Cas Metro — La France s’est dotée d’outils pour bloquer le rachat d’entreprises… pas le Québec
2021-01-26
Assemblée annuelle de Metro inc.
Transcription :
— Le MÉDAC : « Le récent épisode public concernant l’intérêt de Couche-Tard pour acheter Carrefour en France illustre en quoi le secteur du détail est présentement dans une ère de consolidation, ici comme ailleurs. Cet épisode relance également la question de la protection des sièges sociaux au Québec. La mécanisme par lequel l’État français peut bloquer l’achat de Carrefour n’existe pas au Québec, ni au Canada. Le chroniqueur économique Michel Girard se posait très récemment la question. Nous vous posons la question ici chaque année. Quel est le niveau d’exposition de la société à une offre d’achat amicale, voire hostile? Metro est-elle organisée pour y résister? Si oui, comment? »
— Éric La Flèche : « Merci […] pour votre question. Alors, vous avez raison de dire qu’il n’y a pas de Loi ici au Québec, au Canada, qui ressemble à celle que vous mentionnez pour la France. Metro est un société publique sans actionnaire de contrôle. Alors, en vertu de la Loi, dans un marché libre, il pourrait y avoir une offre sur Metro. La meilleure défense, premièrement, c’est que Metro n’est pas à vendre. La meilleure défense, c’est la performance. Alors Metro performe très bien depuis plusieurs année. Notre titre le démontre. Alors, c’est comme ça qu’on veut continuer de croître et de performer. On veut croître et non pas se faire acheter. Mais, on est dans un marché libre et une offre pourrait être déposée. Auquel cas on a adopté, il y a quelques année, un régime de droits qui permettrait au conseil d’administration de bien défendre l’intérêt de tous les actionnaires, dans le meilleur intérêt de tous. »