Le discours se penche sur la contrainte aux États-Unis
21 mai 2015
Dominique Lemoine
L’absence de contrainte liée aux votes des actionnaires en matière de rémunération des hauts dirigeants ferait partie des raisons pour lesquelles le vote sur la rémunération aurait en moyenne peu modéré les rémunérations abusives de hauts dirigeants.
Selon le New York Times (NYT), la rémunération des chefs de la direction aurait grimpé en moyenne de 12 % par année depuis cinq ans aux États-Unis, malgré des votes consultatifs sur les pratiques des entreprises en matière de rémunération imposés dans la foulée de la Loi Dodd-Frank.
« Le vote sur la rémunération, en tant que voix consultative, obtient un impact plus significatif là où le régime législatif applicable aux sociétés permet d’imposer des conséquences aux conseils d’administration qui n’écoutent pas », affirme un cadre de l’Ontario Securities Commission (OSC) ou Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO), dont les propos sont rapportés par le NYT.
De plus, une autre des raisons, selon le NYT, pourrait être que peu d’actionnaires expriment leur mécontentement par rapport aux niveaux de rémunération des plus importantes entreprises aux États-Unis, en particulier quand leurs actions et le marché boursier en général sont en hausse.
Par contre, un autre observateur qui est cité par le NYT soutient que le vote consultatif est au minimum un « indicateur parfait » du respect de la direction et de l’administration envers les actionnaires dont les fonds ont contribué à permettre les rémunérations octroyées.
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