Les vendeurs de première ligne subissent encore des pressions

11 novembre 2014
Dominique Lemoine

Environ trois banques sur cinq alignent encore la rémunération de leur personnel de première ligne sur des mesures de performance, affirme une étude.

Le cabinet de services aux entreprises Ernst & Young soutient, selon un sondage sur la gestion des risques des institutions financières qu’il a réalisé en collaboration avec l’Association des grandes banques et institutions financières mondiales, que « les gens de première ligne subissent de fortes pressions pour stimuler les résultats », ainsi que le rendement des capitaux propres.

Ainsi, selon Ernst & Young, « pour que les gens de première ligne s’approprient les risques et se sentent responsables du processus entier, cela requiert des changements à la culture, aux systèmes et aux structures », ce qui n’est pas nécessairement chose faite.

Encore du chemin à faire

« Le juste équilibre entre une culture des ventes et une culture des risques demeure difficile à établir, surtout quand les investisseurs ne sont pas prêts à accepter des rendements de capitaux propres plus faibles », soutient Ernst & Young.

Parmi les responsables de la gestion des risques et d’autres membres de la haute direction de banques qui ont été sondés pour cette étude, plusieurs auraient exprimé que les outils actuels qui entourent les responsabilités et la transparence sont insuffisants pour permettre de déplacer la responsabilité du risque aux gens de première ligne.

Sources :

Le communiqué ›››

La page de l'étude ›››

L'étude en format PDF ›››

 

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