Vote consultatif sur la rémunération à l’Industrielle Alliance

Le MÉDAC recommande de voter « pour » une approche raisonnable de la rémunération

Montréal, le 28 avril 2010 — Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) recommande à ses membres et aux actionnaires de l’Industrielle Alliance de voter « pour » la politique de rémunération présentée dans la circulaire de la direction.

Nous nous réjouissons de constater que l’un des objectifs fondamentaux de cette politique de rémunération est la modération :

— le système de boni comporte un maximum sur les sommes qui peuvent être versées;

— le salaire de base représente un pourcentage acceptable de la rémunération totale (40 % pour le président);

— le comité des ressources humaines et de régie d’entreprise ne possède aucun pouvoir discrétionnaire pour ajuster la rémunération des dirigeants pour tenir compte d’événements particuliers.

Voilà un bon exemple d’une politique de la rémunération qui a le souci de la cohésion interne, de l’alignement des intérêts de la direction avec ceux des actionnaires et qui reflète bien la philosophie de l’entreprise. Ainsi, comme le disait son président dans une allocution prononcée en 2009, il faut examiner l’« équité interne. En ne comparant que les salaires des dirigeants entre eux, on a créé des écarts parfois difficiles à justifier entre les salaires des dirigeants et ceux de leurs employés ».

Par ailleurs, le ratio d’équité à l’Industrielle Alliance, soit le rapport de la rémunération du plus haut dirigeant et la rémunération moyenne d’un employé, est de l’ordre de 28 fois, cette estimation du MÉDAC ayant été validée auprès de l’entreprise. Un tel ratio est un bon reflet d’une approche responsable à l’établissement de la rémunération des hauts dirigeants et d’une reconnaissance de l’apport de tous les employés dans le succès de l’entreprise.

Toutefois, la politique de rémunération aurait avantage à inclure une clause de récupération en cas de fraude ou d’inconduite des dirigeants et à accorder une attention plus importante à la gestion des risques dans son évaluation de l’approche de rémunération.

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Source : Le MÉDAC 514-286-1155

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