étude

  • Femmes : la portée du nouveau règlement

    L’équité à dose homéopathique

    Les chiffres montrent une évolution si lente qu’on suggère aux entreprises de se donner des cibles

    4 mai 2016
    Gérard Bérubé, Le Devoir

    Photo : Mike Watson Getty Images

    La représentativité féminine au sein des C. A. des grandes entreprises inscrites en Bourse progresse à un rythme lent et sans trop de conviction.

    Seize mois après l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, la représentativité féminine au sein des conseils d’administration souffre encore d’un manque d’engagements concrets. La fixation d’une cible pourrait accélérer l’équité d’accès dans les postes de haute direction.

    La représentativité féminine au sein des C. A. des grandes entreprises inscrites en Bourse progresse à un rythme lent et sans trop de conviction. Pour Louise Champoux-Paillé, qui exerce des fonctions d’administratrice auprès de plusieurs sociétés, une politique sans cible pourrait finalement équivaloir à ne pas avoir de politique.

    L’ex-présidente du Cercle des administrateurs de sociétés certifiés propose une lecture révisée, en date d’avril 2016, de la représentation féminine au sein des C. A. des 100 plus grandes entreprises canadiennes à partir de l’information puisée dans les circulaires de sollicitation de proposition de la direction. Au 19 avril, 75 entreprises avaient déposé ces documents. Elle y observe que plus de 60 % des entreprises canadiennes de grande taille se sont dotées d’une politique de diversité. Le taux de représentation féminine se situait à 24,4 %, en moyenne, contre 23,2 % en 2015 et 20,7 % en 2014.

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