Les pratiques de la Banque de Nouvelle-Écosse nourissent l’indignation
27 avril 2018
Dominique Lemoine
Des cadeaux excessifs ont été donnés à des planificateurs financiers et à des revendeurs, alimentant ainsi les odeurs de conflits entre les intérêts des vendeurs et ceux des clients.
Ayant été prise la main dans le sac de gracieusetés par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO), la filiale Gestion d’actifs 1832 de la Banque de Nouvelle-Écosse, qui gère la famille de fonds communs de placement Dynamic, aurait accepté de payer 800 000 dollars en pénalités et 150 000 dollars en frais d’enquête.
Selon le Globe and Mail, « les organismes de réglementation sont très attentifs aux niveaux des dépenses excessives et aux tactiques de ventes complexes qui pourraient persuader un planificateur financier de choisir un produit de placement plutôt qu’un autre », au-delà d’une « valeur minimum » permise par la loi.
Ainsi, entre 2012 et 2017 ?, pour davantage promouvoir ses propres fonds communs de placement et attirer l’attention vers ces derniers, la filiale Gestion d’actifs 1832 a donné à des représentants de revendeurs et à des planificateurs financiers tiers des billets pour des événements sportifs et des concerts, ainsi que des bénéfices non monétaires lors de conférences, comme des bouteilles de champagne, des iPad, des tablettes électroniques Samsung, des lunettes de soleil Maui Jim, des haut-parleurs Bose, des mallettes de fonction et des vestes de sport.
Le Globe and Mail mentionne également que deux autres gestionnaires de produits de placement ont aussi récemment été pris pour des délits similaires, soit Mackenzie Financial et Sentry Investments.
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