Liberté du salariat? Trop de Québécois dépendants de la prochaine paye
Montréal, le 13 novembre 2015 — Une fois les factures et l’hypothèque payées, une majorité de Québécois n’arriveraient pas épargner le niveau d’épargne qui est recommandé par les spécialistes en finances personnelles.
Selon un sondage Léger—L’état du Québec—L’actualité, « plus de la moitié des répondants fonceraient dans un mur en moins de trois mois s’ils se retrouvaient tout à coup sans revenus. Plus de 20 % seraient même incapables de faire face à leurs obligations après une semaine sans paie ».
Un des effets du déficit individuel et familial d’épargne est que « 30 % des répondants se jugent trop endettés, notamment parmi la génération X, les familles et les gens gagnants moins de 40 000 dollars par années ».
À l’origine de ces deux situations, le rapport de sondage rédigé par la publication L’état du Québec mentionne que « seulement un Québécois sur trois (31 %) arrive à épargner 10 % ou plus de son revenu annuel brut pour avoir un coussin en cas d’imprévu — perte d’emploi, maladie, etc. — et pour la retraite ».
Ce rapport précise que le niveau d’épargne de 10 % du revenu annuel brut est le niveau d’épargne qui est recommandé par « tous les spécialistes en finances personnelles ».
Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) considère qu’un contrôle et une diminution des rémunérations des hauts dirigeants d’entreprises sont nécessaires afin de mieux redistribuer les fruits du labeur des travailleurs vers ces derniers, et pour qu’ils leur en reste davantage pour épargner à la fin du mois.
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