Vote sur la rémunération des hauts dirigeants de la Banque Laurentienne

Le MÉDAC recommande de voter «  pour  »

Montréal, le jeudi 11 mars 2010 — Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) recommande à ses membres, actionnaires de la Banque Laurentienne, de voter «  pour  » le rapport sur la rémunération des hauts dirigeants de cette banque, tel que présenté dans la circulaire de la direction. Ce rapport fera l’objet d’un vote «  consultatif  » des actionnaires, réunis à l’occasion de leur assemblée annuelle du 16 mars prochain au Monument National, à Montréal.

«  Plusieurs éléments importants conduisent le Médac à donner son appui à la philosophie de rémunération des hauts dirigeants de cette Banque  » a affirmé la porte-parole du Médac, Madame Louise Champoux-Paillé, mentionnant notamment :

- l’absence de primes incitatives à court terme dans le cas où les objectifs ne sont pas atteints;

- l’acquisition d’une partie des unités d’actions de performance octroyées si le membre de la haute direction est toujours en fonction trois ans après l’octroi et l’autre partie devenant acquise si la Banque atteint l’objectif de performance approuvé par le comité de ressources humaines lors de l’octroi;

- la proportion fixe de la rémunération du président qui représente 37 % de sa rémunération totale;

- l’intégration d’une procédure de récupération advenant fraude ou irrégularité entraînant un redressement des états financiers;

- un très large éventail de sociétés incluses dans le groupe de référence pour effectuer les comparaisons : plus de trente-huit (38);

- l’évolution de la rémunération des cinq (5) plus hauts dirigeants sur cinq ans (52 %) qui est moins rapide que celle du bénéfice net (73  %).

Ajoutons à cette liste de points positifs le fait que la rémunération totale du président, évaluée à 1,9 millions $, représente 28 fois le salaire moyen d’un employé de la Banque, ce qui reflète une approche éthique de la structure de la rémunération et qui en fait l’un des meilleur ratio d’équité de l’industrie.

«  Nous nous permettons de suggérer toutefois des efforts accrus pour rendre le rapport d’analyse de la rémunération plus facile d’accès pour la prochaine année  » de conclure Madame Champoux-Paillé, en insistant également sur une plus grande participation des responsables de la gestion des risques dans l’évaluation de la politique de rémunération.

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