Assemblée annuelle des actionnaires du Groupe Jean Coutu

Montréal, le 6 juillet 2016 — Présentée et soumise hier au vote des actionnaires du Groupe Jean Coutu, la proposition du MÉDAC relative à la divulgation séparée des votes selon les catégories d’actions a obtenu l’appui de la totalité des actionnaires subalternes ayant exercé leurs droits de vote en personne ou par procuration. C’est une victoire sans équivoque et sans précédent, qui traduit parfaitement le besoin d’une telle politique de divulgation des résultats de vote.

Rappelons quelques faits importants. La structure du capital chez le Groupe Jean Coutu comporte deux catégories d’actions : 77,5 millions d’actions subalternes détenues par les investisseurs ordinaires et 107,4 millions d’actions avec 10 droits de votes détenues par le fondateur Jean Coutu. À la fin de l’assemblée des actionnaires, lorsque les scrutateurs ont communiqué les résultats du vote, ils ont annoncé que la proposition du MÉDAC n’avait obtenu qu’un maigre 2,33% des voix exprimées, données confirmées en fin de journée par l’entreprise sur le site SÉDAR.

Imaginons un instant que cette proposition du MÉDAC eut été adoptée l’an dernier et que la société Jean Coutu aurait été tenue de divulguer hier les résultats de vote d’une manière distincte selon la catégorie d’actions. Voici le portrait que cela aurait donné, très loin de l’image projetée par ce désolant 2,33% .

  Jean Coutu Public TOTAL
 

Catégorie A
(10 droits de vote)

Catégorie B
(1 droit de vote)

 
Nombre actions 107 426 310 77 472 598 184 898 908 
Droits de vote 1 074 263 100  77 472 598 1 151 735 698
Votes exprimés 99 % 32 % 1 089 541 059
Contre Médac 1 064 179 236  1 064 179 236
Pour Médac 25 361 823 25 361 823

En réalité, dans l’hypothèse où Jean Coutu a exercé tous ses droits de vote CONTRE la proposition du Médac (10 millions de vote en moins), les 25 millions de votes POUR cette proposition représentent 100% des actionnaires subalternes ayant exercé leurs droits de vote lors de cette assemblée.

Ce petit calcul démontre clairement que les actionnaires dits « subalternes » prennent conscience graduellement de leurs responsabilités et demandent des mécanismes de transparence afin de maintenir leur confiance dans les marchés financiers.

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