Des hausses de frais bancaires qui rapportent aux dirigeants

Montréal, le mardi 28 avril 2015 Les hausses de frais de services bancaires, comme les frais de transactions et de chèques certifiés, sont liées à la rémunération des hauts dirigeants, selon le président du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), en virée médiatique.

Daniel Thouin était l’invité de Paul Arcand lundi matin le 27 avril, une entrevue qui a aussi été diffusée au 104,7 Outaouais en après-midi, ainsi que de l’émission RDI Économie en soirée.

« Je suis un nouveau retraité et c’est le genre de situation qui nous fait suer pas mal », a affirmé Daniel Thouin en ondes, au sujet de la décision de la Banque royale du Canada de repousser de 60 à 65 ans l’âge minimum des clients pour être admissible à ses rabais pour les personnes âgées. Daniel Thouin a ajouté que les frais des banques pouvaient représenter environ 40 % de leurs profits.

De plus, selon Daniel Thouin, ces hausses de frais de services bancaires d’entre 25 et 33 % sont rendues possibles grâce à une « situation de quasi-monopole des banques » avec un manque de compétition, qui leur permet « de faire ce qu’elles veulent » auprès des consommateurs « coincés ». Il a ajouté comprendre qu’il est ainsi difficile pour un individu de bien comprendre des forfaits bancaires complexes et de négocier auprès d’une banque.

Également, Daniel Thouin a mentionné que la position du MÉDAC par rapport à ces hausses est basée sur le fait que « 80 % de la rémunération des hauts dirigeants de banques est payé en actions, ce qui fait que dès que l’action d’une banque monte (par exemple sous l’effet de hausses de profits liées à des hausses de frais de services), ce sont les dirigeants qui en profitent (même s'ils ont déjà des rémunérations de jusqu’à 200 000 dollars par semaine), tandis que nous autres le 99 % du monde on paye ».

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Pour plus de renseignements :

Le MÉDAC : 514-286-1155

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