Rendre des comptes aux actionnaires devient consensus

Montréal le 8 février 2016 — Un consensus serait en émergence au sud de la frontière au sujet de la pertinence pour les sociétés ouvertes de rendre davantage de comptes aux actionnaires souvent bien au fait des dossiers.

Un billet publié sur un forum de la Harvard Law School en matière de gouvernement d’entreprise et de réglementation financière, et basé sur une publication du Groupe Weil, Gotshal & Manges, laisse entendre que la transparence des sociétés ouvertes envers leurs actionnaires, même ceux qui sont qualifiés de militants ou activistes, serait susceptible de stimuler l’engagement mutuel et le partage des expertises respectives.

Par exemple, rappelons que le président du gestionnaire d’actif Blackrock, Larry Fink, a récemment affirmé que « les activistes qui viennent secouer les directions de grandes sociétés proposent parfois de meilleures stratégies à long terme que la direction ».

Cette collaboration pourrait être en particulier utile en matière de préoccupations liées à l’environnement, à la responsabilité sociale et au gouvernement d’entreprise. Les horizons d’atteinte de ces objectifs auraient aussi avantage à être partagés, quelle que soit l’industrie ou la taille de la société.

Les entreprises auraient également tendance et avantage à favoriser de plus en plus un dialogue direct, « ouvert et constructif » entre administrateurs, dirigeants et actionnaires, de même qu’à être attentifs aux propositions d’actionnaires, même à celles qui sont reçues et votées dans d’autres entreprises.

L’aspect transparence serait aussi favorisé par des circulaires de sollicitation de procurations et des divulgations publiques améliorés, afin de permettre d’éclairer les stratégies et les performances des conseils d’administration et des directions liées aux enjeux sociaux, environnementaux et administratifs.

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Source : Le MÉDAC, 514-286-1155

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