démarque encore sur le plan du ratio d’équité

    Montréal, le 22 février 2011 — Tous les actionnaires de la Banque Laurentienne sont appelés à voter d’ici le 15 mars prochain sur les sujets suivants :

    • les candidats aux postes d’administrateurs;
    • le renouvellement du mandat des vérificateurs externes;
    • la politique de rémunération des hauts dirigeants;
    • les propositions d’actionnaires.

    Le MÉDAC recommande de voter pour les candidats aux postes d’administrateurs étant donné leur participation assidue aux réunions du conseil d’administration et la mixité des genres qu’on y retrouve, cinq femmes sur 13 administrateurs y siégeant. Les administrateurs ont su prendre au cours des dernières années les décisions adéquates qui ont conduit l’institution à connaître une performance financière soutenue au cours des quatre dernières années. Nous recommandons également de voter pour le renouvellement du mandat du vérificateur, aucune information ne nous portant à soulever des inquiétudes.

    Nous recommandons de voter pour la politique de rémunération de la Banque, celle-ci répondant à notre exigence de promouvoir un ratio d’équité socialement acceptable. Ce ratio est de 29 fois, c’est-à-dire que la rémunération du président et chef de la direction est inférieure à 30 fois la rémunération moyenne d’un employé. Nous tenons également à signaler l’alignement de la rémunération avec l’atteinte des objectifs impartis aux gestionnaires ainsi que la hausse de la portion fixe de la rémunération.

    D’autre part, nous invitons les actionnaires à appuyer nos propositions d’actionnaires portant sur le ratio d’équité, la présence d’une masse critique de femmes au sein des conseils d’administration ainsi que la divulgation d’informations additionnelles sur la comparaison de la rémunération avec les pairs. Nous effectuons la même recommandation pour la proposition de NordOuest & Éthiques. Un soutien important des actionnaires à ces propositions suscitera une évolution dans les pratiques exemplaires de gouvernance au sein de nos institutions.

    Nous invitons les actionnaires à consulter le Guide de votation 2011 du MÉDAC visant à les aider à voter et à remplir ainsi leur devoir d’actionnaire.

  • Propositions 2008

    Le MEDAC présentera neuf propositions aux assemblées d’actionnaires

    12 octobre 2007
    Sylvain Larocque, La Presse canadienne

    Yves Michaud et Paul Desmarais fils, même combat? Toujours est-il que le « Robin des banques » et le cochef de la direction de Power Corporation prônent tous deux l’actionnariat à long terme.

    Ainsi, le groupe de M. Michaud, le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MEDAC), présentera en 2008 une proposition demandant à 11 entreprises, dont Power, d’augmenter de 10 % le dividende qu’elles versent aux actionnaires détenant leurs titres depuis deux ans ou plus.

    Lire les articles >>> Cyberpresse (11 octobre 2007), Le Devoir, Canoë, Globe and Mail (Report on Business)

  • Propositions antérieures

    Les propositions d’actionnaire du MÉDAC depuis les débuts…

    Propositions 2013

    Propositions 2012

    Propositions 2011

    Propositions 2010

    Propositions 2009

    Propositions 2008

    Propositions du MÉDAC présentées aux assemblées des actionnaires de 1997 à 2012 (*.pdf) ›››

    Calendrier des interventions du MÉDAC aux assemblées annuelles des actionnaires, 1er trimestre 2006 (*.pdf) ›››

    Propositions du MÉDAC aux banques et sociétés, 2006 (*.pdf) ›››

    Propositions de l'APÉIQ relatives aux lois sur les banques et les sociétés par actions (*.pdf) ›››

    Proposals by MÉDAC for modifying the law (texte en anglais) (*.pdf) ›››

    Interventions passées

    Intervention de Yves Michaud à l'assemblée des actionnaires de Metro, Montréal, 23 janvier 2007 (*.pdf) ››› 

    Intervention de Yves Michaud à l'assemblée des actionnaires de la Banque de Montréal sur les paradis fiscaux, Montréal, 26 février 2002 (*.pdf) ›››

    Intervention de Yves Michaud à l'assemblée des actionnaires de BCE, 28 avril 1999 (*.pdf) ›››

    Intervention de Yves Michaud à l'assemblée des actionnaires de la Banque Nationale du Canada, Montréal, 12 mars 1997 (*.pdf) ›››

  • Résultats — Propositions 2010

    Banques

    Say on Pay

    (vote contre la politique)

    Plus de candidats que de postes à pourvoir

    Ratio d’équité interne

    Canadienne impériale de commerce

    7,11 %

    2,69 %

    6,71 %

    Royale

    8,88 %

    4,03 %

    12,33 %

    Laurentienne

    0,81 %

    4,80 %

    11,43 %

    Montréal

    10,80 %

    2,90 %

    9,90 %

    Toronto Dominion

    2,60 %

    2,30 %

    7,60 %

    Nationale

    1,50 %

    1,40 %

    8,13 %

    Nouvelle-Écosse

    3,20 %

    3,91 %

    7,55 %

  • La CDPQ pour le MÉDAC au 3/4

    La CDPQ appuie 3 propositions du MÉDAC sur 4

    10 mars 2009

    La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a récemment voté en faveur de 3 des 4 propositions du MÉDAC aux assemblées générales annuelles des actionnaires de la Banque de Montréal, la Banque de Nouvelle-Écosse (Scotia), la Banque royale du Canada et la Banque canadienne impériale de commerce.

    La CDPQ n’appuie cependant pas la proposition du MÉDAC suggérant l’instauration d’une limite au cumul de mandats des administrateurs de sociétés.

    Proposition 4

    Limitation du nombre de mandats

    Il est proposé que le conseil d’administration adopte une règle de gouvernance limitant à quatre (4) le nombre de conseils auxquels peut siéger un de ses administrateurs.

  • Assemblées 2009 — Calendrier

    Les entreprises Bell du Canada (BCE) — assemblée extraordinaire

    17-02-2009

    Palais des congrès de Montréal
    201, avenue Viger Ouest, salle 517
    Montréal (Québec) 

    Banque canadienne impériale de commerce (CIBC)

    26-02-2009

    Hôtel Fairmont Waterfront
    Salle de bal Waterfront
    900, allée du la place du Canada  
    Vancouver (Colombie-Britannique)

    Banque royale (RBC)

    26-02-2009

    Palais des congrès et d'expositions de Vancouver
    Terrasse Park-View
    999, Place du Canada
    Vancouver (Colombie-Britannique)

    Banque nationale (BN)

    27-02-2009

    Centre des congrès de Québec
    900, boulevard René-Lévesque Est
    Montréal (Québec)

    Banque de Montréal (BMO)

    03-03-2009

    Hôtel Sheraton de Terre-Neuve
    115, carré Cavendish
    St-Jean (Terre-Neuve)

    Banque de Nouvelle-Écosse (Scotia)

    03-03-2009

    Palais des congrès et de commerce mondial
    Grande salle de bal « B »
    1800, rue Argyle
    Halifax (Nouvelle-Écosse)

    Banque laurentienne

    10-03-2009

    Monument national
    Salle Ludger-Duvernay
    1182, boulevard St-Laurent
    Montréal (Québec)

    Banque Toronto-Dominion (TD)

    02-04-2009

    St-Jean—Nouveau-Brunswick

    Bombardier

    03-06-2009

    Centre Mont-Royal
    2200, rue Mansfield
    Montréal (Québec)

    Financière ManuVie

    n. d.

    n. d.

    La corporation Power du Canada (POW)

    n. d.

    n. d.

    Source ››› http://www.sedar.com/

  • Propositions 2010

    Banques

    Say on Pay

    (vote contre la politique)

    Plus de candidats que de postes à pourvoir

    Ratio d’équité interne

    Canadienne impériale de commerce

    7,11 %

    2,69 %

    6,71 %

    Royale

    8,88 %

    4,03 %

    12,33 %

    Laurentienne

    0,81 %

    4,80 %

    11,43 %

    Montréal

    10,80 %

    2,90 %

    9,90 %

    Toronto Dominion

    2,60 %

    2,30 %

    7,60 %

    Nationale

    1,50 %

    1,40 %

    8,13 %

    Nouvelle-Écosse

    3,20 %

    3,91 %

    7,55 %

    Plus de candidats que de postes à pourvoir

    Il est proposé que le conseil d’administration soumette au vote des actionnaires un nombre de candidats supérieur au nombre de postes à pourvoir au sein du conseil d’administration.

    L’un des droits fondamentaux des actionnaires est d’élire les administrateurs. Présentement, les actionnaires n’ont pas de choix. Ils ne peuvent que voter en faveur d’un candidat ou s’en abstenir. En outre, étant donné que les organisations présentent toujours un nombre de candidats correspondant exactement au nombre de sièges à pourvoir, le processus électoral actuel des administrateurs équivaut à ratifier ou à ne pas ratifier la nomination des administrateurs choisie par la direction. Un tel processus de mise en candidature fait en sorte que les administrateurs se sentent davantage redevables les uns envers les autres que vis-à-vis les actionnaires qu’ils doivent représenter. Un tel système d’élection isole et protège les administrateurs d’une manière excessive contre la volonté des actionnaires.

    La crise financière de 2008-2009 a fortement ébranlé la confiance des actionnaires dans les membres des conseils d’administration. Plusieurs actionnaires se sont interrogés sur l’efficience de leur conseil d’administration, la qualité des compétences collectives autour de la table et la capacité du conseil à représenter adéquatement leurs intérêts. Ces préoccupations quant à l’efficience des conseils d’administration incitaient la « Securities and Exchange Commission (SEC) » à lancer en juin 2009 une consultation (« Facilating shareholder Director Nominations ») sur les règles de mise en candidature et d’élection des administrateurs afin que les actionnaires puissent jouer un rôle davantage actif dans le processus électoral des administrateurs.

    Nos études des lettres circulaires de sollicitation de procurations des dix dernières années nous ont conduits aux conclusions suivantes :

    • les conseils d’administration se renouvellent peu;

    • ils souffrent d’un manque de représentativité de la composition de l’actionnariat : actionnaires individuels, présence des femmes, mix des générations, etc.;

    • ils reflètent peu les attentes et les préoccupations des actionnaires.

    Les actionnaires doivent avoir annuellement le choix soit de reconduire les administrateurs en place soit de les remplacer. Dans cette optique, le conseil d’administration devrait offrir aux actionnaires un véritable choix en proposant plus de candidats que de sièges à pourvoir. La circulaire de sollicitation de procurations devrait présenter pour chaque candidat, outre les informations prévues par la réglementation, l’apport spécifique anticipé de chaque candidature au sein du conseil. La direction devrait s’abstenir de privilégier l’une ou l’autre des candidatures, posant l’hypothèse que le processus de mise en candidature a été accompli avec rigueur et professionnalisme.

    Ratio d’équité

    Il est proposé que le rapport annuel et la circulaire de sollicitation de procurations de la direction dévoilent les « ratios d’équité » entre la rémunération globale du chef de la direction d’une part, la rémunération globale des 5 dirigeants désignés d’autre part et la rémunération globale moyenne des employés.

    Le MÉDAC présente cette année une proposition presque identique à celle soumise en 2008 relative à la divulgation du « ratio d’équité » interne sur la rémunération. Les récentes turbulences des marchés financiers et la chute vertigineuse de la confiance des petits investisseurs justifient cette deuxième tentative. Ces événements ont mis en évidence les effets pervers d’une politique de rémunération des hauts dirigeants trop généreuse, voire excessive. Selon des données compilées par l’Economic Policy Institute de Washington, les PDG américains avaient gagné en 2005, 262 fois le salaire annuel d’un salarié moyen. Ainsi, en une seule journée (il y a 260 jours ouvrables par an), un PDG aura gagné autant que le salarié moyen en 52 semaines. Les données récentes indiquent que rien n’a changé.

    Le fossé qui se creuse constamment entre la rémunération des hauts dirigeants et celle de leurs employés est source d’inquiétudes pour nombre de petits actionnaires. D’une part, au sein des entreprises dans lesquelles ils investissent, ils s’interrogent sur l’impact de ces écarts sur le niveau de cohésion interne et la productivité des salariés. D’autre part, la perception d’un traitement inéquitable peut avoir un effet négatif sur le personnel : démotivation, ressentiment, voire attitude déplorable… Ces effets potentiels d’une rémunération excessive des dirigeants affectent directement et négativement leur intérêt en tant qu’investisseurs.

    Par ailleurs, au plan social, en versant des salaires faramineux à un groupe sélect de quelques milliers de hauts dirigeants, les entreprises donnent naissance à une classe sociale de millionnaires technocrates, déconnectés de la réalité des petits épargnants et des citoyens ordinaires.

    Devant l’indignation de la population quant à la rémunération pharaonique de certains, les gouvernements de plusieurs pays brandissent la menace de limiter par voie législative la rémunération des hauts dirigeants des sociétés cotées en bourse. Un exemple parmi tant d’autres nous vient des États-Unis. La Security and Exchange Commission (SEC) lançait récemment une consultation sur les circulaires de sollicitation de procurations et les améliorations à y apporter. Elle posait la question en ces termes : « Les investisseurs sont-ils intéressés à ce que soit divulgué le ratio d’équité interne des salaires? Par exemple, doit-on divulguer le ratio entre la rémunération globale des hauts dirigeants désignés ou de chacun d’eux et celle de l’employé moyen de l’entreprise? »

    Le MÉDAC croit fermement que la divulgation de ce ratio d’équité interne est d’un grand intérêt pour les actionnaires. Elle leur permettra de porter un jugement éclairé et circonstancié sur les résultats de la politique de rémunération de l’entreprise et d’exercer leurs droits de vote et de parole lors des assemblées annuelles en connaissance de cause.

    Vote consultatif des actionnaires sur la politique de rémunération des hauts dirigeants.

    Il est proposé que le conseil d’administration adopte une règle de gouvernance stipulant que la politique de rémunération de leurs hauts dirigeants fasse l’objet d’un vote consultatif auprès des actionnaires.

    À l’heure actuelle, treize institutions canadiennes ont adopté une politique qui permettra à leurs actionnaires, dès 2010, d’exprimer leurs voix sur les politiques de rémunération des hauts dirigeants. Rappelons que, chez les banques canadiennes, la proposition de vote consultatif du MÉDAC recevait la majorité des votes lors de leurs dernières assemblées annuelles.

    Dans la foulée de cette volonté exprimée par un grand nombre d’actionnaires, la Coalition canadienne pour la saine gouvernance (« CCGG ») publiait récemment une politique encourageant les conseils d’administration à soumettre, à titre consultatif, leur politique de rémunération à leurs actionnaires. La Coalition considère ce vote un élément important de l’ouverture des conseils à leurs actionnaires et en recommande l’adoption par toutes les sociétés.

    Cette ouverture à une plus grande participation actionnariale aura permis, dans d’autres pays notamment aux États-Unis, de lier avec plus de rigueur la rémunération des hauts dirigeants à la performance des organisations et d’encourager une « certaine retenue » dans l’octroi de rémunérations sans cesse croissantes des hauts dirigeants en plus de favoriser un meilleur dialogue entre les actionnaires et les membres du conseil d’administration.

    La récente crise financière a mis au jour à quel point les bonis accordés aux hauts dirigeants les avaient stimulés à prendre des décisions risquées qui ont mené le système financier et l’économie au bord du gouffre et ont fragilisé leurs organisations. Mentionnons également qu’un système de rémunération inadéquat constitue un important risque stratégique, un élément de frustration pour les collaborateurs et un obstacle à la confiance des actionnaires.

    La détermination du salaire des hauts dirigeants est une tâche du conseil d’administration. Mais comme la structure de rémunération peut influencer de manière importante l’orientation stratégique de l’organisation, il est primordial que les actionnaires puissent s’exprimer officiellement sur ce sujet. Les questions de rémunération méritent une attention particulière de tous les actionnaires, car elles contribuent à façonner l’image présente et future de l’organisation dans laquelle ils investissent.

    Note : Cette proposition a été soumise à Bombardier et Quebecor.

  • Propositions 2009

    Propositions 2009

    Politique de rémunération des PDG et hauts dirigeants

    Le MÉDAC demande un vote consultatif des actionnaires

    « Les actionnaires des sociétés ouvertes ont leur mot à dire sur la politique de rémunération de leurs hauts dirigeants et le droit de sanctionner, le cas échéant, le conseil d’administration coupable de laxisme et d’abus », déclare le président du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), M. Yves Michaud. Quatre (4) propositions d’actionnaires ont été acheminées à une dizaine de sociétés inscrites à la bourse de Toronto et seront mises aux voix au cours des assemblées annuelles du printemps prochain.

    La première de ces propositions demande à chaque société visée d’adopter une règle de gouvernance stipulant que la politique de rémunération de leurs hauts dirigeants fasse désormais l’objet d’un vote consultatif auprès des actionnaires. « Il est inadmissible de constater, comme l’a confirmé une étude du Centre canadien des politiques alternatives publiée au début de 2008, que l’écart entre la rémunération d’un PDG et celle d’un salarié moyen atteint aujourd’hui 218 fois, soutient le MÉDAC. Dix ans auparavant, un tel rapport était de 104 fois ».

    Les autres propositions visent à favoriser la nomination de femmes au sein des conseils d’administration par l’adoption d’une politique stipulant que 50 % des nouvelles candidatures proposées soient féminines jusqu’à l’atteinte de la parité hommes-femmes. Une autre vise à limiter à quatre (4) le nombre de conseils auxquels peut siéger un de ses administrateurs, et une quatrième à reconnaître au comité de rémunération et ses conseillers externes la même indépendance que celle qui régit les membres du comité de vérification et les vérificateurs externes.

    Le MÉDAC, fondé en 1995, regroupe des milliers de petits actionnaires et investisseurs institutionnels du Québec dans le but de favoriser, par l’exercice des droits que leur confère la loi, une plus grande transparence de la gestion des sociétés inscrites en bourse.

    Crise : le Medac dénonce la voracité des dirigeants

    28 novembre 2008
    Dominique Lemoine, Les Affaires 

    La principale cause de la crise financière est la culture de la voracité qui s’est installée dans les sociétés ouvertes à travers le monde, soutient le président du Mouvement d’éducation des actionnaires (Medac), Yves Michaud.

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    Le MEDAC veut empêcher les administrateurs de cumuler trop de mandats

    27 novembre 2008
    La Presse canadienne 

    MONTREAL — Le Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MEDAC) propose de limiter le nombre de mandats que les membres de conseils d'administration peuvent accepter dans différentes entreprises, estimant que le cumul peut nuire à leur travail.

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  • Visibilité internationale du MÉDAC

    Les propositions du MÉDAC en manchette duResponsible Investor

    Montréal, le 26 mars 2015 — Le site Internet britanniqueResponsible Investor a rapporté en manchette le jour-même les propositions d’actionnaires du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) qui ont été soumises au vote lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires de la Banque Toronto-Dominion (TD) à Toronto le 26 mars.

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