Banque Nationale soumettra au vote consultatif de ses actionnaires la politique de rémunération de ses hauts dirigeants dès 2010
Montréal, le 26 février 2009 - La Banque Nationale du Canada annonce qu‘à compter de l’an prochain, elle soumettra la politique de rémunération de ses hauts dirigeants à un vote consultatif auprès de ses actionnaires.
La Banque tient ainsi compte des développements relatifs à cette affaire survenus au cours des dernières semaines et donne suite au vœu exprimé jusqu’à présent par un bon nombre de ses actionnaires.
Le vote sur la politique de rémunération sera non-contraignant comme le voulait la proposition soumise en ce sens par un actionnaire, le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MEDAC), en vue de l’assemblée annuelle de demain.
La Banque Nationale est ainsi la première grande banque au Canada à accepter de soumettre à un vote consultatif de ses actionnaires la politique de rémunération de ses hauts dirigeants.
1. Diminuer la pression à la surperformance à court terme provenant du gouvernement, du milieu des affaires et des médias en intégrant un volet de prudence aux objectifs de placement de La Caisse. À cet égard, nous ne croyons pas qu’il soit sain de rendre publics plus fréquemment les états financiers et les rendements de La Caisse ce qui aurait pour effet d’accroître la pression au rendement à court terme.La mission de La Caisse étant « de recevoir les sommes en dépôt conformément à la loi et de les gérer en recherchant un rendement optimal du capital des déposants dans le respect de leur politique de placement tout en contribuant au développement économique du Québec », il serait important de connaître la source de la quête de la surperformance : les déposants ou la politique de rémunération des dirigeants de La Caisse et de ses équipes de placement? Si la politique de rémunération était l’incitatrice à la surperformance, la Caisse et son comité de rémunération ne devraient-ils pas proposer une nouvelle politique davantage axée sur la croissance du capital à long terme et ainsi affirmer un leaderhip en matière de pratiques exemplaires en rémunération?2. Évaluer, dans une perspective de saine gouvernance, le processus de nomination du président et chef de la direction, du président du conseil et des administrateurs. Rappelons que, présentement, le président et chef de la direction est nommé par le conseil avec l’approbation du gouvernement; le président du conseil est nommé par le gouvernement et les membres du conseil sont nommés par le gouvernement après consultation du conseil. Est-ce que le poids du gouvernement dans le processus de nomination est trop important? N’y aurait-il pas une autre façon de gérer le processus de nomination qui soit non partisane? Est-ce qu’une commission parlementaire serait plus adéquate?3. Saisir l’occasion des nouvelles nominations d’administrateur afin de promouvoir la complémentarité de compétences spécifiques aux enjeux et aux défis avec lesquels la Caisse doit composer : stratégie de placement, gestion des risques, contrôle financier, gouvernance, politiques de rémunération, etc.4. Étaler les changements sur une période de trois ans afin d’assurer une saine continuité au sein du conseil. Étant donné que la permanence au conseil n’est assurée, s’il y avait remplacement de tous les postes échus, que par cinq administrateurs n’ayant une expérience du conseil que de onze mois en moyenne, reconduire le mandat des administrateurs répondant aux critères d’indépendance, d’absence de conflits d’intérêts réels ou potentiels et d’expériences appropriées et procéder à leur remplacement sur une période de trois ans. Ajoutons de plus que le mandat de l’ensemble des membres du comité de gestion des risques est échu; une stabilité d’expertise devrait être prévue à ce chapitre. En outre, nous recommandons une plus grande ponctualité de la part du gouvernement dans sa tâche de nomination de nouveaux administrateurs afin d’éviter la répétition de la situation actuelle.
2009-02-15
Yves Michaud, Tout le monde en parle
M. Yves Michaud, le Robin des banques, était reçu à l'émission Tout le monde en parle le dimanche 15 février dernier. En entrevue avec Guy Lepage, M. Michaud traite de la crise financière, la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri-Paul Rousseau, la rémunération des hauts dirigeants de sociétés et de plusieurs autres sujets.
« Mais l’étoile du match revient sans conteste à Yves Michaud, qui a su vulgariser à merveille les déboires actuels de la Caisse de dépôt.
L’homme de 79 ans, un indépendantiste convaincu, s’est d’ailleurs surpris à défendre la ministre Monique Jérôme-Forget, qui a dû avouer cette semaine qu’il y aurait un déficit, contrairement à ses promesses de campagne électorale.
Elle n’aurait pas pu le prévoir, selon Yves Michaud, qui pense par contre que le gouvernement du Québec a erré en n’impliquant pas son sous-ministre dans les affaires de la Caisse.
M. Michaud a aussi été très déçu par Henri-Paul Rousseau, qui était une idole pour lui, et qui a reçu une prime de départ de 378 000$ en quittant la présidence. ‹ Un capitaine devrait être le dernier à quitter un navire qui coule ›, dit-il. »
— Richard Therrien, Cyberpresse
15 février 2009
Richard Therrien, Cyberpresse
Je n'ai pas compté, mais on a dû entendre Never Gonna Give You Up, le succès de Rick Astley, au moins 15 fois hier soir à Tout le monde en parle.
Pour évoquer le «Rick Roll», ce virus qui renvoie au clip du chanteur des années 80, chaque vidéo présentée par Guy A. était envahie par ce hit accrocheur.
Merci Guy A., j'ai la chanson dans la tête pour au moins une semaine!
5 février 2009
Marc Laurendeau, Radio-Canada
Marc Laurendeau, chroniqueur à l’émission C’est bien meilleur le matin, à la radio de Radio-Canada, commente la revue de presse du jour sur la rémunération des hauts dirigeants d’entreprises. Il y fait notamment mention de l’éditorial du New York Times, d’un article de The Economist et de la chronique de Margaret Wente du Globe and Mail.
L’Office d’investissement du régime de pension du Canada (OIRPC) @cppinvestments abandonne son objectif d’atteinte de la carboneutralité en 2050 (net zero), après seulement 3 ans, en l’annonçant dans la section FAQ de son site web. https://t.co/lxMT6ssnF1 https://t.co/1B2LZyT93y pic.twitter.com/ctU3MAF2rW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 30, 2025
Des investisseurs institutionnels d’importance (950 milliard$ sous gestion) demandent que Musk travaille 40 h/sem. pour Tesla. Ils détiennent 0,25 % des actions de Tesla. https://t.co/ag87Tgkp7I
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
BlackRock parie sur l’intérêt des investisseurs pour le secteur de la défense (en Europe…) en constituant un FNB indiciel. https://t.co/QNey6GoRs2
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« retirer des sommes de ses comptes de courtage imposables vers des [CELI] en générant ainsi artificiellement des pertes dans les premiers et des gains dans les seconds » — @lautorite https://t.co/gpPQdhi39s
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« Le remplacement de Bruce Guerriero et de Daniel Rabinowicz est réclamé […] La suppression de la structure à deux catégories d’actions est aussi revendiquée » https://t.co/2C4FI4U2RX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025
Le nombre de propositions d’actionnaire concernant la gouvernance a diminué moins vite que les propositions d’actionnaire sur l’environnement, de 2018 à 2025, aux É.-U.-d’A., selon ISS. Dans l’ensemble, c’est un creux sur 8 ans. https://t.co/dAucnupAPw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025