Le MÉDAC ne se dissociera jamais de Jacques Parizeau

Montréal, le jeudi 18 juin 2015 — La valeur de la pertinence des conseils de l’économiste d’exception Jacques Parizeau sera à jamais considérée comme étant inestimable pour les membres du MÉDAC, quoi qu’en pense le reste du Canada (ROC).

Rappelons qu’en avril dernier, le chroniqueur Terence Corcoran du Financial Post, dans une charge réactionnaire contre le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) dans le dossier de la rémunération des hauts dirigeants, avait souligné la présence de Jacques Parizeau sur le conseil d’administration pour démoniser le MÉDAC, comme si la simple mention de son nom était suffisante pour épouvanter les chaumières du ROC après des années de désinformation.

De plus, dans son enthousiasme rigoureux et respectueux de la dualité linguistique, Terence Corcoran n’avait même pas pris le temps de copier-coller correctement le nom complet du MÉDAC, préférant parler plutôt du « Mouvement d’education (sic) at (sic) de defense (sic) des actionnairs (sic) ».

Le MÉDAC tient à informer Terence Corcoran et le Financial Post que, sauf pour ceux du ROC qui préfèrent vivre dans la haine de ceux qui se tiennent debout, les compétences de Jacques Parizeau sont admises et reconnues unanimement au Québec, tous partis politiques confondus.

Comme détenteur d’un doctorat en économie de la London School of Economics, comme professeur aux Hautes études commerciales, comme conseiller économique de plusieurs gouvernements, comme initiateur des grandes institutions financières du Québec, comme ministre des Finances, comme créateur du programme des REA (Régimes d’épargne-actions) qui ont permis la création du Québec économique moderne et de Fonds des travailleurs qui sont devenus des modèles, Jacques Parizeau a laissé derrière lui un héritage profond et durable.

Quoi qu’en disent les éléments réactionnaires de la nation dominante, la participation de Jacques Parizeau au MÉDAC était un accompagnement logique qui allait dans le sens de son œuvre comme grand timonier de l’économie solidaire du Québec. En accompagnant le MÉDAC dans ses réflexions, il a permis à des milliers d’épargnants et d’actionnaires de banques et de sociétés ouvertes de contribuer, via des votes sur des propositions, à des gouvernements d’entreprise plus responsables.

Le MÉDAC prévient les Terence Corcoran de cette petite confédération prédatrice à genoux devant le grand capital, que le MÉDAC ne reniera en aucune circonstance l’apport et l’héritage inestimables de Jacques Parizeau pour l’économie du Québec et ses épargnants et actionnaires.

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