Selon l’ancien président de Desjardins
La Caisse de dépôt n’est pas l’affaire d’une seule personne
9 janvier 2009
Le Canal Argent
(Canoë)
L’ancien président du Mouvement Desjardins, Claude Béland, croit qu’on a tort d’identifier la Caisse de dépôt comme l’organisme d’un seul homme comme à l’époque de Henri-Paul Rousseau.
De passage dans les studios d’Argent ce matin, M. Béland qui préside maintenant le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires, croit que le gouvernement a tout à fait raison de s’impliquer dans le choix du prochain président en remplacement de Richard Guay.
L’Autorité des marchés financiers approuve la demande de la Bourse de Montréal
Montréal, le 10 avril 2008 — L’Autorité des marchés financiers (« l’Autorité ») annonce qu’elle approuve la demande de la Bourse de Montréal concernant son regroupement avec le Groupe TSX. L’Autorité considère que le dossier inclut des engagements importants à l’égard des activités à Montréal tout en offrant au nouveau Groupe TMX la flexibilité nécessaire pour gérer ses opérations de manière optimale.
Yves Michaud commente l’Affaire Norbourg à TQS
29 janvier 2008
Michel Gauthier
L’ex-président de Norbourg Vincent Lacroix échoppe d’une peine de deux ans moins un jour de prison et d’une amende de 250 000 $. Yves Michaud, président-fondatuer du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires, commente la sentence et conseille les investisseurs.
L’indécence d’AbitibiBowater
12 février 2008
Michèle Boisvert commente la fusion d’Abitibi-Consolidated et de Bowater avec René Homier-Roy à C’est bien meilleur le matin.
Montréal, le jeudi 18 décembre 2008 — M. Yves Michaud annonce qu’il quitte la présidence du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC). Il sera remplacé à ce poste par M. Claude Béland, membre du conseil d’administration du MÉDAC depuis 2006 et ex-président du Mouvement Desjardins.
M. Yves Michaud a fondé l'Association de protection des épargnants et investisseurs du Québec (APEIQ) en 1995, devenue le MÉDAC en 2004. Journaliste, il a été rédacteur en chef de trois journaux : Le Clairon, La Patrie et Le Jour. Député à l'Assemblée nationale du Québec (1966-1970), il fut ensuite délégué général du Québec en France (1979-1984) et président de la Société du Palais des congrès de Montréal. Auteur de Paroles d'un homme libre et de Les raisons de la colère, il porte le titre de Commandeur de la Légion d'honneur et celui de Patriote de l'année en 1997.
Son successeur, M. Claude Béland, est actuellement professeur associé à l’École des sciences de la gestion à l’Université du Québec à Montréal (ESG/UQAM) et professeur-associé à l’Institut de recherche en coopération de l'Université de Sherbrooke. Pionnier du mouvement coopératif au Québec, il fut président du Mouvement Desjardins de 1987 à 2000. Il a occupé de nombreux postes d’administrateur au sein d’entreprises, organisations et associations québécoises. Il est détenteur de prestigieuses distinctions étant Officier de l’Ordre du Québec ainsi que de l’Ordre des francophones d’Amérique.
Entrevue de M. Yves Michaud à l’émission C’est bien meilleur le matin animé par Franco Nuovo à la radio de Radio-Canada.
Entrevue de M. Yves Michaud à l’émission Montréal maintenant animé par Paul Houde au 98,5 MF.
Burlesque et supercherie des assemblées d’actionnaires 3 mars 2008 Les assemblées d’actionnaires des sociétés cotées en bourse sont d’une insignifiance couronnée et une parodie de démocratie actionnariale qui reste à être inventée. À ce chapitre, celle de la Banque Nationale du Canada, le 29 février 2008, demeurera un chef d’œuvre de bêtise et d’arrogance :
Et, à part ça ? Tout va très bien, madame la marquise ! Plus de 500 actionnaires assistent à l’assemblée. Outre les auteurs des propositions, personne n’intervient pour prendre la parole. Silence glacial ! Mutisme complet ! Pas tout à fait. Des banquettes de première ligne, un actionnaire se dirige vers le micro et félicite la direction pour son admirable gestion. On croit rêver ! Les applaudissements fusent et incitent le président et le chef de la direction à « ne pas tirer sur la banque », c’est-à-dire les importuns que nous sommes qui ont la témérité de mettre en doute l’exemplaire sagesse et l’insurpassable compétence des administrateurs de la banque… Y en marre de ces assemblées loufoques, orchestrées comme du papier musique et des lois partiales comme celle des banques et des sociétés par actions pour contrer les initiatives d’actionnaires qui souhaitent plus de correspondance entre la rémunération et la qualité de gestion des dirigeants. À titre d’exemple, en vertu de quel droit divin ou régalien des dirigeants d’une banque ou d’une société cotée en bourse ont-ils le privilège abusif de solliciter à même l’argent des actionnaires des mandats les habilitant à voter en leur nom ? Et cela, sans aucune contrepartie financière pour les actionnaires qui soumettent des propositions ? Y en marre de ces bulletins de vote truqués, des élections fantoches des conseils d’administration et de l’indépendance fictive de ses membres, des rémunérations outrageantes des dirigeants, des actionnaires qui se font entuber* par des lois dictées par les lobbies** bancaires. À preuve : la loi « sur » les banques, fixe pour un actionnaire ou un groupe d’actionnaires, à cinq pour cent des actions votantes, le droit de proposer des candidatures au conseil d’administration. Cela s’apparente clairement à un abus de droit et à un verrouillage de toute tentative de démocratisation du gouvernement d’entreprise. Cette disposition légale perpétue le système des « copains d’abord » et la cooptation de personnes d’une seule et même engeance au sein des conseils de nos entreprises. Cette sorte de consanguinité financière, comme dans l'état de nature, bloque l'apport de sang neuf et empêche la régénération d'une race vieillie et braquée sur ses privilèges de caste. Bref, le Robin des banques en à ras le-bol de faire le mariole dans des assemblées d’actionnaires « paquetées ». N’aurais-je donc tant vécu ces quinze dernières années pour apporter un peu plus de décence et d’imputabilité des dirigeants d’entreprises et en arriver in fine à des plates comédies comme la dernière assemblée de la Banque Nationale ? Et dire que c’est ma banque ! *Mystifier, duper, escroquer. (Le Grand Robert) |