Contrer les changements climatiques par le militantisme actionnarial

Montréal, le 12 novembre 2015 — Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) tient à souligner la participation de trois de ses partenaires à un colloque sur l’investissement responsable en environnement.

Le Fonds de solidarité FTQ, le fonds de retraite des membres de la CSN (Bâtirente), de même que Gestion de patrimoine Desjardins ont participé à cet échange organisé par le réseau PRI Québec au sujet des méthodes et des pratiques pour mesurer et atténuer l’empreinte carbone des portefeuilles d’investissement.

L’événement et son thème ont été remarqués par le quotidien Le Devoir, ainsi que par les artisans de l’émission L’heure du monde de la radio de Radio-Canada. Le Devoir a relevé les inquiétudes de gestionnaires par rapport aux risques posés par les changements climatiques sur l’avenir des rendements.

De plus, Le Devoir a souligné la présence à l’événement, qui se tenait au cinéma Excentris, de Denis Dion, chef de produit chez Gestion de patrimoine Desjardins, ainsi que de François Meloche, gestionnaire des risques extrafinanciers chez Bâtirente.

Selon Le Devoir, ces participants seraient toutefois en défaveur d’un désinvestissement complet auprès des entreprises émettrices, puisque l’investisseur responsable, contrairement aux autres investisseurs, peut inciter l’entreprise à améliorer ses pratiques et à se diriger vers des énergies renouvelables. Un argument de militantisme actionnarial auquel se rallie le MÉDAC.

L’heure du monde a quant à elle souligné que des investissements importants nécessaires dans l’économie verte pour lutter contre les changements climatiques, par exemple dans les entreprises d’énergies renouvelables et/ou écologiquement responsables, représentent aussi des opportunités d’investissement et de rendement pour les investisseurs individuels et institutionnels.

Selon Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., directeur général de Bâtirente, qui a été questionné par L’heure du monde, « investir à long terme dans des entreprises durables et vertes est payant », en raison de leurs performances « nettement supérieures ». Il a ajouté que les « stratégies d’investissement qui incorporent des stratégies de durabilité ne laissent pas d’argent sur la table à long terme ».

Lire aussi :

Contribuer à la solution plutôt qu’au problème

Colloque sur la prévention des risques liés aux changements climatiques

Partenaires :