Ruissellement du savoir actionnarial jusqu’au Port de Montréal
Montréal, le vendredi 19 juin 2015 — Quatre débardeurs ramèneront au quai des connaissances financières auprès de leurs collègues après avoir suivi la nouvelle version de la formation financière du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC).
Denis Bergeron, Mario Blanchet, Éric Langlois et Gilles Collin sont à la fois opérateurs de grues ou signaleurs, ainsi que quatre des représentants élus des 900 travailleurs actifs et des 600 travailleurs retraités du Port de Montréal sur le comité de gestion de leur caisse de retraite d’environ 500 millions de dollars. Ils ont tous suivi quatre cours de trois heures auprès du MÉDAC, à travers leurs quarts de travail auxquels le MÉDAC s’est ajusté en modifiant son horaire habituel.
Un colis de connaissances de plus
« J’ai avancé beaucoup en matière d’informations concrètes sur les obligations et sur les actions qui vont m’aider à mieux comprendre comme représentant et à vulgariser auprès des membres sur le quai », a confié Mario Blanchet, qui est opérateur de grues sur les bateaux.
« Les prochains qui vont nous remplacer comme représentants devraient tous suivre cette formation en commençant », a ajouté Gilles Collin, en faisant référence aux mandats d’un ou de trois ans qui leur ont été confiés par leurs collègues par l’entremise d’un scrutin postal.
Éric Langlois a rappelé que les travailleurs du Port reçoivent tous le même salaire horaire, qu’ils soient nouveaux ou anciens, opérateurs de grues ou celui qui pellette des matériaux en bas. Ainsi, leur taux de participation aux élections des représentants atteindrait de 70 à 80 %, ce qui témoignerait de leur intérêt soutenu envers le sort de leur régime de retraite.
Selon Denis Bergeron, la formation Passeport MÉDAC permet justement aux représentants des travailleurs de mieux comprendre les termes qui sont utilisés par les gestionnaires professionnels de leur caisse de retraite et de leur poser de meilleures questions sur son évolution, en fournissant une base de connaissances sur les marchés boursiers et obligataires.
« Nous on ne calcule pas, mais on prend les décisions relatives à la caisse de retraite en fonction de ce que les gestionnaires viennent nous dire », a ajouté Denis Bergeron, pour expliquer l’importance pour eux et les travailleurs de bien comprendre le jargon des marchés.
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Source : Le MÉDAC
