M. Yves Michaud sur Robert Tessier
5 mars 2009
Véronyque Tremblay, LCN
M. Yves Michaud, le Robin des banques, s’entretient avec la journaliste Véronyque Tremblay (LCN) quant à la nomination de Robert Tessier à la présidence du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Il suggère à M. Tessier qui « veut faire une différence » de ne pas écarter la possibilité d’instaurer une direction bicéphale à la CDPQ, sur le modèle anglo-saxon CEO—CFO.
Caisse de dépôt : Yves Michaud propose une enquête menée par les citoyens
5 mars 2009
Louis-Pierre Côté, LCArgent
Le fondateur du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), Yves Michaud, propose la tenue d’une « commission d’enquête publique citoyens » pour faire la lumière sur les résultats de la Caisse de dépôt, si le gouvernement maintenait sa décision de ne pas tenir de commission parlementaire sur le sujet.
M. Michaud croit toujours que le gouvernement va tenir une commission parlementaire sur les résultats de la Caisse de dépôt, « un passage obligé », a-t-il dit sur les ondes d’ARGENT. Et si les réponses obtenues lors d’une telle commission n’étaient pas satisfaisantes, le gouvernement devrait instituer une commission d’enquête judiciaire.
Mais si le gouvernement décide de ne pas agir, M. Michaud entend proposer au conseil d’administration du Médac de tenir une commission d’enquête publique citoyenne qui pourrait être présidée par l’ex-premier ministre Jacques Parizeau, qui a mis sur pied la Caisse de dépôt.
Quand on lui demande quels pouvoirs aurait une telle commission sous l’égide du Médac, M. Michaud rétorque qu’elle aurait le « pouvoir de l’opinion publique, le pouvoir des citoyens qui ont le droit de connaître, d’aller au fond des choses ».
Mme Louise Champoux-Paillé, secrétaire du MÉDAC, et M. Yves Michaud, fondateur, rencontre Georges Pothier à LCArgent :
Une commission d’enquête publique citoyenne sera-t-elle nécessaire?
2009-03-05
Jean-Luc Mongrain, LCArgent
M. Yves Michaud, le Robin des banques, était en entrevue avec M. Jean-Luc Mongrain, à l’antenne de LCArgent.
Une commission d’enquête publique citoyenne sera-t-elle nécessaire?
2009-03-05
Jean-Luc Mongrain, LCArgent
M. Yves Michaud, le Robin des banques, était en entrevue avec M. Jean-Luc Mongrain, à l’antenne de LCArgent.
Les libéraux espèrent toujours une commission parlementaire
5 mars 2009
LCN
Le gouvernement libéral garde toujours espoir de tenir une commission parlementaire sur les déboires de la Caisse de dépôt et placement du Québec, même si les partis politiques ne sont toujours pas parvenus à s’entendre.
C’est ce qu’a affirmé le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, à l’émission de Jean-Luc Mongrain. « J’espère qu’on va être capable de tenir la semaine prochaine une enquête avec les dirigeants de la Caisse », a-t-il déclaré, ajoutant que l’ADQ avait déjà donné son appui au projet.
Le Parti québécois fait de la comparution de la ministre des Finances Monique Jérôme-Forget une condition de son appui à une commission parlementaire.
M. Dupuis a critiqué cette demande en entrevue avec Jean-Luc Mongrain : « Vos auditeurs qui nous écoutent veulent que Mme Jérôme-Forget réponde à des questions, ils veulent que le premier ministre réponde à des questions, mais (…) ils veulent d’abord et avant tout que les dirigeants de la Caisse viennent expliquer leurs décisions. »
L’ex-président du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires, Yves Michaud, estime pour sa part qu’une éventuelle commission parlementaire ne devrait pas se limiter à la gestion de la Caisse. « La politique de la Caisse a été établie par le gouvernement libéral en 2004, privilégiant le rendement au détriment du développement économique du Québec », a expliqué M. Michaud. Selon lui, cette nouvelle politique exigeait de la Caisse qu’elle se « [lance] dans des papiers crasseux et pourris ».
Si les partis n’arrivent pas à s’entendre, le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires pourrait mener une commission d’enquête citoyenne pour faire la lumière sur les pertes de la Caisse.
Une grande victoire pour les actionnaires
Montréal, le 27 février 2009 — Déployant depuis plus de dix ans des efforts importants afin que les petits actionnaires participent davantage aux assemblées générales des entreprises et saisissent l’occasion d’exprimer leur accord ou leur désaccord en regard des politiques menées par la direction, le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) se réjouit de la décision de la Banque Nationale d’accepter la proposition du MÉDAC de soumettre au vote consultatif de ses actionnaires la politique de rémunération de ses hauts dirigeants dès 2010.
Au cours des dernières années, la rémunération des hauts dirigeants est devenue un important sujet de préoccupation pour les actionnaires. Rappelons que la politique de rémunération peut influencer fortement le comportement de certains dirigeants en matière de prise de risque et d’orientation donnée à l’entreprise. Ainsi, selon un sondage effectué auprès de 280 administrateurs de société et des membres de la coalition pour une bonne gouvernance, 40 % des administrateurs croient que la rémunération des chefs de la direction est trop élevée et 65 % portent le même jugement. Rappelons-nous également la multitude d’articles publiés par les médias dénonçant la rémunération excessive de plusieurs de nos hauts dirigeants d’entreprise.
Les actionnaires seront ainsi dorénavant en mesure d’indiquer leur accord ou leur refus d’adhésion aux politiques de rémunération adoptées par la direction de la Banque, notamment sur les indicateurs de performance, l’importance accordée à la performance à court terme, etc. Comme mentionnée dans l’argumentaire à l’appui de notre proposition, cette reconnaissance de la compétence des actionnaires en politique de rémunération est d’ailleurs reprise dans les Principes de gouvernement d’entreprise publiés par l’OCDE :
« les actionnaires doivent pouvoir faire entendre leur opinion sur la rémunération des administrateurs et des principaux dirigeants. La composition en action de la rémunération des administrateurs, des principaux dirigeants et des salariés doit être soumise à l’approbation des actionnaires »
Le MÉDAC est donc fier que cette proposition sur le vote consultatif ait été acceptée par les dirigeants de la banque mais également de la position prise par cette dernière en regard de la présence des femmes au sein des conseils d’administration. Reconnaissant l’importance d’accroître le nombre d’administratrices à leur conseil et de tendre vers la parité entre les hommes et les femmes au sein de son conseil d’administration, la Banque s’engage à poursuivre ses efforts afin d’identifier des candidates répondant aux différents critères de sélection et vise à ce que la moitié des candidats sélectionnés pour combler des postes d’administrateurs vacants soient des femmes.
Nous espérons que ces gains obtenus par le MÉDAC encourageront les actionnaires à participer davantage aux assemblées des actionnaires et avoir confiance que leur vote peut contribuer à l’adoption de nouvelles façons de faire au sein de nos organisations.
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Source : MÉDAC
M. Yves Michaud commente les résultats 2008 de la CDPQ à RDI
25 février 2009
À RDI en direct :
À 24h en 60 minutes (1ère partie) :
À 24h en 60 minutes (2e partie) :
Louis Vachon verse 1 M$ à des œuvres de charité
Montréal, le 26 février 2009 — Le conseil d’administration de la Banque Nationale du Canada et le président et chef de la direction de la Banque, M. Louis Vachon, ont convenu de la manière dont M. Vachon disposera des économies personnelles de 2,5 millions $ placées en fidéicommis en 2007 dans le cadre de la gestion du dossier du papier commercial adossé à des actifs (PCAA). Ils en ont fait l’annonce aujourd’hui à l’occasion du dévoilement des résultats financiers trimestriels de la Banque.
M. Vachon récupérera son argent placé en fidéicommis et fera un don de 1 million $, soit l’équivalent des dépréciations prises (40 %) par la Banque dans le PCAA qu’elle détenait, à diverses œuvres de bienfaisance et organismes sans but lucratif.
Au mois d’août 2007, la Banque a été la première à prendre l’initiative d’acheter de ses clients particuliers tout le PCAA qu’ils détenaient, pour un total d’environ 2,1 milliards $. La Banque Nationale a acheté à 100 % du coût d’achat, plus les intérêts courus, tout le PCAA détenu par ses clients particuliers directement ou par l’entremise des fonds communs de placement publics et des caisses privées des filiales de la Banque. En outre, la Banque Nationale a choisi de faire profiter de cet achat les sociétés clientes qui détenaient pour 2 millions $ ou moins de PCAA acquis auprès de la Banque.
Un comité du conseil composé d’administrateurs indépendants a décidé que les dirigeants de la Banque possédant du PCAA devaient être admissibles aux mesures prises pour l’achat du PCAA détenu par des particuliers, comme tous les autres clients particuliers visés par l’opération. Le comité a conclu qu’ils étaient eux aussi des clients particuliers qui avaient confié leurs économies à la Banque Nationale et qu’ils devaient être traités ainsi afin de ne pas être pénalisés pour avoir fait affaire avec leur Banque.
Cependant, sur recommandation du comité indépendant, le conseil avait alors convenu avec M. Vachon et deux autres dirigeants de la Banque de placer en fidéicommis une somme équivalente à la valeur de l’intérêt personnel dans le PCAA acheté. L’objectif était de placer ces dirigeants hors de toute apparence de conflits d’intérêts au moment où ils étaient appelés à jouer un rôle actif et stratégique dans la mise en œuvre du rachat du PCAA.
Le dossier du PCAA a connu un dénouement en janvier 2009. Aujourd’hui, la Banque a annoncé qu’elle portait à 40 % la dépréciation du PCAA qu’elle détenait. Le conseil d’administration a donc convenu avec M. Vachon qu’il récupère son investissement personnel de 2,5 millions $, alors qu’il fera un don de 1 million $ à des œuvres de charité.
M. André Caillé, président du comité de révision et de régie d’entreprise et président du comité indépendant, a tenu à préciser qu’au plan légal et financier, rien n’obligeait M. Vachon à se départir de cette somme d’argent.
Enfin, le même traitement a été convenu avec le vice-président exécutif, Marchés financiers et coprésident et cochef de la direction de FBN, M. Ricardo Pascoe, qui en détenait pour 76 893 $. Le troisième dirigeant a quitté la Banque en janvier 2008 et a été remboursé.
L’Office d’investissement du régime de pension du Canada (OIRPC) @cppinvestments abandonne son objectif d’atteinte de la carboneutralité en 2050 (net zero), après seulement 3 ans, en l’annonçant dans la section FAQ de son site web. https://t.co/lxMT6ssnF1 https://t.co/1B2LZyT93y pic.twitter.com/ctU3MAF2rW
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 30, 2025
Des investisseurs institutionnels d’importance (950 milliard$ sous gestion) demandent que Musk travaille 40 h/sem. pour Tesla. Ils détiennent 0,25 % des actions de Tesla. https://t.co/ag87Tgkp7I
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
BlackRock parie sur l’intérêt des investisseurs pour le secteur de la défense (en Europe…) en constituant un FNB indiciel. https://t.co/QNey6GoRs2
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« retirer des sommes de ses comptes de courtage imposables vers des [CELI] en générant ainsi artificiellement des pertes dans les premiers et des gains dans les seconds » — @lautorite https://t.co/gpPQdhi39s
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 29, 2025
« Le remplacement de Bruce Guerriero et de Daniel Rabinowicz est réclamé […] La suppression de la structure à deux catégories d’actions est aussi revendiquée » https://t.co/2C4FI4U2RX
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025
Le nombre de propositions d’actionnaire concernant la gouvernance a diminué moins vite que les propositions d’actionnaire sur l’environnement, de 2018 à 2025, aux É.-U.-d’A., selon ISS. Dans l’ensemble, c’est un creux sur 8 ans. https://t.co/dAucnupAPw
— Le MÉDAC (@MEDACtionnaires) May 23, 2025