cannabis

  • Cannabis — Allaire @RDI

    « Il y a deux hypothèses possibles à propos du marché. La première, on nous dit, ça va être un transfert, strictement, du marché illicite à licite. Et puis, évidemment, ‹ C’est bien. › Et puis 50 % la première année, 35 % dit le Québec. Mais ce marché-là, c’est 5 milliards. Et 5 milliards de ventes totales, en étant généreux quant à la profitabilité, je leur donne 20 % de marge, ça fait 1 milliard. 1 milliard, c’est pas une croissance fulgurante. Ça pourrait appuyer une valeur totale des entreprises d’à peu près 10 milliards. Aujourd’hui, ils ont 35 milliards de valeur en Bourse. Et donc, ce n’est pas ainsi qu’on va appuyer cette valeur boursière. C’est n’est pas juste par le transfert graduel de l’illicite vers le licite. Ils le disent bien. ‹ On veut des nouveaux produits. On veut être capable de faire du branding. On veut élargir… › Et c’est là que ça m’inquiète. Ça veut dire quoi ‹ élargir ›? Ça veut dire que les gens qui en consomment en consomment plus et ça veut dire qu’on élargit le nombre de personnes qui consomment. »

    2018-10-09
    Yvan Allaire en entrevue avec Gérald Fillion, RDI Économie

  • Canada, cannabis, Bourse et paradis fiscaux

    Le marché boursier du Canada sous l’effet du cannabis

    16 octobre 2018
    Dominique Lemoine

    Les volumes de transactions des actions des producteurs et distributeurs de cannabis figurent parmi les plus élevés à l’approche de la légalisation de ce produit le 17 octobre.

  • Cannabis — La “logique des marchés”

    La logique financière imposera sa loi au marché du cannabis

    La logique des marchés financiers exige qu’on entretienne l’espoir d’un marché en croissance et fasse augmenter le nombre de consommateurs de cannabis.

    3 septembre 2018
    Yvan Allaire, Mihaela Firsirotu, Options politiques

    Yvan Allaire en entrevue avec Gérald Fillion à l’émission RDI Économie, le 2018-10-17

    Document vidéo ›››

    D’aucuns ont redécouvert le bel ouvrage de Baudelaire sur les effets et risques de la consommation d’opium et de haschisch, intitulé Les Paradis artificiels. Baudelaire, membre en règle du Club des haschischins, consomma en plusieurs occasions cette drogue (en compagnie notamment de Victor Hugo, Alexandre Dumas, Gérard de Nerval et du curieux mais réticent Honoré de Balzac).

    Mais il déchanta rapidement :

    Jamais un État raisonnable ne pourrait subsister avec l’usage du haschisch. Cela ne fait ni des guerriers ni des citoyens. En effet, il est défendu à l’homme, sous peine de déchéance et de mort intellectuelle, de déranger les conditions primordiales de son existence et de rompre l’équilibre de ses facultés avec les milieux. S’il existait un gouvernement qui eût intérêt à corrompre ses gouvernés, il n’aurait qu’à encourager l’usage du haschisch.

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