Des minières pas assez féminines

12 mai 2015
Dominique Lemoine

L’industrie minière canadienne serait poussée par des pressions sociales et internes à inclure plus de femmes à ses conseils d’administration, à la fois pour favoriser la diversité et la réussite des entreprises.

Le Financial Post rapporte que l’industrie minière canadienne traîne loin derrière les autres secteurs économiques en matière d’égalité des sexes dans les postes d’administrateurs.

Selon la membre du conseil d’administration de la minière Lamelee Iron Ore, Carole Turcotte, dont les propos sont rapportés par le Financial Post, les entreprises minières doivent briser le statu quo pour avancer avec des approches de résolution de problèmes variées et ainsi innover davantage dans un marché difficile caractérisé par la baisse des prix des matières premières.

De plus, selon Carole Turcotte, une fois placés devant les résultats de la diversité dans certaines entreprises, les investisseurs et les actionnaires d’entreprises exigeront que des changements soient adoptés en matière de diversité au sein des entreprises qui les concernent.

Selon des données de FP Infomart, les proportions de femmes sur les CA des vingt-cinq plus importantes minières qui composent l’indice S&P/TSX des matières iraient de 0 % dans les pires cas à 33,3 % dans le meilleur des cas. Il pourrait falloir vingt-cinq ans au rythme actuel pour qu’une majorité de minières atteignent le plateau de 30 %.

Le Financial Post rapporte aussi une étude dévoilée en février 2015 au sujet des femmes dans l’industrie minière, selon laquelle les minières qui ont plus d’administratrices obtiendraient en moyenne de meilleures performances que les autres en matière de rendement du capital investi et de rentabilité commerciale.

Lire l’article au complet sur le site du Financial Post (article en langue anglaise) ›››

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