Lagarde et le FMI parlent d’une conspiration contre les femmes, mais en excluent l’Arabie saoudite
2015-02-24
Dominique Lemoine
Une « conspiration insidieuse » contre les femmes coûterait à des économies jusqu'à 30 % de leur produit intérieur brut potentiel, selon la directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde.
The Wall Street Journal rapporte de nouveaux propos de Christine Lagarde, selon lesquels cette conspiration se ferait par le biais de lois qui maintiennent les femmes hors de la force de travail autour du monde et affecterait négativement la croissance de l’économie mondiale.
Rappelons que ces nouveaux propos commencent à circuler à la suite de propos controversés de Christine Lagarde, qui avait affirmé, lors du décès du roi d’Arabie saoudite, que ce dernier avait été « un grand défenseur des femmes d’une façon très discrète mais progressive ».
De plus, les nouveaux propos de Christine Lagarde accompagnent le dévoilement d’une étude du Fonds monétaire international (FMI) au sujet du coût économique de l’exclusion de femmes de la force de travail, selon laquelle la perte de potentiel économique liée aux barrières légales (droit de propriété, fiscalité, comptes bancaires, etc.) contre le travail des femmes se calculerait en milliards de dollars.
The Wall Street Journal souligne avec suspicion que l’Arabie saoudite ne fait pas partie de la liste de pays de l’étude du FMI, bien que ses voisins le Qatar et Oman figurent au sommet de cette liste et que l’Arabie saoudite détient l’un des plus bas taux de participation des femmes à la force de travail dans le monde, selon la Banque mondiale.
Lire l’article au complet dans le site du Wall Street Journal (texte de langue anglaise) ›››