Un militantisme actionnarial constructif
Montréal, 26 février 2016 — Les investisseurs institutionnels auraient exigé, au cours des dernières années, de plus en plus de transparence, d’engagement et de responsabilité des conseils d’administration à l’égard des performances des entreprises.
Selon un rapport intitulé Global and Regional Trends in Corporate Governance for 2016, la volonté des investisseurs d’avoir accès à plus de divulgations et d’interactions sans langue de bois procéderait d’un désir de contribuer en collégialité à l’amélioration des performances, à l’augmentation de la responsabilité sociale des sociétés et à la progression des pratiques de bon gourvernement d’entreprise, et non simplement de l’idée de leur mettre du sable dans l’engrenage.
Ces constats de la firme Russell Reynolds Associates seraient basés sur des entrevues réalisées auprès de dirigeants et de spécialistes en gouvernement d’entreprise qui évoluent au sein de sociétés de gestion d’actifs, de caisses de retraite, d’associations d’actionnaires et de sociétés de conseil mandataires à travers le monde. Le rapport offre un portrait d’une page pour chacune des grandes régions financières suivantes : les États-Unis-d’Amérique, le Brésil, l’Europe, l’Inde et le Japon.
Ainsi, la divulgation des rôles, des qualifications et de l’historique des votes d’appui obtenus par les administrateurs de sociétés ouvertes auraient évolué. Par conséquent, l’influence des petits et des grands investisseurs aurait contribué à éviter des scandales financiers et environnementaux tels que survenus ailleurs, à permettre une relation de « confiance avec vérification », de même qu’à favoriser la diversité des expertises et des sexes.
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