Le MÉDAC interpelle les partis politiques fédéraux

Montréal, le 4 septembre 2015 — Dans la foulée du dévoilement imminent de ses propositions d’actionnaires pour 2016, le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires exige que les partis en campagne se mouillent.

Le MÉDAC demande à tous les partis politiques en présence dans l’arène fédérale de s’engager à implanter les mesures législatives et réglementaires nécessaires à instaurer, dans les banques et les sociétés ouvertes :

  1. l’obligation de divulgation du ratio de rémunération, soit le rapport entre le salaire du dirigeant le mieux payé et la moyenne (ou la médiane…) des salariés;
  2. l’imposition d’une limite de temps aux mandats des administrateurs;
  3. un seuil minimal de femmes au sein des conseils d’administration;
  4. l’imposition d’une taxe de type Tobin, c’est-à-dire une taxe sur les transactions financières pour freiner la spéculation, la volatilité des cours et des marchés, les risques de crise, ainsi que pour favoriser la redistribution de la richesse.

De plus, le MÉDAC exige que cesse immédiatement toute tentative de mise sur pied d’une Fédérale des valeurs mobilières. Les valeurs mobilières relèvent de l’État du Québec. La Cour suprême l’a explicitement réitéré. Le droit constitutionnel est clair. L’ensemble du Québec inc. et des institutions s’entendent là-dessus, y compris le gouvernement. Le consensus est solide.

« Plusieurs de nos réclamations relèvent directement des autorités réglementaires, du Législateur et de la classe politique fédérale en général, qu’il s’agisse de sujets dont traite la Loi sur les banques ou encore la Loi canadienne sur les sociétés par actions, notamment », précise M. Daniel Thouin, président du MÉDAC.

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Pour plus de renseignements :

Le MÉDAC : 514-286-1155

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