L’œuvre de la SEC, la part du MÉDAC
Montréal, le 15 mai 2015 — À un âge vénérable de plus de soixante-dix ans, l’enjeu de la relation entre la rémunération des cadres supérieurs et la performance des sociétés ouvertes a accomplit à la fin avril un nouveau petit pas à son rythme de tortue persévérante devant l’adversité.
Sur le forum Internet de la Harvard Law School en matière de gouvernement d’entreprise et de réglementation financière, la commissaire Kara Stein de la U.S. Securities and Exchange Commission (SEC) rappelle que le premier règlement en matière de divulgation des rémunérations avait été promulgué en 1943 par la SEC aux États-Unis, puis lentement mis à jour au fil des ans, jusqu’à tout récemment en avril 2015.
La commissaire affirme que la mise à jour proposée à la fin avril 2015 est issue du volet législatif Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act de la réforme du marché financier.
Cette mise à jour vise la divulgation obligatoire et comparable entre les entreprises d’une relation entre la rémunération des hauts dirigeants et la performance financière de la société ouverte, pour permettre aux actionnaires une prise de décision bien informée.
Le MÉDAC contribue à une lutte de longue haleine
À l’échelle du Canada, la qualité des prémisses de la démocratie actionnariale et les votes consultatifs bien éclairés par des données comparables sur la rémunération des hauts dirigeants font partie des chevaux de bataille du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC).
Par exemple, le MÉDAC a soumis le 15 mai 2015 une proposition aux actionnaires de Power Corporation qui vise l’adoption par le CA de cette société d’un processus d’évaluation moins subjectif de la performance de ses hauts dirigeants qui serait basé sur le rendement et sur les résultats financiers de l’entreprise.
« L’approche de rémunération suivie doit permettre d’apprécier la performance des hauts dirigeants en fonction d’objectifs précis qui répondent aux attentes des actionnaires et des autres parties prenantes , soutient le président du MÉDAC, Daniel Thouin, qui ne cesse de rappeler l’importance d’accumuler les petites victoires dans ce long combat vers davantage de démocratie actionnariale.
De plus, les actionnaires de CGI, de Metro et de plusieurs grandes banques du Canada auront aussi tous été appelés à voter en 2015 sur une proposition du MÉDAC visant à faire adopter par leur CA une formule de rémunération des hauts dirigeants axée sur la performance à long terme de l’institution.
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Pour plus de renseignements :
Le MÉDAC : 514-286-1155
L’idée de comparer la rémunération aux résultats fait son chemin ›››