Vient de paraître : Fernand Daoust, 2.
Bâtisseur de la FTQ, 1964-1993
Montréal, le 17 février 2016 — Le 3 mars prochain, le Fonds de solidarité FTQ, la FTQ et M éditeur ont le plaisir de vous inviter au lancement du tome 2 de la biographie de Fernand Daoust, Bâtisseur de la FTQ 1964-1993.
Fernand Daoust a été à la direction de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) pendant vingt-quatre ans, d’abord comme secrétaire général, de 1969 à 1991, puis comme président, jusqu’en 1993. C’est pendant ces années que, de fédération syndicale provinciale au mandat plutôt limité, la FTQ est devenue une grande centrale, dont l’influence a été déterminante dans la construction du Québec moderne.
Fernand Daoust projette une image singulière parmi les syndicalistes québécois. Grand, distingué, d’une élocution nette et d’un vocabulaire châtié, son maintien digne lui confère une allure un peu aristocratique. Pourtant, il n’est issu ni d’un milieu aisé ni d’une famille d’intellectuels. Élevé par une mère monoparentale, il a trimé dur pour payer ses études.
Dans cette deuxième partie de sa biographie, il s’affirme comme l’un des chefs de file du courant nationaliste et progressiste à la FTQ. À deux reprises, il tente de façon infructueuse d’accéder à la direction de la centrale. C’est lors d’un congrès, où l’un des principaux enjeux est l’adoption d’une politique linguistique, qu’il devient secrétaire général de la FTQ.
Pendant plus de vingt ans, il forme avec Louis Laberge, un tandem étonnant, mais solide. C’est sous leur direction que la FTQ acquiert une représentativité unique et une cohésion qui en font un acteur social majeur au Québec. Si Louis Laberge a été la figure publique emblématique de la centrale, Fernand Daoust a réalisé dans l’ombre un patient et efficace travail de bâtisseur. On lui doit l’organisation de services diversifiés très prisés des syndicats affiliés. Tout au long de son mandat, il a été le champion de la reconnaissance du français comme langue de travail et un artisan d’une FTQ progressiste et nationaliste.
L’auteur
Pendant quarante ans, André Leclerc a œuvré dans le mouvement syndical. Après une brève incursion dans le journalisme, il devenait en 1968 responsable des communications au Syndicat canadien de la fonction publique. En 1970, il joignait l’équipe de la FTQ et y assumait tour à tour la direction du « soutien aux luttes » et de la « solidarité internationale ». En plus de rédiger de nombreux textes pour la centrale (notamment L’État, rouage de notre exploitation et le Manifeste des grévistes), il est l’auteur de deux recueils de poésie : Poussières- Taillibert et Journal en vers et avec tous, publiés aux Éditions Parti-Pris.
Ils ont dit :
« Un syndicaliste exemplaire. […] Analyste rigoureux de [l’]évolution du syndicalisme à travers la vie du militant [Fernand Daoust], André Leclerc est aussi un conteur savoureux », Michel Lapierre, Le Devoir.
Un bâtisseur de la plus importante centrale syndicale au Québec.
Il a joué un rôle clé dans la francisation des milieux de travail et dans l’appui de la FTQ au nationalisme québécois.
On lui doit l’organisation de services diversifiés très prisés des syndicats affiliés.
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