Lendemain de veille et mal de bloc annuels
20 décembre 2018
Dominique Lemoine
L’année boursière 2018 s’achève en modes ralentissement et correction par rapport à l’enthousiasme boursier qui a caractérisé les marchés depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis en novembre 2016.
Selon une analyse publiée sur le site internet de l’indice boursier Nasdaq, des « inquiétudes au sujet d’un ralentissement économique mondial continuent d’attiser une vente de panique ».
Moins de 40 % des étasuniens s’attendraient à une croissance des marchés boursiers en 2019, selon un sondage réalisé par la Federal Reserve Bank of New York rapporté par le Washington Post.
Selon Bloomberg, le TSX est en voie d’avoir perdu sur un an 12,30 % de sa valeur, le New York Stock Exchange (NYSE) 11,89 %, le S&P 500 7,33 %, le Dow Jones 7,29 % et le Nasdaq 5,91 %.
Ailleurs dans le monde, l’indice boursier allemand (DAX) est sur le point d’avoir perdu 18,81 % sur un an, l’Euro Stoxx 15,55 %, le CAC 40 à Paris 12,34 % et l’indice de Londres (FTSE) 10,81 %.
En comparaison, à la fin de 2017, CNN soulignait que l’indice S&P 500 avait gagné 19 % durant l’année, le Dow Jones 25 % et le Nasdaq 28 %. De son côté le TSX avait connu une croissance de 6 %.
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