Des analystes pas beaucoup mieux informés que les clients

Montréal, le 28 avril 2017 — Les analystes financiers n’auraient pas réellement à cœur la situation financière des clients et ils n’en sauraient pas autant sur les marchés qu’ils ne le laissent croire.

Québec Science rapportait à la fin du mois de mars un article universitaire qui avait été publié en 2013, dont des conclusions indiquent que « les activités des analystes financiers, contrairement à leur mandat, n’aident pas les investisseurs à placer leur épargne auprès des entreprises qui offrent les meilleurs projets d’investissement » ou dans les « placements les plus avantageux ».

Contrairement à la croyance populaire, laisse entendre Québec Science, les analystes ne savent pas tout sur les entreprises cotées en bourse, sur les pièges des marchés, sur les tendances économiques, même qu’ils auraient ainsi contribué à la crise financière de 2008 et que ça pourrait se reproduire encore si des changements ne sont pas faits.

« Peu importe la compagnie, peu importe le pays où elle se trouve et peu importent les lois qui encadrent les activités des analystes financiers, en moyenne, l’apport de ces spécialistes est équivalent à… zéro! », dit Québec Science.

De plus, contrairement à la théorie qui leur donnerait un rôle de réduction des asymétries d’information au sujet des bonnes et des mauvaises entreprises dans lesquelles investir ou ne pas investir, sur la base de leurs risques et de leur possibilités de création de valeur et de rendements, les analystes ne seraient pas à l’abri de détenir de mauvaises informations qui proviennent surtout de leur propre réseau commercial.

D’autre part, le fait d’être payés à la commission, donc en pourcentage de chaque achat et vente de titres, les placeraient dans une position de « juges et parties ».

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