Encore deux poids deux mesures dans l’accès à la direction
18 novembre 2015
Dominique Lemoine
Des employeurs craindraient encore que les femmes s’absentent pour des raisons familiales, selon 47 % des répondantes à une étude de Randstad intitulée Femmes leaders au coeur des affaires.
Selon l’étude réalisée en 2015, ce préjugé serait en partie responsable du fait que les femmes soient encore peu présentes dans les postes de haute direction et d’influence des organisations.
Parmi les autres facteurs qui barrent la voie des femmes vers une promotion, les répondantes auraient identifié des craintes des employeurs liées aux congés de maternité (42 %), des préjugés défavorables envers les femmes qui occupent des rôles de gestion (38 %), moins d’ouverture que les hommes à une délocalisation pour un poste de direction (22 %), un manque de confiance en soi (21 %) et un faible accès pour les employées à des parrains/marraines ou à des mentors (16 %).
Par ailleurs, « plus des trois quarts des travailleuses du Canada croient qu’il existe un plafond de verre ou différence en milieu de travail entre les hommes et les femmes lorsqu’il s’agit de salaires, d’influence dans la prise de décisions importantes, de promotions et d’obtention des postes, des tâches et des projets les plus convoités », ajoute Randstad.
Selon Randstad, qui est une firme de placement de personnel, une culture plus flexible et ouverte au sein des entreprises est nécessaire « pour rester concurrentielles et attirer les meilleurs talents ».
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