Sous-représentation des femmes dans le secteur des TI
3 novembre 2017
Dominique Lemoine
Seulement 5 % des entreprises technologiques du Canada ont été fondées ou sont dirigées par des femmes, selon un rapport.
Le mouvement #movethedial, qui s’est donné la mission d’intensifier la présence des femmes et de promouvoir leur avancement dans le secteur des technologies, affirme que son rapport intitulé Where’s the Dial Now? « met en lumière la sous-représentation des femmes dans les secteurs des technologies et du capital de risque ». Ce rapport aurait été produit avec la collaboration de PwC Canada et MaRS Discovery District.
De plus, selon ce rapport, les femmes ne représenteraient que 13 % des membres de l’équipe de direction d’une entreprise technologique moyenne, il n’y aurait aucune femme cadre dans 53 % des entreprises technologiques, seulement 8 % des administrateurs seraient des femmes et 73 % des conseils d’administration ne compteraient aucune femme. À peine 30 % des sociétés de capital de risque auraient une associée.
Selon une fondatrice de mouvement, Jodi Kovitz, des changements par rapport à un tel déséquilibre entre les sexes et une telle marginalisation des femmes « n’est pas un choix, mais une nécessité sociale et économique ». Elle précise que « sans femmes remarquables à la tête d’entreprises, nous ratons des occasions de collaborer, d’entendre des points de vue différents, de remédier à la pénurie de main-d’oeuvre de talent dans le secteur et de créer des technologies répondant aux besoins de tous », qu’il s’agisse de commerce électronique, d'intelligence artificielle ou d'informatique quantique.
« Il faut remettre les compteurs à zéro à tous les niveaux, dans la façon dont les femmes sont embauchées, traitées, appréciées, soutenues sur le plan financier et appuyées », ajoute la chef de la direction de MaRS, Ilse Treurnicht. Une autre personne impliquée, Justine Kilby, trouve encouragentes des données selon lesquelles les femmes qui parviennent à occuper un poste de direction embaucheraient d’autres femmes.
Le mouvement mentionne être « fondé sur le principe de l’avancement du bassin complet de talents ».
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