Une nouvelle alliance voit le jour

10 novembre 2017
Dominique Lemoine

L’Alliance canadienne pour la mixité et la bonne gouvernance dit viser à « promouvoir la diversité des sexes dans les conseils d’administration et les postes de direction au Canada ».

Cette alliance de sept groupes d’intérêts est menée par le Club 30 % Canada de manière à « faire entendre une voix unifiée ».

Ses autres membres sont le Conseil canadien des affaires, la Coalition canadienne pour une bonne gouvernance, Catalyst Canada, le Clarkson Centre, l’Institut des administrateurs de sociétés et Women in Capital Markets.

Accélérer l’égalité des sexes en milieu de travail, ainsi que la parité des sexes au sein des conseils d’administration et dans les postes de direction, sont les fronts sur lesquels cette alliance prévoit « amplifier et coordonner les efforts », incluant « agir de conseiller auprès des organismes de réglementation ».

L’Alliance viserait aussi notamment à « motiver une action collective », qui mobiliserait aussi les entreprises et les investisseurs vers l’équilibre des sexes. Elle compterait dans ses rangs des capacités de recherche, d’éducation et de défense des intérêts.

Un manuel de l’administrateur aurait été créé par l’Alliance pour proposer aux entreprises des « mesures délibérées » pour parvenir à une représentation équilibrée des sexes au CA. Il inclurait des modèles d’évaluations, de limites d’âge et de mandat, de matrices de compétences, de politiques de diversité des sexes, ainsi que de stratégies de recrutement.

« Le Canada continue d’être à la traîne par rapport aux autres pays développés en ce qui concerne l’équilibre des sexes au sein des conseils d’administration », mentionne la directrice générale de Catalyst Canada, Tanya van Biesen.

Selon la présidente de la Coalition canadienne pour une bonne gouvernance, Julie Cays, « compte tenu de la lenteur des progrès en matière d’augmentation du nombre de femmes dans les CA, les investisseurs et les autres parties prenantes doivent faire davantage pour accélérer le changement ».

Women in Capital Markets parle de « hausser le ton des plaidoyers ».

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