Disparition d’arguments contre les FNB et les sociétés québécoises
Montréal, le 4 novembre 2014 — L’argument selon lequel les fonds négociés en bourse (FNB) ne permettent que d’investir dans des sociétés étrangères n’est plus valide, ni celui selon lequel les sociétés québécoises sont moins rentables.
L’indice Morningstar Banque Nationale Québec a grimpé de 13 % depuis le début de 2014, contre 7,3 % pour l’indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto, qui subit la dégringolade des matières premières, 9,18 % pour le S&P 500, 4,91 % pour le Dow Jones et 10,87 % pour le Nasdaq.
La bonne performance des sociétés québécoises a d’ailleurs contribué à la bonne performance du fonds négocié en Bourse (FNB) Morningstar Québec Banque Nationale (QXM), qui reflète la performance boursière de cinquante-trois entreprises dont le siège social est situé au Québec.
Les frais de gestion annuels de ce FNB sont de 0,5 % (ou 1,25 % pour les investisseurs qui l’achètent par l’entremise d’un conseiller en placement). En comparaison, les fonds communs de placement Fonds croissance Québec Banque Nationale (auparavant Fonds croissance Québec Altamira) et Desjardins Équilibré Québec sont offerts en échange de frais de gestion respectifs de 2,56 % et de 2,30 % (RFG).
Le Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) détient des parts et des procurations de vote pour dix-sept des cinquante-trois sociétés qui composent ce FNB, au sujet desquelles il fournit à ses membres des informations sur la performance financière et la gouvernance, par exemple grâce à des fiches qui seront disponibles au début de 2015.
Au Québec, des sociétés du secteur de la consommation essentielle de base, telles que Metro, Alimentation Couche-Tard, Dollarama et Groupe Jean Coutu, ont contribué à la bonne performance de l’indice Morningstar Banque Nationale Québec, ainsi que le transporteur Canadien National et la pharmaceutique Valeant.
Des acquisitions ont aussi contribué à ce mouvement, telles que l’acquisition de l’australienne Warrnambool par Saputo. À l’inverse, les titres de l’avionneur Bombardier et du géant financier Power Corporation ont nui à la progression de l’indice.
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Sources :
Le MÉDAC, 514-286-1155
Stéphanie Grammond, « Tout Québec inc. dans une seule action », 6 février 2012, La Presse ›››