HORIZONS — REPORTAGE
Les combats de Robin des banques
PARINGAUX ROLAND PIERRE, Le Monde
Jeudi 25 mars 1999, p. 16
Yves Michaud, un retraité québécois, fait depuis trois ans croisade contre l’arrogance, les salaires mirobolants et l’opacité de gestion des dirigeants des grandes banques. Les premières décisions de justice lui ont donné raison
« J’ai mis soixante-cinq ans à me faire un nom et je n’ai plus qu’un surnom! » L’air malicieux contredit le ton faussement chagrin. Côté popularité, le Québécois Yves Michaud n’a pas de souci à se faire, et il le sait. Dans le train qui file sur la plaine enneigée de Montréal à Toronto, tous les passagers ont reconnu le petit homme volubile dont la photo apparaît régulièrement dans les journaux. Plusieurs l’ont salué d’un « Bonsoir! » ou d’un « Bravo! ».
Pour l’heure, l’ancien député de Montréal reproche au chef de train la médiocrité du plateau-repas et, surtout, celle du vin. Auteur d’un livre sur La Folie du vin, il est intarissable sur le sujet. Il sera toujours temps, ce soir, de retrouver la croisade qui l’oppose, depuis trois ans, au gratin des banquiers canadiens. Une cause qui lui a valu la notoriété et ce surnom de Robin des banques dont il n’est pas peu fier. Pour lui qui a tant bataillé contre la domination anglophone, quelle douce revanche de remettre ça sous les traits d’un héros cher à l’adversaire!
Rien ne prédisposait Yves Michaud à rompre des lances avec les barons de la finance. Après soixante-cinq ans d’une vie consacrée tour à tour au journalisme, à la politique et à la diplomatie, et dans tous les cas à la cause de l’indépendance du Québec, il préparait sa retraite lorsqu’une faillite a changé le cours des choses. Deux mille petits actionnaires, qui avaient confié leur épargne à une société fiduciaire, parmi lesquels se trouvait Mme Michaud, virent leurs économies partir en fumée. Ils n’avaient rien vu venir et se trouvaient livrés à eux-mêmes. Il n’en fallait pas plus pour qu’Yves Michaud intervienne.
À l’époque, l’ancien délégué du Québec à Paris ignore tout des affaires bancaires. Mais il apprend vite et fait bientôt le constat suivant : « Au Canada, sept banques se partagent le marché et ne rendent de comptes à personne. Leur arrogance confine au mépris et les petits actionnaires sont sans défense, sans voix et sans contrôle réel sur les affaires les concernant. » Une situation que symbolise le quartier de Bay Street, dans le centre de Toronto. Là, dans un carré magique formé par quelques blocs, cent trente administrateurs représentant les cinq grandes banques anglophones siègent aux conseils d’administration de mille cinq cent quarante-quatre sociétés. Toute la richesse du Canada, ou presque, est dans les mains de cet « Old Boy’s Club » aux intérêts étroitement imbriqués. « C’est la règle des copains d’abord, ironise le Québécois. Je te nomme à mon conseil, et tu votes mon salaire; tu me nommes à ton conseil, et je vote ton salaire. »
Sous la pression de Wall Street et de la globalisation des marchés financiers, le système canadien a commencé à évoluer. La loi oblige désormais les sociétés faisant appel à l’épargne publique à révéler les cinq plus hauts salaires de l’entreprise. Mais cela n’empêche pas les banquiers d’engranger des fortunes. Yves Michaud cite le cas d’André Bérard, directeur de la Banque nationale, une moyenne puissance. En 1995, année médiocre pour son établissement, ses revenus se décomposaient comme suit, en dollars canadiens (1 euro vaut 1,66 dollar canadien) : salaire 487 910 dollars; prime 454 900; autre rémunération 27 616; bonification à long terme 368 870. Soit un total de 1 339 336 dollars, auxquels s’ajoutaient une gratification de 90 000 actions à 9,50 dollars pièce et un prêt de 341 000 dollars consenti à la moitié du taux de base. Sans oublier un programme spécial d’allocation d’après-retraite lui permettant de se retirer, à soixante ans, « avec un magot d’environ 360 000 dollars par an ». « Et ce n’est pas le plus gourmand! », remarque son compatriote. En 1997, Al Flood, le grand patron de la Banque impériale canadienne de commerce, a touché près de 8 millions de dollars; son bras droit, chargé des fonds d’investissement, 10 millions.
Plus Yves Michaud progresse dans le maquis bancaire et plus il est choqué par l’accumulation « des salaires indécents, des abus, privilèges et avantages indus que se votent les dirigeants des banques en puisant dans les poches des actionnaires ». « On est en plein star-system. Comme pour les footballeurs et les joueurs de hockey, il n’y a plus de limite à la surenchère. » D’après lui, la rémunération des dirigeants de banque représente « plus du double » de celle des compagnies aux performances comparables. Dans cet univers clos et feutré, tout est réglé d’avance. « Les réunions, dit Michaud, sont des grand-messes mondaines » où les dirigeants « entretiennent un culte stalinien de la personnalité ». Les avoirs des actionnaires sont gérés dans une opacité à peu près totale. La déréglementation des institutions financières, qui n’a pas été accompagnée des mesures de contrôle indispensables, n’a rien arrangé. « Si nos banques sont si riches, ce n’est pas dû au génie des banquiers, mais à la protection de l’État et à une situation de quasi-monopole », estime notre interlocuteur.
Yves Michaud, « citoyen ordinaire, craignant Dieu, la loi et les gendarmes », n’est pas du genre à baisser les bras. Il propose donc à trois banques dont il est actionnaire (Banque royale, Banque nationale et Banque Scotia) de soumettre au vote de leur prochaine assemblée générale des propositions visant à améliorer la transparence et la gestion de l’entreprise. Rien de révolutionnaire. S’inspirant de plusieurs rapports officiels, il suggère de limiter le revenu des dirigeants à vingt fois le salaire moyen des employés; de séparer les postes de directeur et de président du conseil d’administration; d’interdire aux fournisseurs importants de siéger à ce même conseil; de mettre fin aux votes bloqués ou encore de faire cesser le financement « immoral » des partis politiques par les banques.
Tout cela paraît aller de soi. Mais c’est la première fois qu’un simple actionnaire se prévaut de son droit pour une telle démarche, reçue comme une provocation. Les banques la rejettent. Michaud s’en remet alors à la justice et se retrouve, « par un jour gris de décembre », devant la Cour supérieure du Québec. « Seul, sans avocat, n’ayant pas les moyens de payer les honoraires salés d’un brillant procureur, il m’a fallu éplucher la loi sur les banques pour défendre tant bien que mal mes propositions. » Face au retraité téméraire, les banques alignent des ténors du barreau. De ceux, ironise-t-il, « qui carburent à 750 dollars l’heure et qui ont tout intérêt à faire traîner les choses ». Deux jours durant, il est soumis à « un procès d’intention-marathon visant à [le] discréditer en s’en prenant à [sa] personne plutôt qu’à discuter [ses] propositions ».
Pour faire bon poids, les avocats invoquent une disposition légale selon laquelle « la banque n’est pas tenue d’annexer la proposition s’il apparaît que celle-ci a pour objet principal soit de faire valoir (…) une réclamation personnelle (…), soit de servir des fins générales d’ordre économique, politique, racial, religieux, social ou analogue ». Yves Michaud n’en revient pas : « Être arrivé à mettre dans la loi une telle clause, contraire à la charte des droits et libertés, chapeau au lobby des banquiers! » À l’heure des plaidoiries, le Québécois a beau appeler Victor Hugo et Ruy Blas à la rescousse — « Bon appétit, messieurs! Ô ministres intègres! » — , c’est à Molière — « Que diable allait-il faire dans cette galère! » — qu’il pense. Le 9 janvier 1997, pourtant, la juge Pierrette Rayle rend un verdict qui ordonne aux banques d’inclure les propositions du plaignant dans les circulaires de convocation des assemblées générales. C’est une première dans les annales judiciaires. Et, dans les milieux financiers, « un véritable tremblement de terre », se souvient Bernard Landry, le ministre de l’Économie et des Finances du Québec. Un séisme d’autant plus dévastateur qu’une seconde secousse, celle de la confirmation du jugement en appel, laisse la citadelle de Toronto KO debout.
Que dit Mme Rayle aux banquiers? Il n’est pas acceptable « que l’on puisse soumettre un actionnaire à un procès d’intention avant de lui reconnaître le droit de faire proposition »; que « l’actionnaire qui se manifeste ne doit pas être traité comme un adversaire »; ou encore que « le législateur a voulu que l’assemblée annuelle soit celle des actionnaires et non celle des dirigeants et des administrateurs ». Non seulement les propositions sont jugées pertinentes, mais « le tribunal croit qu’une discussion sereine, civilisée sur les questions qu’elles soulèvent servira l’intérêt prochain et lointain des actionnaires et celui des banques ».
Yves Michaud a gagné. Il a fait reconnaître le droit des actionnaires à intervenir dans leurs propres affaires, à demander des comptes à « leurs » banquiers. Du jour au lendemain, il est à la « une » des médias. Applaudi, caricaturé, honoré. Pas seulement au Québec. La portée de sa victoire va bien au-delà des querelles de chapelles, de langues et de provinces. Elle touche tous les Canadiens qui s’épuisent depuis des années à réclamer la transparence sur tous les tons et dans toutes les langues. N’en déplaise aux esprits chagrins, sa résonance est nationale. Une manchette du quotidien anglophone The Gazette, du 22 janvier, résumait bien la situation : « Il n’est pas nécessaire d’aimer Yves Michaud pour applaudir sa croisade en faveur des actionnaires. »
Les banquiers ne manquent pas de souligner qu’Yves Michaud a bénéficié d’un environnement favorable. « Ses interventions, nous disait Charles-Henri Rousseau, président de la Banque laurentienne, se situent dans la foulée de celles chères aux activistes des grands fonds de placement américains, qui font en sorte que les actionnaires gardent leur droit de parole et leur droit de vote, même après avoir nommé les administrateurs, alors qu’auparavant, après avoir voté, ils avaient surtout le droit de se taire. » Sans doute. Mais, au Canada, c’est bel et bien l’ancien député de Montréal qui, le premier, a ouvert une brèche dans un système complètement verrouillé.
Pour Bob Verdun, un journaliste de l’Ontario versé dans ces questions, « Michaud a transformé la face de la banque au Canada, et ce n’est qu’un début ». L’économiste québécois Rosaire Morin est plus mesuré : « Michaud, dit-il, ne changera pas l’âme des banquiers, mais il a réveillé les gens du peuple et fait bouger les choses. » À la suite de son succès, l’ancien journaliste a mis sur pied l’Association de protection des épargnants et investisseurs du Québec (APÉIQ), qui compte désormais un millier de membres. Avec le soutien des investisseurs institutionnels (caisses de retraites et fonds mutuels) et d’autres, il a obtenu certains changements. Ainsi, lors de son assemblée générale du 21 janvier, au Royal York Hotel, temple de l’aristocratie des affaires, la direction de la Banque impériale de commerce a fait accepter la proposition d’un code de procédure refusé l’année précédente à une large majorité.
D’autres propositions d’Yves Michaud ont été écartées. Mais la dynamique est lancée et le Québécois n’est plus seul. Même les banquiers se félicitent, aujourd’hui, de l’« effet Michaud ». L’un parle d’« une bouffée d’air qui a réveillé les conseils d’administration »; un autre lui rend grâce d’avoir « ouvert le jeu » et « démocratisé le débat ». « C’est un tribun qui met de la vie dans les assemblées », renchérit un troisième. Bref, l’adversaire est couvert de fleurs, ce qui n’empêche pas de combattre certaines de ses propositions jugées inacceptables. Réduction des salaires en tête. « Les salaires, nous disait Al Flood, sont fonction de la performance des banques. C’est la loi du marché. On entend dire que les banquiers gagnent beaucoup, mais ils font aussi gagner beaucoup d’argent aux actionnaires. Chacun y trouve son compte. »
Sarcastique, Yves Michaud se demande si le revenu du grand patron de la Banque impériale reflétera les résultats désastreux enregistrés par sa banque en 1998…
En attendant, d’autres voient plus loin. Un nouvel activisme tente d’influencer les stratégies en moralisant les placements. De concilier actionnariat et bonne conscience. Là encore, le courant vient des États-Unis, où un nombre croissant de groupes religieux font entendre leur voix — la « voix de Dieu » — dans les assemblées d’actionnaires.
À Montréal, les sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie ne se contentent pas de soutenir Yves Michaud. Elles investissent aussi dans les « fonds éthiques ». Pour que chaque action soit une bonne action.
« N’oubliez pas que vous êtes mon employé »
23 janvier 1998
Radio-Canada
Entrevue avec M. Michaud sur sa participation à l’assemblée générale annuelle des actionnaires de la Banque canadienne impériale de commerce.
13 janvier 1997
Robert Dutrisac, Le Devoir
Yves Michaud vient de prouver à la face de l’establishment financier qu’un simple citoyen, un simple actionnaire qui n’est pas « one of the boys », peut avoir gain de cause contre l’armada juridique des grandes banques canadiennes. La décision rendue par la juge Pierrette Rayle de la Cour supérieure est « spectaculaire », « révolutionnaire » même, selon les mots des quelques experts interrogés qui se spécialisent dans le droit des sociétés. Les petits actionnaires pourront avoir leur mot à dire sur les avantages, pécuniaires ou autre, que des cénacles étanches octroient à la haute direction des banques.
Elle ne date pas d’hier la croisade que mène contre la direction des institutions financières, contre ce qu’il appelle « la coterie des copains d’abord », l’ancien député et diplomate, ce journaliste qui tient encore une chronique à CKVL et publie ses éditoriaux sur le site Internet de Planète Québec. Victime de la déconfiture de Trustco Général avec 2000 autres petits porteurs de débentures, un placement en principe des plus pépères, Yves Michaud, qui ne mâche pas ses mots, est partie en guerre contre la « veulerie » des « roquets de la mafia des institutions financières », contre le propriétaire de Trustco Général, l’Industrielle-Alliance, et le prétendu sauveur, la Banque Nationale, et sa filiale de courtage Lévesque Beaubien Geoffrion. Depuis, ses démêlés avec le monde de la finance culminent tous les ans lors de l’assemblée annuelle de la Banque Nationale. Dans un style « vieille France » qui contraste avec la langue de bois lénifiante et comptable, la lingua franca de ces augustes rendez-vous d’actionnaires dociles, Yves Michaud y fustige la cupidité honteuse des dirigeants de banques et du copinage érigé en système qui la satisfait.
Les actionnaires auront plus de pouvoir pour intervenir aux assemblées annuelles
10 janvier 1997
Gérard Bérubé, Le Devoir
Yves Michaud a remporté une brillante victoire dans sa lutte contre ce qu’il appelle le système des « copains d’abord » qui régit la haute direction des banques. Dans un jugement exécutoire qui risque de faire jurisprudence (et d’être porté en appel), il a obtenu, notamment, que chacun des actionnaires d’une institution puisse avoir voix au chapitre en matière de rémunération des hauts dirigeants, de nomination du président du conseil et d’élection au conseil de personnes ayant un rôle de fournisseur de services.
« C’est une première au Canada. La belle unanimité des associés, le système des “copains d’abord”, ces déroulements d’assemblées des actionnaires ou tout est programmé, décidé à l’avance, tout cela, c’est fini. La démocratie pourra s’installer dans l’actionnariat d’une entreprise », s’est exclamé Yves Michaud, savourant sa victoire.
La Cour supérieure force deux banques à faire parvenir aux actionnaires les propositions Michaud
10 janvier 1997
Yves Boisvert, La Presse
L’ex-politicien Yves Michaud a remporté hier une importante victoire contre les grandes banques canadiennes, les forçant par ordre de la Cour supérieure à envoyer à tous les actionnaires ses propositions pour limiter les revenus et privilèges des dirigeants.
La décision, une première au Canada, aura des répercussions sur toutes les sociétés inscrites en bourse.
Webinaire gratuit de 60 min. de @lautorite sur les outils disponibles en éducation financière au Québec, le 27 novembre. La formation est accréditée par la @Chambresf et l’@Institut_pf.
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« Acquérir des connaissances sur les finances personnelles peut avoir une grande incidence sur notre qualité de vie, surtout à long terme. »
— @camilledp1 https://t.co/TCjWMKerue
La firme @MeridianCP publiait récemment le Meridian’s 2024 Corporate Governance and Inventive Design Survey (ou « Meridian 200 »), un sondage qui dresse le portrait de la gouvernance étasunienne à travers un échantillon de 200 sociétés du S&P 500. https://t.co/ecIDZdxl6p
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Nouvelle campagne de la Fondation Ethos, la Deutsche Schutzvereinigung für Wertpapierbesitz (DSW), la Shareholders for Change (SfC) et la Better Finance @Better_Finance pour les assemblées en personne (sinon hybrides…) —> 350 G€ d’actifs sous gestion. https://t.co/bFo6aO1iMg
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Le CCNID (@FRASCanada), qui développe les NCID, publie la synthèse des commentaires reçus quant aux obligations de divulgation d’information (à venir) sur la durabilité et les changements climatiques, au vu, notamment, de l’ISSB de l’@IFRSFoundation. https://t.co/S5BKNzrJKq
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« Si la #banque a suivi ses politiques internes, il semble que l’ombudsman [@obsi @adr_chambers] n’ait pas le pouvoir de remettre en cause des politiques manifestement inefficaces et d’obliger la banque à dédommager la victime. » — @colindeacon, sénateur https://t.co/hXiTTPoRh0
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L’investissement responsable au programme du dernier épisode de l’émission Ça vaut le coût, à @telequebec https://t.co/CQWUS0XXVP pic.twitter.com/CtT3PhlPhr
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La @banqueducanada « se contente […] de ne réduire son taux que de 25 points de base […] [pour] ne pas créer un écart trop grand avec le taux directeur de la Réserve fédérale américaine » @federalreserve https://t.co/WMUobPljuH
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« Pour assurer la pérennité de la société francophone au Québec, ça prend une communauté d’affaires forte. » https://t.co/Q6WklOWRO6
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Sondage de @FAIRCanada sur les investisseurs individuels ne faisant pas appel à des services de courtage avec conseil. [Document de langue anglaise.] https://t.co/wUs19bpP1J pic.twitter.com/loBiJhxgSW
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« L’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,6 % d’une année à l’autre en septembre au Canada, ce qui est inférieur à la hausse de 2,0 % observée en août et représente sa plus faible progression annuelle depuis février 2021. » https://t.co/OO9OBqXjPi
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« La vigueur des dépenses publiques et les coûts du logement sont vus comme les principales causes de l’inflation persistante. » https://t.co/0GQYitmeFI pic.twitter.com/pvrOm9Blgp
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La @Banque_TD plaide coupable : 3,1 G$ US de pénalités. <https://t.co/AjJADp3HQv>
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« Peter Todd a de nouveau nié être Satoshi Nakamoto » Le talon d’Achille des #cryptos : l’incertitude. Mieux vaut les indices de marché. Là, au moins, on sait à quoi s’en tenir. <https://t.co/h2XzNotEme>
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Rapport sur l’écoblanchiment dans le secteur financier du Centre québécois du droit de l’environnement @_CQDE. https://t.co/sI3erk2nFB https://t.co/Q7MZHW6bFr
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Pourquoi? https://t.co/0D1OJ6w8sj
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La volatilité de titres boursiers vous empêche de dormir? N’investissez pas dans ce que vous ne connaissez pas! Il est généralement préférable d’investir à long terme dans des FNB indiciels suivant les grands indices de marché, dixit Warren Buffett. <https://t.co/WNHtiKJdaG>
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C’est gros… https://t.co/nPAJY1nqDW
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« On ne peut pas continuer à ce rythme-là. »
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— Laurent Ferreira, PDG de la @banquenationale
« une étude publiée en janvier par l’économiste en chef de la Banque […] concluait que le [pays] était “pris dans un piège démographique” qui menaçait “notre bien-être économique” » https://t.co/vQ4JtE1ayP
Le société @CoucheTardQc est la plus grande compagnie au pays (en termes de revenus). À son assemblée annuelle, tenue de manière strictement virtuelle, il n’y eu AUCUNE question, sauf la nôtre, à l’instant. Ça n’est pas normal. Les assemblées virtuelles sont un échec, lamentable. pic.twitter.com/2Lem0qWvZQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 5, 2024
La société @CoucheTardQc refuse de divulguer les langues maîtrisées par ses dirigeants, alors qu’elle le fait pour ses administrateurs : le nouveau PDG, Alex Miller, élu administrateur à l’AG aujourd’hui, ne maîtrise pas plus le français que le PDG sortant. Il est issu des rangs. pic.twitter.com/V8kb0Vi4hh
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 5, 2024
Seven&i Holdings tenterait de bloquer l’offre d’achat de @7eleven faite par @CoucheTardQc, selon @Bloomberg, avec l’intervention de l’État japonais. L’assemblée annuelle de Couche-Tard est demain, jeudi 5 septembre. Nous y serons. https://t.co/CivKM7J5Jt
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 4, 2024
La @banquenationale et la @BLaurentienne ne sont pas citées à paraître par le Comité permanent de l’environnement @CdcComites de la Chambre des communes @NosCommunes, contrairement aux autres banques : @RBC @Banque_TD @scotiabank @BanqueCIBC @BMOfr https://t.co/sE9hyRmiZ6
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 28, 2024
Notre proposition d’actionnaire demandant le retour des assemblées annuelles EN PERSONNE chez @airtransat a été adoptée à majorité des voix, à l’instant. C’est aussi le cas chez @metromonepicier, @BanqueCIBC, @BMOfr et @AirCanada. https://t.co/0nZKtHBLyk
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 23, 2024
Résultats de vote POUR les propositions d’actionnaires soumises aux assemblées des banques qui prenaient fin vendredi. Voir : https://t.co/vSuAHe868v @BMOfr @scotiabank @BanqueCIBC @BLaurentienne @banquenationale @RBCfr @Banque_TD @bcgeu @NYCComptroller @investors4paris @Vancity pic.twitter.com/VfM1beQ7IQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 22, 2024
Et de 3! Nous gagnons le vote sur le maintien — le retour… — des assemblées annuelles EN PERSONNE à la Banque canadienne impériale de commerce @cibc, après l’avoir gagné chez @metromonepicier et chez @AirCanada. Les assemblées des autres 🏦 sont en avril. https://t.co/CkJuNSvAKp pic.twitter.com/2HJusJaaDU
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 4, 2024
Après un appui substantiel des actionnaires de @CGI_Global_FR et la majorité des voies chez @metromonepicier, notre proposition exigeant le maintien — le retour! — des assemblées annuelles EN PERSONNE récolte plus de 80 % d’appui chez @AirCanada. https://t.co/Ah4II1E8Pn pic.twitter.com/YJKXnfuGYC
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) April 2, 2024
JPMorgan divulguera des données la concernant quant au poids de son implication dans les énergies « propres », en échange du retrait d’une proposition d’actionnaire des fonds contrôlés par le « NYC Comptroller » à ce sujet. [Texte de langue anglaise.] https://t.co/Y9c3uvj5b9
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) March 5, 2024
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) March 4, 2024Nous réclamons le maintien des assemblées en personne EN PLUS des assemblées virtuelles. « Les autorités en valeurs mobilières [@ACVM_Nouvelles, y compris @lautorite] actualisent les indications sur la tenue d’assemblées d’actionnaires virtuelles » https://t.co/ZR1okBzrPj pic.twitter.com/zxhmUqRzX1
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 29, 2024
Le texte du fondateur du MÉDAC, Yves Michaud, dans le Vol. I, No. I du Jour en février 1974, il y a 50 ans. « le sang des pauvres doit arrêter de nourrir les grassouillets parasites qui nous dévorent. Nous nous y emploierons. Avec l'aide du monde ordinaire » pic.twitter.com/HGDeoXRcJQ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 29, 2024
La proposition d’actionnaire du MÉDAC réclamant le maintien (sinon le retour…) des assemblées annuelles EN PERSONNE (avec volet virtuel, au besoin…) a reçu 53 % d’appui à l’assemblée de metro inc. https://t.co/q3iginq34m https://t.co/h1382kE8l0
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) February 1, 2024
Le document des lignes directrices de @GlassLewis pour l’exercice du droit de vote aux assemblées d’actionnaire devant avoir lieu au pays en 2024 est paru en novembre. Cyber-risque, détention de titre par la direction et clauses de récupération (clawback). https://t.co/eUADLXm8wB
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Qu’est-ce que la population a à gagner de ce que @StatCan_fra cesse de produire ces tableaux? « Ces tableaux de données ne seront plus produits par Statistique Canada, puisque les données sont accessibles gratuitement auprès d'autres sources » https://t.co/Wt6GFErVar
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Changpeng Zhao, diplômé de @mcgillu et actionnaire majoritaire de @binance, doit rester aux É.-U. plutôt que de rentrer aux Émirats arabes unis en attente de représentations sur sentence après avoir plaidé coupable à des accusation de blanchiment d’argent. https://t.co/iSQ8JC9wp1
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) December 1, 2023
Le bras droit de Buffett meurt à 99 ans. https://t.co/efQLaiuKPJ
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 29, 2023
Presque 1 G$ de perte. O_O « Au cours du 3e trimestre, @TransMtn (@TransMtnFR) a comptabilisé une perte nette […] de 888,1 M$ sur la valeur comptable totale du goodwill lié à l’acquisition du réseau pipelinier Trans Mountain et du pipeline Puget […] » https://t.co/0FWXG8YQye
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 28, 2023
Série documentaire de @savoir_media sur l’économie et le monde financier, produite avec l’@IQPF : Format économique https://t.co/pP7r90q61x
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 15, 2023
.@Alstom veut se désendetter
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 15, 2023
Des « contrats… plombent le bilan… comme le programme Aventra, 443 trains destinés au Royaume-Uni et hérités du portefeuille de @Bombardier Transport racheté début 2021, et qui a pris un retard considérable. » https://t.co/o70y1k0vp5
Le S&P 500 a pris 6,8 % depuis le 27 octobre; le TSX 4,1 %. O_O https://t.co/oYGv9hQRNz pic.twitter.com/O8xbwtiLQo
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 10, 2023
« La sous-gouverneure principale de la @banqueducanada, Carolyn Rogers, a prévenu jeudi que les taux d’intérêt pourraient ne pas revenir aux bas niveaux auxquels les gens étaient habitués avant la pandémie » https://t.co/XCoN3HFyOc
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 9, 2023
Nos condoléances à la famille et aux proches de M. Bernard Lemaire. Le MÉDAC [@MEDACtionnaires] est actionnaire de @CascadesSD et le demeurera. https://t.co/HJxbYaVPjl https://t.co/pK33lw0FCq
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 9, 2023
Le Fédéral reconnaît l’indépendance des provinces quant au RPC. https://t.co/X65xaFcLbV
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 7, 2023
« L’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) passe inaperçu auprès de nombreux professionnels. Le quart des participants (25 %) affirment ne pas connaître l’@CIRO_OCRI, et 57 % disent en avoir entendu parler vaguement. » https://t.co/UIjP0rbgVk
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 7, 2023
La @banqueducanada « souligne dans son dernier Rapport [sur la] politique monétaire que […] les indicateurs montrent que les tensions financières touchent principalement les ménages qui n’ont pas de prêt hypothécaire » https://t.co/v7QwVWLASc https://t.co/t90nGde0m0
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 2, 2023
« … ça doit être de l’investissement avec des bénéfices pour toutes les parties intéressées [parties prenantes]. » [traduction libre]
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) November 2, 2023
― Mark Bristow, PDG de Barrick Gold pic.twitter.com/IdPZzd1zw1
Tiff Macklem, gouverneur de la @banqueducanada à la radio de la @CBC, hier matin. [En langue anglaise.] https://t.co/zyUL9LxHRn
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 27, 2023
L’Organisme canadien de réglementation des investissements @CIRO_OCRI publie son Rapport sur la mise en application 2022-2023. https://t.co/5UILmaCpSY https://t.co/Ozlqy9xl4f
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 26, 2023
.@Glencore aurait certainement eu avantage à assumer pleinement sa responsabilité sociale d’entreprise avant d’en arriver là. « Une demande d’action collective [de plusieurs G$] contre la Fonderie Horne […] a été déposée ». https://t.co/CxWNNtOnHT
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 25, 2023
Les ACVM @ACVM_Nouvelles et l’OCRI @CIRO_OCRI sollicitent les commentaires sur les réformes relatives « à la structure du marché » proposées la Securities and Exchange Commission @SECGov aux États-Unis et de leur impact ici. https://t.co/64m0tgwcMH
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 20, 2023
La concentration du capital dans le S&P 500 @SPDJIndices soulève des questions.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 20, 2023
« The "Magnificent Seven" Have Made the S&P 500 More Concentrated Than Ever. Historically, That's Bad News for Stocks. »
— @AMCScam, @MotleyFoolMoney https://t.co/xYVpboOy8y
Les entreprises « qui se dotent de politiques comptent davantage de femmes » que les autres.
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 19, 2023
— Louise Champoux-Paillé https://t.co/v3L2l1pgLS
“Le gouvernement a également désigné l’Ombudsman des services bancaires et d’investissement @Ombudsman_OBSI comme seul organisme chargé de gérer les plaintes du secteur bancaire. Ce changement entrera en vigueur le 1er novembre 2024…” Exit l’@adr_chambers https://t.co/wsTOaEx0ht
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 18, 2023
« Les Services de dépôt et de compensation CDS Inc. (CDS) sont une filiale de la Caisse canadienne de dépôt de valeurs limitée, une organisation sans but lucratif propriété du Groupe TMX @TMXGroup. » Depuis le site web de la @banqueducanada : https://t.co/mqC2z8L3Mx
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) October 10, 2023
« Évidemment, une assemblée virtuelle, ça comporte des avantages indéniables, a reconnu M. [@williegagnon du @MEDACtionnaires]. Mais, il n’y a absolument rien qui peut remplacer une assemblée en personne. » https://t.co/l9u6y9cVnw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 9, 2023
« Questionné par [@williegagnon du @MEDACtionnaires], le fondateur […] de @CoucheTardQc, Alain Bouchard, a reconnu […] qu’il avait ‹ posé des questions là-dessus ›, mais qu’il ‹ n’avait malheureusement pas encore tous les détails devant lui ›. » https://t.co/obggsahSlX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) September 9, 2023
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) August 22, 2023
Gensler donnait un cours ouvert au MIT à l’automne 2018 sur les « chaînes de blocs et l’argent » (blockchain and money). https://t.co/S4Gw7dAVkz
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) July 31, 2023
« explosé » #horne @Glencore https://t.co/J6Juo2f28d pic.twitter.com/Dk8RRiW42Z
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) July 27, 2023