Politique de rémunération des PDG et hauts dirigeants
Le MÉDAC demande un vote consultatif des actionnaires
« Les actionnaires des sociétés ouvertes ont leur mot à dire sur la politique de rémunération de leurs hauts dirigeants et le droit de sanctionner, le cas échéant, le conseil d’administration coupable de laxisme et d’abus », déclare le président du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), M. Yves Michaud. Quatre (4) propositions d’actionnaires ont été acheminées à une dizaine de sociétés inscrites à la bourse de Toronto et seront mises aux voix au cours des assemblées annuelles du printemps prochain.
La première de ces propositions demande à chaque société visée d’adopter une règle de gouvernance stipulant que la politique de rémunération de leurs hauts dirigeants fasse désormais l’objet d’un vote consultatif auprès des actionnaires. « Il est inadmissible de constater, comme l’a confirmé une étude du Centre canadien des politiques alternatives publiée au début de 2008, que l’écart entre la rémunération d’un PDG et celle d’un salarié moyen atteint aujourd’hui 218 fois, soutient le MÉDAC. Dix ans auparavant, un tel rapport était de 104 fois ».
Les autres propositions visent à favoriser la nomination de femmes au sein des conseils d’administration par l’adoption d’une politique stipulant que 50 % des nouvelles candidatures proposées soient féminines jusqu’à l’atteinte de la parité hommes-femmes. Une autre vise à limiter à quatre (4) le nombre de conseils auxquels peut siéger un de ses administrateurs, et une quatrième à reconnaître au comité de rémunération et ses conseillers externes la même indépendance que celle qui régit les membres du comité de vérification et les vérificateurs externes.
Le MÉDAC, fondé en 1995, regroupe des milliers de petits actionnaires et investisseurs institutionnels du Québec dans le but de favoriser, par l’exercice des droits que leur confère la loi, une plus grande transparence de la gestion des sociétés inscrites en bourse.
Crise : le Medac dénonce la voracité des dirigeants
28 novembre 2008
Dominique Lemoine, Les Affaires
La principale cause de la crise financière est la culture de la voracité qui s’est installée dans les sociétés ouvertes à travers le monde, soutient le président du Mouvement d’éducation des actionnaires (Medac), Yves Michaud.
Le MEDAC veut empêcher les administrateurs de cumuler trop de mandats
27 novembre 2008
La Presse canadienne
MONTREAL — Le Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MEDAC) propose de limiter le nombre de mandats que les membres de conseils d'administration peuvent accepter dans différentes entreprises, estimant que le cumul peut nuire à leur travail.